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  • : Le blog d'eve anne, Madrid.
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Premiers Extraits

Rencontre en forêt

tn Foret

J’ai fait une sortie  hier soir en fin d’après midi, et je ne sais pas pourquoi, j’ai pris mon VTT plutôt que le vélo. Dans les chemins de la forêt j’ai été doublée plusieurs fois par le même gros 4x4.  J’ai eu l’impression que le mec voulait attirer mon attention. J’ai remarqué, au moment où il me doublait, qu’il ne portait rien, il était torse nu. Nos regards se sont croisés, Puis il est parti loin devant. Il faisait doux, pas de vent, la forêt sentait bon. . . . . . . . .

La Devise du Québec

tn parlement quebec

Québec hiver 1876, en fin de matinée le soleil donnait à la ville gelée, les mille feux du diamant. Le froid était vif et les passants emmitouflés étaient peu nombreux. Pourtant, sur le trottoir ensoleillé, un homme ne semblait pas ressentir de gêne à déambuler tête nue, normalement vêtu, ou plutôt anormalement vêtu dans l'air glacé. Il n'avait pas de gants, et son regard bleu était perdu dans le rêve où il flottait. Il tenait à la main un petit rouleau de papier, et ce feuillet enroulé faisait de lui l'homme le plus heureux de la terre..............................

Le Testament de Benjamin Briggs

tn 200501454

 

Les arbres du Square Victoria commençaient à dérouler leurs feuilles. Florane-Marie D'Auteuil avançait à pas légers le long de la bordure du trottoir de la rue du Square Victoria. Malgré le soleil qui avait embelli la journée, l'air était encore frais. Elle tenait bien fermé contre sa gorge le col de fourrure de son manteau d'hiver. Florane était la fille d'un diplomate  français décédé au cours de l'hiver dernier. Après un séjour de trois ans en Bavière. Elle vivait à Montréal depuis deux ans......................

Les Jours de Liesse.

tn Milani

Il faisait un temps superbe ce jour là. Dans la petite bourgade de Saint André, ce village touristique de Haute Provence près du lac du Castillon, la saison touristique était à peine commencée. Pourtant, il y avait pas mal de monde en ville, et déjà quelques nageurs courageux dans les eaux glacées. Pour certains c'était déjà les vacances, mais pour d'autres, le travail était encore d'actualité. Il faisait déjà chaud. Pourtant, le bourg est à neuf cents mètres d'altitude. Le soleil comme toujours dans cette région était de la partie. Derrière les baies vitrées des bureaux, les employés commençaient à souffrir de la chaleur. .
.


La Chapelle Saint Domice

tn amiens chapelle st domice

Depuis que Karen avait disparu, Adrianne vivait l'enfer.
Elles étaient amies de longue date, ce qui semblait être pour les autres une camaraderie d'adolescentes, était en réalité un grand amour partagé. Karen et Adrianne poursuivaient avec brio leurs études de médecine. L'une serait Sage femme, et l'autre voulait être gynéco. Elles n'en étaient pas encore là,  elles avaient encore quelques années à travailler comme des esclaves pour espérer arriver à quelque chose.

Noire d'écume

tn cadiz cate

Les voyages sont sûrement ce qui me motive le plus. Lorsque j'ai choisi de faire ce métier, je n'y avais pas pensé réellement, ou alors, ce n'était pas l'élément fondamental de mon choix. Et pourtant, c'est ce qui m'apporte le plus. J'adore voyager. Me rendre au pied levé dans telle ou telle ville, ou dans ce pays ou un autre, est pour moi le plus grand des plaisirs. Ce n'était pas à priori évident. Il faut apprendre à voyager, comme il faut apprendre l'envie de voyager

Le Chemin de Badajoz

tn Teresa

Teresa fatiguée, s’arrêta au bord de la route sur un petit refuge, à un kilomètre environ du carrefour de la route nationale,
à la sortie de Talavera de la Reina.   Elle hésita un moment avant de prendre une carte dans la boîte à gants. Elle était de mauvaise humeur. C’était un geste machinal, car en fait, elle connaissait bien la route. Mais en cette fin de journée, elle ne se sentait pas bien, ni dans son corps, elle avait froid, ni dans son esprit, elle était là à contrecœur.


L'infirmière d'Ambazac.


tn Ghylaine 9

Excusez moi de vous déranger, je m'appelle Ghylaine, et je suis infirmière à Ambazac. » Elle était un peu plus grande, très mince, les cheveux mi-longs, coiffés à la diable. Le maquillage assez discret, un rouge à lèvres  framboise, les sourcils très noirs, les paupières ombrées. Un grain de beauté sur la lèvre supérieure à gauche. Le premier examen était favorable. Ghylaine souriait, Laurence lui rendit son sourire.


Un douze Avril

tn Joelle et moi

Un 12 avril …. Oui c’était un 12 avril, je m’en souviens très bien, c’était le jour d’anniversaire de ma maman, et j’étais allée déposer une potée de tulipes sur sa tombe, des tulipes perroquets rouges et blanches, ses préférées. C’était la fin de l’après midi, à l’heure où le soleil, bas sur l’horizon, allonge les ombres, et colore la nature du vert jaune des feuilles naissantes, du bleu de ciel et de blanc nuages. Il faisait beau, il faisait doux. Sur l’autoroute il y avait peu de circulation ou du moins elle était fluide

Le Chaos de Targasonne

tn Pisc


Sur les hauteurs des Pyrénées-Orientales, la Cerdagne est un vaste plateau  ensoleillé, un encorbellement entre le mont du Carlit, et celui de Puigmal, tous deux culminants aux alentours de 3000 mètres. La Cerdagne est à une altitude de 1600 mètres en moyenne, et elle a la particularité d'être une région fertile, bien que de haute montagne, puisque l'on y récolte des céréales, du blé principalement. On y vient de Perpignan par la route qui monte à Font Romeu, ou par le côté Espagnol en traversant l'Andorre.

Le Coupe Chou

tn Le coupe chou 1

La Gare de Lyon à l’heure des grands départs, est habitée d’un esprit particulier. Peut être est-ce simplement la concentration des voyageurs en attente. C’est cette odeur particulière, faite d’humanité, d’ozone et de poussière. Ce grand espace qui fait face aux quais, animé de ses panneaux affichant les horaires, et les milliers d’yeux, levés vers les chiffres verts qu’ils ne semblent pas comprendre .Et puis ce sont tous ces jeunes avec sacs au dos, assis sur les murets des escaliers descendant au sous-sol .Ils fument, ils mangent d’énormes sandwiches, vident quantité de boîtes de bière ou de Coca. Ils dorment ou s’embrassent, l’amour des fois, se fout du décor .

La Mante


tn aigumidi

 Je la reconduisis à la porte. Les quelques pas qu'elle fit devant moi suffirent à provoquer mes plus secrètes fêlures. Sa démarche, ses bottines à hauts talons, son jean élimé aux fesses, ses fesses rondes perchées sur des jambes interminables, ce perfecto, qui était choisi sans doute uniquement pour mettre ses fesses en valeur, et cette chevelure de jais, coupée court, très bas sur la nuque, avec cette mèche savamment rebelle qu'elle remettait en place d'un mouvement de tête des plus étudié. Deux anneaux dorés apparaissaient alternativement au rythme de son pas décidé..Elle s'arrêta sur le palier, se retourna.

 

 Liesse 172

 IV

 

Nous avons passé tout l'après midi à papoter. J'ai été très heureuse d'avoir aimé Axelle, elle était remarquablement belle, joliment bronzée avec son teint de blonde. Toute nue, elle était la Vénus en personne. Donner ça en pâture à un mec, quel gâchis !
Liesse et Axelle se revirent souvent. Mais Liesse n'oubliait pas pour autant Guillaume. Elle avait besoin de lui, elle y pensait sans arrêt.
Axelle fit une demande en divorce.

Guillaume ne se contentait pas de lui faire l'amour, Il s'occupait d'elle. Il l'emmenait en voyage, lui faisait visiter des endroits qu'elle n'aurait jamais soupçonnés. Ils sortaient dans des boîtes d'homos, où elle n'avait jamais mis les pieds. Elle adora ça, l'ambiance, toutes ces filles ensemble, tous ces garçons se faisant des mamours, Elle et lui étaient l'exception. Les filles ne se gênaient pas pour la peloter au passage, lui mettre la main aux fesses, et toutes sortes de joyeusetés du même genre. Guillaume était soumis au même traitement.

Ils sont allés en vacances ensemble. Sur les plages naturistes d'IBIZA ils ont passé des moments fabuleux. Ils ont participé à quelques soirées de groupe, où Liesse n'a pu compter le nombre de filles qu'elle a embrassé, et le nombre de sexes durcis qui se sont serrés contre elle. Guillaume lui a tout appris de la tendance homo mâle. Il lui a montré sa collection de bijoux, c'est le nom qu'il emploie pour décrire tous ces objets sexuels qui existent. Une collection impressionnante de cocks-rings, certains étaient des présents gravés, dont un plaqué or, ces sortes d' alliances qui se portent autour du gland, ces épingles dont j'ai oublié le nom, qui pénètrent ans l'urètre en entourant le gland. Les chaînes avec des pinces, les harnais de cuir, enfin toute la panoplie du parfait homo.
Liesse avait toujours de la peine à quitter Guillaume. Il partait toujours en déplacement, Il était toujours aussi efficace. Quand il n'était pas là, elle passait la nuit avec Axelle. Elle l'avait avoué à Guillaume, qui avait déclaré :
« C'est un excellent choix, c'est une fille superbe. »
Mais même quand Axelle était là, elle pensait à lui. Curieusement, il ne parlait jamais de vivre définitivement avec elle. Elle savait que lors de ses déplacements, il voyait des garçons. Quelques fois il racontait. Elle n'eût plus jamais envie de revoir François ni personne. Pourtant elle aurait aimé qu'Axelle participe avec Guillaume.
Liesse savait que ce n'était pas bien, mais il n'y avait pas de possibilités de vivre autrement. Il survint un autre évènement inattendu. François appela Liesse, un soir.
Sans détours, il lui demanda si elle aimerait venir chez lui passer une soirée. Liesse fut surprise, Elle pensa tout de suite qu'elle allait accepter. Mais François compliqua les choses en ajoutant :
« Si Guillaume vous laisse venir évidemment. »
Avec Guillaume mêlé à la discussion, ça devenait plus difficile.
«Vous avez raison, je lui en parle. J'espère que je pourrai vous retrouver. »
Guillaume ne parut pas être opposé, il ne voyait vraiment pas, de quelle autorité il pourrait user pour empêcher Liesse de faire l'amour avec François si elle en avait envie. D'autant plus que François avait accepté l'année passée de la recevoir.
Liesse accepta l'invitation de François. La rencontre combla toutes les attentes de Liesse, qui se donna sans réserve à l'amour de François. Elle retrouva avec beaucoup de plaisir son sexe démesuré, et maintenant, il savait satisfaire une femme. Liesse ressentit même quelques douleurs heureusement vite disparues. Il faut dire aussi que plus de vingt cinq centimètres dans le ventre, il faut pouvoir l'accepter. Le sexe de François était proportionnellement aussi gros qu'il était grand. Les sensations étaient très fortes, et comme la première fois, elle eut plusieurs orgasmes. François faisait attention de préserver ses moyens. Il demanda ensuite à Liesse si elle aimerait le voir se masturber. Elle trouva la proposition saugrenue, mais ne refusa pas. D'ailleurs elle ne le regretta pas, C'était absolument excitant, et l'apothéose fut spectaculaire. Liesse n'avait jamais vu autant de sperme, jaillir avec autant de force. Ses seins en étaient totalement couverts.  Elle était très excitée. Elle lécha avec plaisir le sexe de François pour récupérer le reste de sperme. Elle  commença à se masturber, sans attendre que François lui en fasse la demande. Il la regarda faire en lui caressant doucement les seins, le ventre, le cou le visage... Liesse ne se sentait plus de désir, et pour la première fois de sa vie, elle en fut la première surprise, un jet puissant jaillit de son sexe en lui procurant un plaisir intense.
Elle eut du mal à récupérer. Cette fontaine inattendue lui avait consommé toutes ses forces. Elle s'excusa d'avoir trempé le lit à ce point. François avait été extrêmement surpris voire excité par la scène, et si Liesse n'avait pas demandé grâce, il l'aurait reprise avec fougue.
Quelques jours passèrent, Liesse ressassait tous les moments enivrants de sa vie actuelle.
Guillaume, François, Axelle....Que lui fallait il de plus ?
Elle était simplement heureuse de savoir encore faire la différence entre sa vie sentimentale mouvementée et sa vie professionnelle.
Et puis un matin, pour  Liesse,  ce fut la surprise. Alors qu'elle était généralement réglée à la minute près, cette fois ci, il ne se passa rien. Elle pensa tout de suite qu'elle était enceinte. Mais elle portait un  Stérilet, donc ce n'était a priori pas possible.
Elle prit rendez vous chez sa gynéco préférée. Il ne fallut pas longtemps pour découvrir que le stérilet avait disparu, Liesse l'avait perdu.
Oui, c'est vrai, il y a quelques temps, au cours de rapports, elle avait ressenti des douleurs particulières, c'était lors une rencontre avec François, particulièrement active. Elle pensa que François était allé trop loin, trop fort. D'ailleurs, les douleurs disparurent, même après les rapports suivants, avec Guillaume, elle n'avait ressenti rien d'autre que du bonheur.
S'ensuivit une longue discussion avec la dame, pour évoquer tout ce qu'une grossesse pouvait apporter comme joies mais aussi comme contraintes. La nouvelle était trop fraîche, elle décida qu'elle réfléchirait.
Tout au fond de son cœur, elle fut heureuse de cette nouvelle. Guillaume n'avait-il pas dit qu'il aimerait faire sa vie avec elle ? C'était l'occasion. Qu'allait-il en penser ? Nul doute qu'il allait être très heureux. Encore qu'il avait dit cela tout au début de leur relation, maintenant il pensait peut être différemment ? Pourtant, Liesse avait l'impression qu'ils étaient de plus en plus proches l'un de l'autre. Sans faire de grandes déclarations, un amour serein s'était installé entre eux. Liesse ne regrettait rien. Pour Axelle, ça sera différent, il y a de fortes chances pour qu'elle le prenne très mal, et ce serait la fin de leur liaison. François n'y était pour rien, elle n'avait passé qu'une soirée avec lui, et c'était en dehors des périodes de fécondité.
C'est Axelle qui fut choisie pour la première annonce de l'évènement.
« Mais c'est formidable » s'écria t elle, « J'espère que Guillaume sera content. En tout cas, s'il n'en veut pas, je veux bien être le père » dit elle dans un grand élan de joie. Liesse fut étonnée et heureuse de cette réaction et manifestation de joie. Sauf qu'elle avait dit : « Si Guillaume n'en veut pas.. » et Liesse n'avait pas songé une seconde à cette éventualité.
Elle se décida donc à brûler les étapes, et se prépara pour annoncer la nouvelle à Guillaume.
Elle choisit de le faire lors d'une soirée au coin du feu qu'ils avaient préparée dans la maison de Guillaume. Liesse avait pour l'occasion préparé un repas savoyard, choisi des vins pour l'occasion, mis des bougies partout, C'était beau, c'était chaud, ce serait une soirée importante dans leur relation.
Elle ne pensait pas si bien dire. Elle apprit la nouvelle à Guillaume. Peut être qu'elle s'y est mal prise, en tout cas la réaction de Guillaume fût des plus inattendues.
« Ce cochon de François, il te saute une fois tous les ans, et il te met enceinte ! 
-  Mais Guillaume, ce n'est pas François, ce n'est pas possible, il s'agit de ton enfant, de notre enfant, les dates en sont la preuve !
-  Les dates, les dates, je n'y crois pas ! Elles ne sont pas gravées dans le granit ! N'essaie pas de me faire endosser la paternité.
-  Mais Guillaume....
-  De toute façon, tu ne vas pas le garder ? Quand c'est fait tout de suite, ce n'est rien du tout ! »
Liesse sentait monter en elle une colère violente. C'était le premier accroc de sa liaison avec Guillaume.
«  Mais enfin, tu n'avais pas de contraceptif ? Tu m'as mené en bateau tout le temps alors ?
-  Tu ne comprends pas, je peux tout expliquer. Et si tu ne me crois pas, on peut aller voir le médecin ensemble !
-  Ne perds pas ton temps, n'essaie pas de te prouver quoique ce soit, ce n'est pas utile, puisque tu vas le faire passer »
Le faire passer ? Alors qu'elle aurait tant voulu que Jullien la mette enceinte. Elle y était parvenue avec un homme qu'elle aimait passionnément.....
C'était le mot de trop. La colère de Liesse s'écroula, et fit place à une résolution glaciale.
« Guillaume, je ne t'ai pas menti. Je garderai cet enfant, que tu le veuilles ou non. Réfléchis, et rappelle-moi si tu changes d'avis. Sinon je ne te reverrai plus. »
Ceci étant dit, Liesse reprit son manteau, reprit sa voiture, et reprit le chemin de son appartement. Arrivé chez elle, abasourdie, elle n'eut même pas la force de pleurer.
« Mais quel con ! Mais pour qui se prend-il ? »
Dans son esprit, la chose était entendue, elle savait que dès à présent elle serait seule.
Elle prévint Axelle le lendemain.
« Je ne suis pas étonnée, si les hommes étaient honnêtes, ça se saurait ! Mais s'il n'en veut pas, moi je veux bien m'en occuper avec toi. »
Solidarité féminine ? Non de l'amour, simplement.
Le lendemain, Liesse demanda une entrevue avec le directeur de l'usine.
«Que me vaut ce plaisir de vous voir en tête à tête ? De bonnes nouvelles j'espère ! 
 -  Oui et non Monsieur. Malgré tout le plaisir que j'ai à travailler pour vous, je dois vous donner ma démission.
- Ce n'est pas possible ! Que se passe t il ? Vous avez des problèmes d'argent ?
-  Non Monsieur, c'est bien pire que ça !
-  Je vous écoute.
-  Je ne veux pas vous importuner avec mes histoires, mais je vais avoir un bébé, et je ne peux rester ici.
- Un bébé ? Excusez-moi, mais à l'âge que vous avez, généralement c'est une bonne nouvelle !
-  Je le croyais aussi, mais le père ne veut pas reconnaître l'enfant.
-  Ha ! Il ya des salauds partout. A sa place, je vous ferais des enfants rien que pour être sûr de vous garder !
-  Merci, j'ai peut être mal choisi ! » Elle trouva le courage de sourire à cette évocation.
« Asseyez vous, reprenez vos sens, et racontez moi tout.
-  Je vous ai dit l'essentiel.
-  Mais le père, c'est qui, je le connais ?
-  Oui monsieur, c'est Guillaume !
-  Guillaume ? Mais tout le monde dit qu'il est homo !
-  Oui, je sais, mais c'est surtout un bon amant, et j'étais heureuse avec lui.
-  Que puis-je faire pour vous ?
-  Me laisser partir le plus tôt possible, je ne tiens plus à le fréquenter, et ça serait gênant pour le travail.
-  Oui, je le conçois. Avez-vous de la famille par ici ?
-  Non, aucune, ma famille est du sud est, mais moi je n'y ai jamais vécu.
-  Laissez-moi réfléchir quelques temps. En attendant vous allez continuer à
travailler pour moi, mais à domicile. Axelle sera votre interface. »

En prononçant ces mots, il sourit de toutes ses dents et déclara :
« Le choix d'Axelle est une pure coïncidence évidemment.  C'est curieux, votre liaison avec Guillaume est passée inaperçue, alors que tout le monde connaît celle que vous avez avec Axelle. Les gens parlent beaucoup !
-  Et disent souvent n'importe quoi.
- Ce qui importe, c'est que votre travail soit fait et bien fait. Je vais arranger votre poste pour que vous puissiez travailler le temps de vous retourner. Je n'ai pas l'intention de vous perdre. »
Liesse s'approcha et l'embrassa sur la joue. Monsieur Demartin n'en revint pas, et devint rouge comme une tomate.
Monsieur Demartin trouva la solution. Il proposa à Liesse de s'installer à Anglet, là où il y avait une agence de la société. Et il ferait revenir la jeune femme qui est en poste là bas et qui ne s'y plait pas. Liesse accepta. Personne ne fut mis au courant, excepté Axelle bien évidemment. Ce n'était pas grave, Guillaume faisait tout pour l'éviter. Elle crut pendant quelques temps qu'il allait se manifester. Ils s'entendaient jadis tellement bien. Mais il ne le fit pas. Liesse organisa donc son déménagement. Axelle décida qu'elle accompagnerait Liesse, pour « s'occuper d'elle ». Liesse était plutôt contente, et le Directeur n'y vit aucun inconvénient, il la remplacerait sans difficultés.
Le déménagement ne posa aucun problème. Le seul qui eut un gros cafard de la voir partir, fût le patron de la boîte, qui écourta les adieux pour ne pas laisser voir sa tristesse, ou peut être plus.
Elles s'installèrent toutes les deux à Saint Jean de Luz, dans un bel appartement avec vue sur la mer. Elles s'habituèrent très vite. Vivre avec Axelle ne posa aucun problème. Axelle avait ce don de savoir anticiper la conduite à tenir. Elle ne fut jamais un poids pour Liesse, elle s'occupait de tout, et liesse se laissa chouchouter sans résister. L'amour que la jeune Axelle éprouvait envers Liesse était sincère, et très intense. Elle veillait à tout, elle était son chien de garde. Malheur à qui aurait osé dire un mot de travers à sa bien aimée. De la société, elle avait des nouvelles par le patron directement, qu'elle avait au téléphone tous les jours. Si elle oubliait, c'était lui qui appelait. Monsieur Demartin était amoureux de Liesse, mais comme cet amour était sans avenir, il ne se déclara jamais. Seule Liesse s'en rendit compte, mais n'en parla à personne. Le bébé montra son nez quelques mois plus tard. Bien sûr, Axelle assista Liesse dans ces moments douloureux. Bien sûr le bébé fut le plus beau bébé du monde. Les deux femmes étaient au summum de la joie, Liesse d'avoir fait l'enfant, Axelle de l'avoir « mis au monde » Nul doute que celui là serait chouchouté ! C'était un joli petit garçon de trois kilos et demi. Les deux femmes eurent beaucoup de plaisir à contempler le petit sexe du bébé, qui, proportionnellement n'était pas si petit que ça. Il ressemble à son père ironisait Liesse. J'espère qu'il sera moins con disait Axelle très pragmatique. Mais elle se reprenait vite. Elle était satisfaite des évènements. Grace à Guillaume, elle vivait un bonheur parfait avec Liesse.  Elles l'appelèrent Jérôme.
Axelle avait facilement trouvé du travail. Elle devint comptable au centre nautique de la ville. Elle était là en intérim, il y aurait des concours à passer. Une vie calme et sereine s'était installée. Jérôme grandissait bien, il était en bonne santé, Et Liesse commençait à retrouver ses formes. Sauf qu'elle allaita le bébé, c'est dire que les seins prirent une allure étonnante. Axelle était émerveillée. Pour elle c'était la première fois qu'elle se sentait aussi heureuse. Elle alla jusqu'à goûter le lait maternel, et il fallut lui retirer le sein de la bouche, tant elle y prenait goût.
Puis un beau jour, liesse reçut un coup de fil. C'est Axelle qui décrocha. Le « allo » enjoué d'Axelle fut suivi d'un long silence. Puis elle tendit le téléphone à Liesse en disant :
"C'est un certain François. Il prétend que tu le connais bien, et il voudrait te voir. Liesse prit le téléphone, et commença une conversation. Axelle devenait de plus en plus inquiète au fur à mesure que Liesse se détendait. Elle comprit que l'homme avait demandé à venir la visiter.
« C'est qui ce François ?
-  C'est un ami de Guillaume.
-  Un pédé lui aussi ?
-  Oui, un pédé, on peut dire ça comme ça.
-  Et tu le connais bien ?
-  Oui, très bien, »
Et le sourire qu'elle avait en disant ces mots, glaça le sang d'Axelle.
« Tu as l'air heureuse, tu as été sa maîtresse ?
-  Nous avons fait l'amour quelques fois.
-  Et tu me dis ça comme ça, tu ne m'en as jamais parlé, Guillaume le savait ?
-  Forcément, il était là aussi.
-   QUOI ?..................... Tu as fait l'amour aux deux en même temps ?
- Ce sont eux qui m'ont fait l'amour en même temps...... et j'ai bien aimé.
Axelle baissa la tête, alla s'enfermer dans la salle de bain, et se mit à pleurer. Une ou deux heures après, Liesse la supplia d'ouvrir la porte. Tu es bête de te mettre dans cet état pour des bêtises, c'est du passé. Je l'ai fait par curiosité parce que Guillaume m'avait laissé entendre qu'il était « super bien monté »
-  Et alors ?
-  Connaissant les attributs de Guillaume, j'étais très curieuse de voir ce que lui, il entendait par « super bien monté »
-  Et alors ?
-  Alors, c'est très impressionnant, et très douloureux aussi. Il m'a décroché le stérilet !
-  Je te fais grâce des détails.
-  Je t'en parle parce que tu as amorcé la conversation. Mais si tu es intéressée, il ne demandera pas mieux de te faire l'amour, il ne résistera pas à une super nana comme toi !
-  Manquerait plus que ça, tu sais que rien que le fait d'y penser me donne la nausée. Je ne suis pas portée sur le sexe des hommes.
-  Comme tu voudras.
-  Jure-moi que tu ne feras plus l'amour avec lui !
-  Je ne jure de rien. Si je dois un jour prochain faire l'amour avec un homme, j'aime autant que ce soit avec lui.
-  Il n'est quand même pas le père de Jérôme ?
-  Non, c'est certain. Mais c'est un très bon amant, sûrement le meilleur dont on puisse rêver.
-  Très bien, préviens-moi, que j'ai le temps de faire mes valises.
-  Ne sois pas idiote. Faire l'amour, ce n'est pas le bout du monde. Ce n'est qu'un plaisir, que ce soit avec une femme ou un homme, c'est pareil.
-  Ok, si c'est pareil tu te passeras de moi. Va retrouver ton pédé de copain, et moi je m'envoie en l'air avec le premier con qui passe. »


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 Suite

Par eve anne
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