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Premiers Extraits

Rencontre en forêt

tn Foret

J’ai fait une sortie  hier soir en fin d’après midi, et je ne sais pas pourquoi, j’ai pris mon VTT plutôt que le vélo. Dans les chemins de la forêt j’ai été doublée plusieurs fois par le même gros 4x4.  J’ai eu l’impression que le mec voulait attirer mon attention. J’ai remarqué, au moment où il me doublait, qu’il ne portait rien, il était torse nu. Nos regards se sont croisés, Puis il est parti loin devant. Il faisait doux, pas de vent, la forêt sentait bon. . . . . . . . .

La Devise du Québec

tn parlement quebec

Québec hiver 1876, en fin de matinée le soleil donnait à la ville gelée, les mille feux du diamant. Le froid était vif et les passants emmitouflés étaient peu nombreux. Pourtant, sur le trottoir ensoleillé, un homme ne semblait pas ressentir de gêne à déambuler tête nue, normalement vêtu, ou plutôt anormalement vêtu dans l'air glacé. Il n'avait pas de gants, et son regard bleu était perdu dans le rêve où il flottait. Il tenait à la main un petit rouleau de papier, et ce feuillet enroulé faisait de lui l'homme le plus heureux de la terre..............................

Le Testament de Benjamin Briggs

tn 200501454

 

Les arbres du Square Victoria commençaient à dérouler leurs feuilles. Florane-Marie D'Auteuil avançait à pas légers le long de la bordure du trottoir de la rue du Square Victoria. Malgré le soleil qui avait embelli la journée, l'air était encore frais. Elle tenait bien fermé contre sa gorge le col de fourrure de son manteau d'hiver. Florane était la fille d'un diplomate  français décédé au cours de l'hiver dernier. Après un séjour de trois ans en Bavière. Elle vivait à Montréal depuis deux ans......................

Les Jours de Liesse.

tn Milani

Il faisait un temps superbe ce jour là. Dans la petite bourgade de Saint André, ce village touristique de Haute Provence près du lac du Castillon, la saison touristique était à peine commencée. Pourtant, il y avait pas mal de monde en ville, et déjà quelques nageurs courageux dans les eaux glacées. Pour certains c'était déjà les vacances, mais pour d'autres, le travail était encore d'actualité. Il faisait déjà chaud. Pourtant, le bourg est à neuf cents mètres d'altitude. Le soleil comme toujours dans cette région était de la partie. Derrière les baies vitrées des bureaux, les employés commençaient à souffrir de la chaleur. .
.


La Chapelle Saint Domice

tn amiens chapelle st domice

Depuis que Karen avait disparu, Adrianne vivait l'enfer.
Elles étaient amies de longue date, ce qui semblait être pour les autres une camaraderie d'adolescentes, était en réalité un grand amour partagé. Karen et Adrianne poursuivaient avec brio leurs études de médecine. L'une serait Sage femme, et l'autre voulait être gynéco. Elles n'en étaient pas encore là,  elles avaient encore quelques années à travailler comme des esclaves pour espérer arriver à quelque chose.

Noire d'écume

tn cadiz cate

Les voyages sont sûrement ce qui me motive le plus. Lorsque j'ai choisi de faire ce métier, je n'y avais pas pensé réellement, ou alors, ce n'était pas l'élément fondamental de mon choix. Et pourtant, c'est ce qui m'apporte le plus. J'adore voyager. Me rendre au pied levé dans telle ou telle ville, ou dans ce pays ou un autre, est pour moi le plus grand des plaisirs. Ce n'était pas à priori évident. Il faut apprendre à voyager, comme il faut apprendre l'envie de voyager

Le Chemin de Badajoz

tn Teresa

Teresa fatiguée, s’arrêta au bord de la route sur un petit refuge, à un kilomètre environ du carrefour de la route nationale,
à la sortie de Talavera de la Reina.   Elle hésita un moment avant de prendre une carte dans la boîte à gants. Elle était de mauvaise humeur. C’était un geste machinal, car en fait, elle connaissait bien la route. Mais en cette fin de journée, elle ne se sentait pas bien, ni dans son corps, elle avait froid, ni dans son esprit, elle était là à contrecœur.


L'infirmière d'Ambazac.


tn Ghylaine 9

Excusez moi de vous déranger, je m'appelle Ghylaine, et je suis infirmière à Ambazac. » Elle était un peu plus grande, très mince, les cheveux mi-longs, coiffés à la diable. Le maquillage assez discret, un rouge à lèvres  framboise, les sourcils très noirs, les paupières ombrées. Un grain de beauté sur la lèvre supérieure à gauche. Le premier examen était favorable. Ghylaine souriait, Laurence lui rendit son sourire.


Un douze Avril

tn Joelle et moi

Un 12 avril …. Oui c’était un 12 avril, je m’en souviens très bien, c’était le jour d’anniversaire de ma maman, et j’étais allée déposer une potée de tulipes sur sa tombe, des tulipes perroquets rouges et blanches, ses préférées. C’était la fin de l’après midi, à l’heure où le soleil, bas sur l’horizon, allonge les ombres, et colore la nature du vert jaune des feuilles naissantes, du bleu de ciel et de blanc nuages. Il faisait beau, il faisait doux. Sur l’autoroute il y avait peu de circulation ou du moins elle était fluide

Le Chaos de Targasonne

tn Pisc


Sur les hauteurs des Pyrénées-Orientales, la Cerdagne est un vaste plateau  ensoleillé, un encorbellement entre le mont du Carlit, et celui de Puigmal, tous deux culminants aux alentours de 3000 mètres. La Cerdagne est à une altitude de 1600 mètres en moyenne, et elle a la particularité d'être une région fertile, bien que de haute montagne, puisque l'on y récolte des céréales, du blé principalement. On y vient de Perpignan par la route qui monte à Font Romeu, ou par le côté Espagnol en traversant l'Andorre.

Le Coupe Chou

tn Le coupe chou 1

La Gare de Lyon à l’heure des grands départs, est habitée d’un esprit particulier. Peut être est-ce simplement la concentration des voyageurs en attente. C’est cette odeur particulière, faite d’humanité, d’ozone et de poussière. Ce grand espace qui fait face aux quais, animé de ses panneaux affichant les horaires, et les milliers d’yeux, levés vers les chiffres verts qu’ils ne semblent pas comprendre .Et puis ce sont tous ces jeunes avec sacs au dos, assis sur les murets des escaliers descendant au sous-sol .Ils fument, ils mangent d’énormes sandwiches, vident quantité de boîtes de bière ou de Coca. Ils dorment ou s’embrassent, l’amour des fois, se fout du décor .

La Mante


tn aigumidi

 Je la reconduisis à la porte. Les quelques pas qu'elle fit devant moi suffirent à provoquer mes plus secrètes fêlures. Sa démarche, ses bottines à hauts talons, son jean élimé aux fesses, ses fesses rondes perchées sur des jambes interminables, ce perfecto, qui était choisi sans doute uniquement pour mettre ses fesses en valeur, et cette chevelure de jais, coupée court, très bas sur la nuque, avec cette mèche savamment rebelle qu'elle remettait en place d'un mouvement de tête des plus étudié. Deux anneaux dorés apparaissaient alternativement au rythme de son pas décidé..Elle s'arrêta sur le palier, se retourna.

 

 Liesse 172

 II

  

Il avait laissé Liesse sur le parking devant sa voiture. Il reprit la route, sortit à la première occasion de l'autoroute. Quelle journée ! De celles qui comptent et que l'on ne peut oublier ! D'abord ce magnifique marché, décroché ce matin, ce « repas » de midi, cette séance inattendue avec Liesse. C'est vrai que cela fait des années qu'ils travaillaient ensemble. Et malgré quelques plaisanteries coquines comme tous les hommes en ont avec leurs collègues féminins, il n'y avait jamais rien eu entre eux. Il est vrai qu'il la trouvait belle, ce joli visage aux cheveux noirs, cette sublime poitrine..... Elle n'était pas très grande, mais elle était mince, c'est ce qui augmentait encore le volume de ses seins. Quelques fois tout de même, il avait pensé que si il l'avait rencontrée célibataire, il se serait mis sur les rangs. Mais son homosexualité a toujours pris le dessus, et c'est seulement maintenant qu'il se  rend compte qu'il est possible de vivre autrement. Pourtant, en sortant de l'autoroute, il prit le chemin inverse, et il retourna à l'auberge, comme ça, pour voir....Et quand c'est le jour, tout réussit. Il vit le serveur sortir de l'établissement et se diriger vers une voiture garée à quelques pas. Il sortit de la voiture. Le claquement de la portière  fit retourner le serveur. 
« Ha ! C'est toi ?
-  Oui,  je me demandais si je pourrais te revoir. 
-  Pas de problème, j'ai un peu de temps, on peut aller chez moi.
-  Ok, je te suis. »
Ce n'était pas très loin, à La Mure,  la petite ville d'à côté. Il habitait une petite maison serrée entre deux autres, la voiture restait dehors. L'intérieur était  clair et propre, et donnait sur un petit jardin engazonné. De chaque côté du jardin, la clôture était un mur de pierre assez haut. Nul doute que cette maison avait été choisie par soucis de tranquillité.
« Tu habites seul ici ?
-  Oui, j'ai un ami qui vient quelquefois, mais jamais par surprise, et quelques fois c'est un jeune homme marié, qui tient à son anonymat.
-  Pas de problème, moi pour l'instant, je ne reçois que des garçons. J'habite à environ dix km d'ici.
-  Pourquoi pour l'instant ?
-  Parce que je viens d'avoir une relation avec ma secrétaire. La jeune femme qui
m'accompagnait.
-  La fille avec des gros seins ?
-  Oui, je vois que tu as l'œil ! Elle a remarqué notre manège tout à l'heure, et m'a dit qu'elle aimerait te rencontrer !
-  C'est une blague ?
-  Non je t'assure, elle en a vraiment l'envie.
-  Ok tu lui donneras mes coordonnées »
Il lui tendit deux cartes de visite, Guillaume lui tendit la sienne. Il lui fit visiter sa maison. C'était confortable, décoré avec goût. Ils se prirent une douche à deux,  s'essuyèrent, et s'allongèrent sur le grand lit. Ils firent l'amour jusqu'à la nuit tombante. Ensuite, ils se rhabillèrent, et le garçon repartit pour le service du soir. Avant de se quitter, il sembla réfléchir un moment et me dit :
« Si tu as envie, on peut la prendre ensemble la fille !
-  Ok je lui proposerai ça comme ça.
-  Tu m'appelles quand tu veux. Bye !
-  Ok Bye ! »

Guillaume regagna son appartement. Quelle journée ! Il se servit un scotch, avec deux glaçons, et se prit un camembert dans le frigo ! Il adorait le fromage. Il déboucha une bouteille de Juliénas, et se planta devant  la télé. Corinne Touzet, en commissaire, était assez crédible, mais la paire de seins qu'elle ne cherchait pas à dissimuler, lui rappela Liesse, et son décolleté. Deux rencontres pareilles la même journée.... Il dormit comme un loir. Le Samedi il avait rendez vous avec un copain au Touquet. Le lendemain Dimanche, il fit un peu de décrassage en vélo. L'après midi il fit un peu de lecture et  se rendit à la piscine. Il aimait beaucoup la piscine. Il aimait bien nager, et il matait les mecs et les filles aussi, mais surtout les mecs, avec leurs slips bien remplis. Il avait fait beaucoup de rencontres à la piscine. D'ailleurs, le maître nageur, il le « voit » encore de temps en temps.

Le lundi matin, Guillaume retourna au bureau, pressé de retrouver Liesse. Elle arrivait toujours très tôt, elle était là. Un sourire comme d'hab. Une poignée de main, Un mot gentil du genre « vous avez passé un bon Dimanche ?» et puis c'est tout. Il se sentit frustré. Mais il prit le parti de la laisser venir. Il n'était pas du genre à pleurer et se languir de sa présence.

Le président les reçut en fin de matinée. Il venait de recevoir un fax de confirmation pour ce gros marché Anglais. Il était heureux, les félicita l'un et l'autre, décréta qu'ils faisaient une bonne équipe, et qu'ils pourraient renouveler l'expérience. (Sic) A ce moment, quand même, Liesse le regarda. Il y avait une lueur lubrique dans son regard vite détourné. Il la laisserait venir se répéta-t-il !! Il avait du mal à résister, mais il le fit. Ho ! Pas longtemps, le lendemain, pendant la pause de midi, elle entra dans son bureau, et sans détour lui demanda :
« Je ne voudrais pas passer pour une obsédée, mais vous avez revu le serveur ?
-  Oui, le soir même, on a fini ce qu'on avait commencé !
-  Mes compliments, quelle santé ! mais lui avez-vous parlé de moi ?
-  Bien sûr !
-  Et alors ?
-  Alors hé bien ce n'est pas si facile, c'est un garçon un peu timide avec les femmes, et il préfèrerait que ça se passe autrement.
-  C'est-à-dire ?
- Il préfèrerait que l'on se rencontre à trois. »
Le visage de Liesse, un instant préoccupé, s'éclaira tout d'un coup.
«  Mais bien sûr, je ne demande pas mieux, bien au contraire, j'avais quelques regrets de vous avoir demandé ce service, mais comme ça, je serai totalement libérée. Dites lui que je suis d'accord, et contente. »
Ce qu'il y avait de bien avec Liesse, c'est qu'elle était sans détours. Toujours droit au but, pas de chichis ni de fausse pudeur, elle assumait.
Avec la bénédiction de leur direction, ils firent quelques sorties ensemble en clientèle. Le décolleté ravageur de Liesse faisait forte impression. Elle lui déclara tout de go que s'il fallait coucher pour obtenir une commande, elle le ferait avec plaisir !! Jusqu'où va la conscience professionnelle !!
« Personne ne vous le demande. Contentez vous de coucher avec moi et ce sera parfait. » Eclats de rire.
« Encore faut il que vous soyez libre ! Vos soirées semblent très occupées ! 
 -  Ne vous fiez pas aux apparences, je n'en fais pas plus que vous, vous êtes mariée, moi pas !
-  Je suis mariée, oui, mais mon mari ne me touche pas souvent, on dirait que je lui fais peur !
-  il n'est peut être pas en bonne santé, ou peut être a-t-il des soucis....
-  Il doit y avoir quelque chose, mais il refuse de m'en parler.
-  Ce sont des problèmes inconnus chez les homos !
-  Pourtant, je suis toujours amoureuse, s'il me faisait l'amour, je ne chercherais pas ailleurs.
-  Peut être a-t-il une maîtresse ?
-  J'y ai pensé aussi, mais je ne le crois pas, encore que bien souvent il rentre tard, et n'a jamais d'explication........ Et il est toujours fatigué ! »
Guillaume songea en lui-même qu'il pouvait y avoir une autre alternative, mais il n'en parla pas.
« Finalement, je crois que je ne suis plus heureuse avec lui, et il ne l'est pas avec moi.
-  Divorcez et épousez-moi.
-  Epouser un homo, vous n'y pensez pas vraiment ? Je me vois mal imaginer à chaque instant que vous êtes dans les bras d'un autre homme !
-  Holà comme vous y allez !! Je travaille des fois, et des fois je sors avec ma secrétaire préférée. Le reste c'est en dehors du temps de travail !
-  Oui je me faisais une réflexion idiote. Mais au fait de secrétaire, vous avez déjà couché avec les autres ? Ou avec le patron ?
-  Joker ! mais non bien sûr, personne à part vous, ne m'a jamais remarqué.
-  Ils ne doivent pourtant pas être aveugles, moi je vous ai toujours trouvé beau garçon !
-  Dommage que vous ne me l'avez pas dit plus tôt, je me répète, mais cela aurait pu tout changer !
-  Ça n'aurait rien changé, vous êtes homo, vous le resterez.
-  Sans doute, mais je crois que tout le monde est homo, on le sait ou pas encore, mais un jour ça finit par débarquer ! »

Toutes leurs sorties furent émaillées de ce genre de discussions. Un après midi, un rendez vous leur fit faux bond. Ils se dirigèrent vers le Campanile le plus proche, et ils firent l'amour tout l'après midi. Liesse était une amoureuse insatiable. Elle était vive et heureuse, joyeuse dans l'amour, elle aimait ça, et n'avait pas honte de le dire. Elle se donnait totalement.
Durant le retour, elle lui dit simplement :
« Je suis heureuse que l'on se soit trouvés, j'adore faire l'amour avec vous. Vous êtes sensible, adroit, délicat, vous prenez soin de moi, vous savez me caresser, me parler, vous savez m'aimer. Quel dommage de réserver toutes ces qualités aux hommes !
-  Mais pas du tout, je suis avec vous,  et tous les homos ne sont pas des brutes bardées de cuir avec des fouets et des poings américains !
-  J'espère bien, mon mari est très doux aussi. Peut être un peu moins viril que vous, mais il a tout ce qu'il faut, je ne comprends pas pourquoi il ne veut plus de moi.
-  Je ne peux rien vous dire, Il est comment votre mari ?
-  Beau, blond, finement musclé, très cultivé, il a un bon job, il gagne bien sa vie, avec l'augmentation que vous allez demander pour moi, on pourra vivre comme des princes !
-  Toujours la plaisanterie aux lèvres, Liesse je vous adore.
-  Je le sais et j'en suis très heureuse. »
Les affaires marchaient bien. Liesse n'eut pas besoin de coucher pour faire le chiffre. Pourtant, Il sut qu'elle l'avait fait. Elle est revenue un matin toute décontenancée. A deux doigts de fondre en larmes.
« Je croyais qu'ils étaient tous comme vous. Mais je suis tombée sur un connard.
Un mec quasiment impuissant qui m'a reproché de ne pas savoir le faire jouir !
-  Je vous avais prévenue. 
« Des » comme moi ça ne court pas les rues. Pour vous remonter le moral, J'ai des nouvelles de François. (Le serveur) On pourrait se rencontrer chez lui vendredi ça vous irait ?

Pas de problème, je prendrai une demi-journée de RTT. Merci Martine, pour une fois que la RTT servira à quelque chose !
-  Oui vous avez bien raison, si c'est pour rentrer à la maison et manger la soupe à la grimace....
-  N'exagérez pas non plus ! Avez-vous déjà fait l'amour à votre mari avec autant de passion qu'avec moi ?
-  Non jamais !
-  Hé bien voilà, tout s'explique !
-  Non, il n'a qu'à me motiver. »

Le vendredi arriva. Pour masquer leurs absences, il partit dès le matin en clientèle, et Liesse quitta le bureau à 12h30 pour son après midi de RTT. Aucune de ses collègues ne soupçonna quoi que ce soit.

Quand elle arriva devant la porte de chez François, Guillaume était déjà là et l'attendait. Elle n'eut pas besoin de sonner, il lui ouvrit la porte. François se tenait un peu en retrait, et c'est vrai qu'il avait l'air impressionné. Liesse s'en rendit compte, et c'est avec beaucoup de douceur et son plus beau sourire qu'elle s'approcha de lui, et lui déposa un baiser sur le coin des lèvres. Il faisait encore lourd, et elle était légèrement vêtue. Son débardeur ne cachait rien de ses formes, et sa jupe était très courte. Elle avait de jolies cuisses musclées, superbement bronzées. Liesse était la séduction en personne.

Elle comprit tout de suite que François était intimidé. Elle comprit également que s'il y avait maladresse, la rencontre tournerait court. Liesse reçut le coup d'œil que  lui lançait Guillaume. Elle sortit dans le jardin, en pensant qu'ils avaient à faire entre eux. Liesse s'assit sur la balancelle, exposa son visage au soleil et ferma les yeux. Elle imaginait sans doute  qu'ils étaient en train de s'embrasser. Si elle avait tourné la tête, elle aurait pu effectivement les apercevoir dans l'ombre de la pièce. Elle défit ses chaussures, pour ne pas faire de bruit, et Guillaume la vit s'approcher dans le reflet de la porte fenêtre. François avait la tête renversée sur le canapé, son Jean était largement ouvert, et son sexe se dressait vers le ciel. Liesse le regardait comme s'il s'agissait d'un objet d'art. Ce n'en était pas loin. Liesse s'arrêta, surprise du spectacle. C'est vrai que le membre était impressionnant. Guillaume le prit dans sa bouche avec délicatesse. Elle s'approcha. Il la sentit venir, mais  continua la caresse avec application. Dans le plus grand silence, Liesse s'agenouilla à côté de lui. Il ne lâcha pas le sexe, mais fit signe à la jeune femme de le prendre en bouche à son tour. Elle n'eut pas besoin de se faire prier. Elle suça avec application, lécha les testicules, fit quelques aller et retours masturbatoires.  Amusé, Guillaume la regardait faire. Il pensait qu'elle ne se débrouillait pas si mal.

François avait ouvert un œil, il avait du sentir une différence, mais ne fit aucune réflexion, il sourit, et passa sa main sur la nuque de Liesse pour la caresser, ou pour la conserver au contact de son ventre. Pendant ce temps là, Guillaume s'était entièrement dévêtu, et il caressait l'opulente poitrine enserrée dans un soutien gorge de dentelle noire. Il fit sauter l'agrafe du soutien gorge, et les seins libérés lui emplirent les mains. Liesse était au paradis. Ce sexe immense dans sa bouche aux lèvres écartelées, et ses seins lourds supportés par les mains de son amant, elle avait rêvé de cette scène. François l'écarta doucement, et repris son sexe en main.
« Déshabille-toi, maintenant si tu veux »
Elle ne se fit pas prier, ça ne demanda que quelques secondes. Elle était nue des pieds à la tête, dans la demi-ombre de la pièce. Elle était magnifique de féminité.
François tendit une main vers elle et lui dit doucement :
« Viens, approche.... »Il s'allongea sur le tapis, et Liesse se mit à califourchon sur lui. Doucement elle approcha son entrejambe se sa bouche. Il le prit avec avidité, elle poussa un petit cri. Elle se pencha en arrière, Guillaume  la retint par les épaules. Elle n'avait pas pour autant perdu le sens de l'orientation, de la main derrière son dos, elle s'empara du sexe en érection, pour le branler doucement. François se dégagea  d'entre les cuisses de Liesse, et la dirigea vers son sexe dressé. Elle s'aida de la main pour le guider entre ses lèvres, et doucement se fit pénétrer. Elle parut surprise de sentir cette énorme chose en elle, mais, très doucement, elle finit par le prendre en entier. Elle resta un instant sans remuer, savourant les sensations nouvelles. Puis doucement, elle se mit à onduler, avec quelques grognements de plaisir. Guillaume entretenait son érection, et quand il sentit que c'était le bon moment, il écarta les fesses de la fille et plaça son gland à l'entrée du « petit trou ». Liesse laissa échapper un râle de plaisir. Elle n'essaya pas de se dégager. Après tout, c'était bien ce qu'elle était venue chercher. Il la pénétra avec une douceur infinie. Elle était parfaitement lubrifiée, et il n'y eut aucune douleur. Il sentit  la présence du sexe de François, la paroi qui les séparait était douce et ténue. Ils firent l'amour avec amour, trouvèrent  tout de suite à se synchroniser. Liesse paraissait adorer la position. Penchée en avant pour qu'il puisse pénétrer totalement, elle avait les seins qui frottaient le visage de François. Celui-ci n'avait jamais dû être dans une situation semblable. Liesse s'arrêta de bouger.
« Attendez un peu, essayez de vous retenir, je vous dirai, je voudrais que l'on jouisse tous les trois ensemble. Mais cela ne se passa pas comme ça. Les deux hommes  profitaient d'une superbe femme, et  ne tenaient pas à s'en séparer de sitôt.

François, allongé sur le dos était le mieux placé pour profiter de cette beauté que lui offrait la jeune femme. Il caressait avec douceur les seins superbement galbés, aux tétons dressés,  alors que Guillaume, la tenait par la taille, appréciant la rondeur des hanches, la finesse de la taille, le dos aux muscles délicatement dessinés, et la nuque à peine recouverte par cette coupe de cheveux « à la garçonne » qui lui allait si bien. Quelques fois, elle se redressait doucement pour se coller contre lui, et, dans cette position, il  pouvait à son tour caresser cette superbe poitrine offerte. Elle passait les bras derrière, et le tenant par le cou, se serrait contre lui. Dans cette position, totalement prise, elle se tenait cambrée au maximum, ce qui donnait à François, l'occasion d'admirer tout le buste de la jeune femme, et son ventre aux muscles apparents. Les conquêtes féminines de François se comptaient sur les doigts d'une main. Autant le premier garçon venu pouvait lui procurer des sensations, qu'une femme le  laissait habituellement de glace. Peut être n'avait- il pas pris le temps de détailler à quel point une femme pouvait être belle et séduisante.

En regardant Liesse, il ressentait des impressions inconnues. Caresser les formes offertes, respirer le parfum exhalé de son corps amoureux, soupeser le poids de ses seins, tout cela était nouveau pour lui, et le transformait littéralement. L'effet était sensible, et son érection devint maximum. Liesse dû le sentir car elle laissa échapper un murmure de satisfaction. Puis tout alla très vite, le plaisir lui vint  violemment. Elle ne pouvait plus maîtriser son plaisir, elle explosa plusieurs fois de suite, bruyamment, dans des spasmes qui donnaient à son corps encore plus d'érotisme. Les orgasmes s'enchaînèrent. A ce moment, sans se consulter ils ne pouvaient plus retenir leur folie, et ils  se laissèrent  aller, à de longs spasmes interminables, jusqu'à ce que Liesse sombrât dans un semi coma de bonheur et de plaisir. Elle se laissa aller sans force, écrasa ses seins sur la poitrine de François et ne bougea plus. Ce fut le calme après la tempête, Tous les trois, serrés,  ne bougeaient plus.

Liesse rentra chez elle un peu plus tard que d'habitude. Arrivée devant la maison, elle vit la voiture de Jullien prête à rentrer au garage. Jullien était rentré plus tôt qu'à l'accoutumée.
Liesse ne se démonta pas pour autant. C'est d'un air agressif que son mari l'accueillit.
« Où étais tu ? »
-  Hey, En voilà une tête ! Mon mari chéri est subitement jaloux ? »
Elle ne se forçait pas pour avoir l'air enjoué, c'est le contraire qui eût été bizarre.
« Je croyais que tu irais à la muscu, et que j'avais un peu de temps pour papoter avec mes amis. Si tu n'y es pas allé, il fallait me passer un coup de fil, je serais revenue plus tôt ! » Jullien ne répondit pas, il était de mauvaise humeur et ça se voyait. Liesse ne se démonta pas. Encore qu'elle trouvait que depuis quelques temps, il était plus souvent de mauvaise humeur.
« Ce n'est pas grave mon chou, je m'occupe de toi tout de suite »
Et ceci dit, elle revint avec un plateau, deux flûtes, une bouteille de champagne, et un petit ramequin d'olives.
« On arrose quoi ? » Dit-il méchamment
Le fait que tu es là de bonne heure et que j'en suis contente. J'ai passé une excellente journée, nous avons obtenu le marché sur lequel je travaille depuis des mois. Ça se fête non ?
-  Je pense que vous l'avez déjà arrosé ?
-  Très peu, je devais conduire pour rentrer, et je tiens à mon permis »
Jullien sembla se radoucir. Mais il rétorqua quand même :
« Tu sais bien que je ne bois pas d'alcool !
-  Oui je le sais, mais ce n'est pas de l'alcool, c'est du champagne ! »
Jullien daigna sourire, il se dérida un peu. Il était toujours séduit par le dynamisme de Liesse. Elle était inattaquable, et indémontable. Liesse c'était la joie de vivre. En plus, elle était très contente de sa journée, elle avait bien travaillé, bien déjeuné, bien fait l'amour, elle n'avait aucune raison de ne pas être heureuse. Aussi s'assit-elle tout contre Jullien, qui regardait un match de foot à la télé. Liesse reposa son verre, prit celui de Jullien, le déposa sur la table basse, et vint se blottir contre son mari.
«  Tu crois que c'est le moment ?
-  Bien sûr, tu n'as pas fait de muscu, donc tu n'es pas fatigué, donc tu vas m'aimer toute la nuit !!!
-  Ben voyons, pourquoi pas toute la semaine ?
-  Pourquoi pas en effet, je suis d'accord ! »
Il parvint à sourire. Il n'avait pas de prise sur la bonne humeur de la jeune femme. Celle-ci, en cherchant ses lèvres, commença à le caresser. Jullien ne se déroba pas.

Liesse nota tout de suite ce détail, et s'enhardit. Elle se rendit compte que ses caresses commençaient à produire leur effet. Elle défit sa ceinture, passa la main à l'intérieur, et mit à jour le sexe déjà tendu. Elle le regarda avec plaisir. Elle savait maintenant ce qu'elle pouvait attendre d'un superbe membre comme celui là. A la réflexion, il n'était pas moins viril que Guillaume, cela lui fit plaisir de le constater, on se demande pourquoi.

Quand il eut atteint le plus bel aspect, elle se pencha et l'avala jusqu'au fond de sa gorge. Elle commença une fellation qui étonna Jullien. Certes, ce n'était pas la première fois, mais là, il n'y avait plus d'hésitation, de timidité ou de crainte. Elle l'avait en bouche et le pompait avidement. Jullien se laissa aller, il adorait, déjà, il se retenait pour faire durer le plaisir. Puis n'y tenant plus, il essaya de se dégager de la bouche de Liesse, sachant qu'il allait exploser. Liesse se cramponna à lui, elle voulait aller jusqu'a  la conclusion, c'est évident. Jullien se laissa aller dans la bouche de Liesse. A sa grande surprise, il vit que Liesse avalait tout, ce qu'i n'était jamais arrivé.

Quand elle eut léché le bout jusqu'à la dernière goutte, elle reprit son souffle, elle regardait fixement le sexe encore dressé, et souriait.
« Tu m'étonneras toujours »
Liesse ne répondit pas. Machinalement elle mit un doigt dans sa bouche, et reprenant ses caresse, chercha à s'introduire entre les fesses de Jullien. C'est avec étonnement qu'elle sentit l'anus se détendre, et accepter la pénétration des premières phalanges.

 

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xxxx

 Suite

Par eve anne
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