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  • : Le blog d'eve anne, Madrid.
  • : Le blog qui fait plaisir

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Premiers Extraits

Rencontre en forêt

tn Foret

J’ai fait une sortie  hier soir en fin d’après midi, et je ne sais pas pourquoi, j’ai pris mon VTT plutôt que le vélo. Dans les chemins de la forêt j’ai été doublée plusieurs fois par le même gros 4x4.  J’ai eu l’impression que le mec voulait attirer mon attention. J’ai remarqué, au moment où il me doublait, qu’il ne portait rien, il était torse nu. Nos regards se sont croisés, Puis il est parti loin devant. Il faisait doux, pas de vent, la forêt sentait bon. . . . . . . . .

La Devise du Québec

tn parlement quebec

Québec hiver 1876, en fin de matinée le soleil donnait à la ville gelée, les mille feux du diamant. Le froid était vif et les passants emmitouflés étaient peu nombreux. Pourtant, sur le trottoir ensoleillé, un homme ne semblait pas ressentir de gêne à déambuler tête nue, normalement vêtu, ou plutôt anormalement vêtu dans l'air glacé. Il n'avait pas de gants, et son regard bleu était perdu dans le rêve où il flottait. Il tenait à la main un petit rouleau de papier, et ce feuillet enroulé faisait de lui l'homme le plus heureux de la terre..............................

Le Testament de Benjamin Briggs

tn 200501454

 

Les arbres du Square Victoria commençaient à dérouler leurs feuilles. Florane-Marie D'Auteuil avançait à pas légers le long de la bordure du trottoir de la rue du Square Victoria. Malgré le soleil qui avait embelli la journée, l'air était encore frais. Elle tenait bien fermé contre sa gorge le col de fourrure de son manteau d'hiver. Florane était la fille d'un diplomate  français décédé au cours de l'hiver dernier. Après un séjour de trois ans en Bavière. Elle vivait à Montréal depuis deux ans......................

Les Jours de Liesse.

tn Milani

Il faisait un temps superbe ce jour là. Dans la petite bourgade de Saint André, ce village touristique de Haute Provence près du lac du Castillon, la saison touristique était à peine commencée. Pourtant, il y avait pas mal de monde en ville, et déjà quelques nageurs courageux dans les eaux glacées. Pour certains c'était déjà les vacances, mais pour d'autres, le travail était encore d'actualité. Il faisait déjà chaud. Pourtant, le bourg est à neuf cents mètres d'altitude. Le soleil comme toujours dans cette région était de la partie. Derrière les baies vitrées des bureaux, les employés commençaient à souffrir de la chaleur. .
.


La Chapelle Saint Domice

tn amiens chapelle st domice

Depuis que Karen avait disparu, Adrianne vivait l'enfer.
Elles étaient amies de longue date, ce qui semblait être pour les autres une camaraderie d'adolescentes, était en réalité un grand amour partagé. Karen et Adrianne poursuivaient avec brio leurs études de médecine. L'une serait Sage femme, et l'autre voulait être gynéco. Elles n'en étaient pas encore là,  elles avaient encore quelques années à travailler comme des esclaves pour espérer arriver à quelque chose.

Noire d'écume

tn cadiz cate

Les voyages sont sûrement ce qui me motive le plus. Lorsque j'ai choisi de faire ce métier, je n'y avais pas pensé réellement, ou alors, ce n'était pas l'élément fondamental de mon choix. Et pourtant, c'est ce qui m'apporte le plus. J'adore voyager. Me rendre au pied levé dans telle ou telle ville, ou dans ce pays ou un autre, est pour moi le plus grand des plaisirs. Ce n'était pas à priori évident. Il faut apprendre à voyager, comme il faut apprendre l'envie de voyager

Le Chemin de Badajoz

tn Teresa

Teresa fatiguée, s’arrêta au bord de la route sur un petit refuge, à un kilomètre environ du carrefour de la route nationale,
à la sortie de Talavera de la Reina.   Elle hésita un moment avant de prendre une carte dans la boîte à gants. Elle était de mauvaise humeur. C’était un geste machinal, car en fait, elle connaissait bien la route. Mais en cette fin de journée, elle ne se sentait pas bien, ni dans son corps, elle avait froid, ni dans son esprit, elle était là à contrecœur.


L'infirmière d'Ambazac.


tn Ghylaine 9

Excusez moi de vous déranger, je m'appelle Ghylaine, et je suis infirmière à Ambazac. » Elle était un peu plus grande, très mince, les cheveux mi-longs, coiffés à la diable. Le maquillage assez discret, un rouge à lèvres  framboise, les sourcils très noirs, les paupières ombrées. Un grain de beauté sur la lèvre supérieure à gauche. Le premier examen était favorable. Ghylaine souriait, Laurence lui rendit son sourire.


Un douze Avril

tn Joelle et moi

Un 12 avril …. Oui c’était un 12 avril, je m’en souviens très bien, c’était le jour d’anniversaire de ma maman, et j’étais allée déposer une potée de tulipes sur sa tombe, des tulipes perroquets rouges et blanches, ses préférées. C’était la fin de l’après midi, à l’heure où le soleil, bas sur l’horizon, allonge les ombres, et colore la nature du vert jaune des feuilles naissantes, du bleu de ciel et de blanc nuages. Il faisait beau, il faisait doux. Sur l’autoroute il y avait peu de circulation ou du moins elle était fluide

Le Chaos de Targasonne

tn Pisc


Sur les hauteurs des Pyrénées-Orientales, la Cerdagne est un vaste plateau  ensoleillé, un encorbellement entre le mont du Carlit, et celui de Puigmal, tous deux culminants aux alentours de 3000 mètres. La Cerdagne est à une altitude de 1600 mètres en moyenne, et elle a la particularité d'être une région fertile, bien que de haute montagne, puisque l'on y récolte des céréales, du blé principalement. On y vient de Perpignan par la route qui monte à Font Romeu, ou par le côté Espagnol en traversant l'Andorre.

Le Coupe Chou

tn Le coupe chou 1

La Gare de Lyon à l’heure des grands départs, est habitée d’un esprit particulier. Peut être est-ce simplement la concentration des voyageurs en attente. C’est cette odeur particulière, faite d’humanité, d’ozone et de poussière. Ce grand espace qui fait face aux quais, animé de ses panneaux affichant les horaires, et les milliers d’yeux, levés vers les chiffres verts qu’ils ne semblent pas comprendre .Et puis ce sont tous ces jeunes avec sacs au dos, assis sur les murets des escaliers descendant au sous-sol .Ils fument, ils mangent d’énormes sandwiches, vident quantité de boîtes de bière ou de Coca. Ils dorment ou s’embrassent, l’amour des fois, se fout du décor .

La Mante


tn aigumidi

 Je la reconduisis à la porte. Les quelques pas qu'elle fit devant moi suffirent à provoquer mes plus secrètes fêlures. Sa démarche, ses bottines à hauts talons, son jean élimé aux fesses, ses fesses rondes perchées sur des jambes interminables, ce perfecto, qui était choisi sans doute uniquement pour mettre ses fesses en valeur, et cette chevelure de jais, coupée court, très bas sur la nuque, avec cette mèche savamment rebelle qu'elle remettait en place d'un mouvement de tête des plus étudié. Deux anneaux dorés apparaissaient alternativement au rythme de son pas décidé..Elle s'arrêta sur le palier, se retourna.

 

                              

 

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XVIII- Chrysalide
 

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Celui qui baise la rose épouse l'épine.

Jean Dypréau

                                          Notre sortie de ce dimanche se passa très bien, il a fait beau sans trop de chaleur, nous avons fait près de 110 km, avec quelques côtes, mais il n’y avait pas de vent. Nous avons tous fait notre part du travail, l’entente était parfaite. Christian a bien roulé, Il a fait la connaissance d’Henri, et apparemment ils se sont plus. Marie-No était en super forme, elle est arrivée fraiche comme une rose. Je pense souvent à tous les gens qui ne connaissent pas ce plaisir de parcourir la nature à vélo. Et quand on est en groupe, c’est tellement agréable. Au retour, nous nous sommes retrouvées toutes les deux dans notre baignoire préférée. Je la regardais en face, avec les tétons à fleur d’eau, et les cheveux mouillés d’avoir fait le dauphin, et mis quantité d’eau par terre. J’étais heureuse, l’eau me délassait, j’étais bien, et pourtant il fallait que je lui dise ce qui me serait peut être le plus difficile :
«J’ai réfléchi à un tas de choses en pédalant ce matin.
-Oui mon amour ?
-Si tu le souhaites, je peux aller habiter chez mes parents, pour que Jean-Marc reste avec toi, durant ce mois et sa perm libérable. Ça vous donnerait deux mois pour vous connaître. Et décider de ce que vous ferez par la suite.
-Tu ferais ça ?
-Si je te le propose..
-Et nous ?
-On se verra chez moi, ou en forêt comme tu voudras, ou pas du tout si tu ne veux pas jouer à la femme infidèle ?
-Mais que vont dire tes parents ?
-Ma mère ne dira rien, elle ne dit jamais rien, et mon père t’aime trop pour te critiquer.
-Si je m’attendais à ça, je n’y avais jamais pensé. Et pourquoi n’irais-tu pas vivre avec Christian ?
-Je ne suis pas encore décidée, et j’ai besoin de toute ma sérénité pour mon travail. Si je repique une crise à cause d’un poil de moustache, je perdrais mon boulot, et j’en ai besoin, et ça me plait.
-Ok, j’en parle demain à Monsieur, il sera détendu d’avoir vu sa maman, mais je pense qu’il va refuser.
-Il n’y a pas de raison, si vous habitez ensemble, vous ne vous quitterez plus de la journée. En plus, il peut trouver du boulot ici, si vous voulez prolonger l’expérience.
-Tu as raison, mais je ne sais comment lui dire.
Dis lui que tu m’as virée parce que je devenais trop collante. Et trop exigeante. Et surtout trop entreprenante ! ça te donnera l’occasion de confirmer que tout ce que dit la rumeur n’est que médisance. Et que tu en as marre etc.… etc.… -J’aurai du mal à prononcer des mensonges pareils.
-Tu veux être une femme comme les autres, alors il faut savoir mentir comme les autres, et tromper comme les autres. Tu as raison mon chat. Je t’adore. On va en ville se faire une pizza ?
-Avec plaisir. » Le lendemain très tôt, je repartais à Paris. Dès mon arrivée je fus prise en main par Simone « la cheffe ». « On va essayer de transformer notre essai. Tu vas prendre le bureau de Dominique, qui nous quitte pour son congé de maternité, et prendre aussi sa rubrique sur le prêt-à-porter. Voilà, tu n’as plus qu’à t’éclater. Bien sûr, tu conserves le photographe et la secrétaire. Le salaire suivra bien entendu !! » J’étais tétanisée de plaisir. C’était une marque de confiance énorme. Je mis un grand moment avant de réagir. Puis je me décidai : « Je peux vous embrasser ?
-Bien sûr, mais pas sur les lèvres, j’ai du rouge qui tâche !
-Bon, pas sur les lèvres.
-Pour cette fois ci. » Je relevais la tête, le sourire mélangé au regard, me dirent que ce n’était pas innocent. Certes, elle n’était plus toute jeune, mais c’était encore « une belle femme » avec une énorme poitrine, et une élégance qui ne devait rien à personne. Je fus troublée, mais la satisfaction l’emporta. Je me rendis « chez »Dominique, qui me consacra sa journée en explications. Et avant de partir, elle me glissa à l’oreille : « Je suis contente que ça tombe sur toi. Et tu peux être rassurée, je ne retravaillerai pas avant deux ou trois ans ! » C’était vraiment le jour le plus beau. J’appelais Marie-No pour la mettre au courant. Elle fut très réceptive à la joie que je lui transmettais. Et de lui demander :
« Alors tu as parlé à Monsieur ?
-Oui, il semble être chaud pour l’aventure, mais j’aurais voulu qu’il soit encore plus chaud !
-Ce n’est peut être pas un expansif.
-Bon, je rassemble mes affaires ce soir. J’espère que je ne laisserai rien traîner.
-Eve anne ?
-Oui ?
-Pas ce soir, demain, après demain, quand il sautera de joie !
-Je ne suis pas près de partir alors ! N’oublie pas que dans le scénario, tu me vires !
-Oui, bon, mais pas ce soir.
-Ok ma poule, ton chat ronronnera de plaisir. » Ce n’était pas de l’amour ça ? Quand je pense que ce mec boude une femme comme ça, c’est incompréhensible, ou alors il est Pédé. Je rentrais heureuse à la maison. Dans le frigo, Champagne et gâteau glacé aux framboises.
« He oui, une promotion ça se fête !
-A qui le dis-tu ! Tu te rends compte de la chance que j’ai ?
-Ce n’est pas de la chance, c’est parce que tu es super bonne. Moi je ne comprends rien aux participes passés, je ne risque pas d’en faire autant.
-Tu n’as pas besoin de ça. Tu aimes l’armée ?
-Oui, je m’y plais beaucoup.
-Alors, fais l’école d’officier !
-Tu crois que je peux ?
-Je pense que oui, tu iras voir Henri pour qu’il te le confirme.
-Oui, mais ça ne plaira sûrement pas à Monsieur.
-Si c’est le cas, ne t’emmerde pas avec lui. Un mec à qui on propose tout et qui ne veut rien, c’est un con.
-Oui tu as raison. » Le lendemain matin je retrouvais Christian dans le train. Je lui parlais de ma promotion, il en fut particulièrement heureux. Puis négligemment, il me dit :
«J’ai bien envie de prendre un appartement à Compiègne, le studio c’est vraiment trop petit pour deux !
-Pourquoi, tu invites un copain ?
-Non, une copine.
-Ha bon ! Mes compliments ! C’est sérieux ? C’est pour quand le mariage ?
-Quand elle sera décidée.
-C’est une période d’essai en quelque sorte.
-On peut dire ça comme ça.
-Et tu as une idée déjà sur un appart ?
-Oui, mais je voudrais que tu viennes le visiter avec moi.
-Je ne vois pas ce que je viens faire la dedans.
-Tu as beaucoup de goût, tu es une femme, ça m’aidera.
-Ok quand tu veux. » Et le soir, on alla visiter l’appartement. C’était au troisième dans un immeuble de quatre étages. Il faisait 80m² il y avait un grand balcon, deux chambres et une vue magnifique.
-Qu’en dis tu, tu crois que ça lui plaira ?
-Elle serait difficile, c’est superbe, très lumineux, et en très bon état.
-Je suis allé voir les voisins, ce sont des vieux, ils ne seront pas gênants.
-Détrompe-toi, les vieux sont sourds et ils mettent la télé à fond.
Je crois que………………………………………………….Tu as eu raison de ne pas m’attendre, Elle s’appelle comment ta copine ?
-eve anne, pourquoi ?
-Tu me fais marcher !
-Non, je te propose que l’on s’installe ici. Il y a de la place pour mettre deux lits jumeaux. Quand il y en aura un de trop, on l’enlèvera.
-C’est une proposition sérieuse ?
-Oui, pourquoi ?
-Parce que l’on va se séparer avec Marie-No, elle veut habiter avec son fiancé.
-Ha bon ? C’est nouveau ?
-Oui, il va être libéré. Incessamment.
-C’est bizarre, j’étais persuadé qu’elle préférait vivre avec une fille !
-Ben tu vois, il ne faut jamais se fier aux apparences, on peut facilement se tromper. C’est une belle femme, elle se fait draguer par tout le monde là bas !
-J’imagine, c’est vrai qu’elle a du chien ! Et elle pédale bien !
-C’est une très grande sportive. Elle est bonne en tout. (Je ne précisais pas ma pensée)
-Alors tu dis quoi ?
-Si je dis non, tu le prends quand même ?
-Evidemment, je finirai par trouver une femme qui voudra de moi, si je la supplie avec ferveur !
-Alors prends-le.
-Ok je le prends.
-Et tu me prends avec ?
-Si tu le demandes gentiment.
-Si je te supplie avec ferveur ?
-Alors là, je craque. » Il s’approcha de moi, et en un quart de seconde il m’embrassait avec force. J’y pris un plaisir intense.
«Finalement tu as raison, faut pas me demander mon avis. On emménage quand ?
-Le week end prochain.
-D’accord. Samedi, parce que dimanche je suis prise.
-Moi aussi. » Je rentrais à la maison, Marie-No était là.
« Je commençais à m’inquiéter.
-Il y a de quoi. Je viens d’accepter d’habiter avec Christian. Mais si ça ne te plait pas, j’annule tout de suite.
-Non, pas de problème, Jean-Marc a accepté aussi. Quand je lui ai dit que je te virais, il n’a plus hésité.
-C’est bien, les lesbiennes sont complètement tarées cette année. Elles se quittent au moment où elles s’aiment le plus et pour des mecs ! Faut le faire ! Je pense qu’il s’agit simplement d’une recherche d’identité. Si on n’aime pas, on n’est pas obligé d’en mourir.
-Tu as raison. Jean-Marc a admis ta version ! Il m’a dit que dorénavant, il se méfierait des racontars.
« Le mec qui veut une fille et qui ne peut pas l’avoir, raconte qu’elle est lesbienne, ça lui évite de passer pour un con. » m'a-t-il dit! 
-Voilà, il a tout compris. Toi lesbienne ? Faut pas déconner !
-Promets-moi un truc.
-Tout ce que tu veux.
-Que mec ou pas mec, on ne se quittera pas.
-C’est évident, on a inventé les forêts uniquement pour ça. Et le carrefour Elizabeth ne désemplit pas.
-Tu sais ça toi ?
-Toutes les filles le savent.
-Et tu y vas souvent ?
-J’y suis allée quelques fois,il y avait du beau monde, mais pas depuis que je suis avec toi. Je trouve que nous avons fait de gros progrès, nous nous sommes trouvé deux mecs absolument craquants, qui jureraient sur la tête de leur mère que nous ne sommes pas lesbiennes. Moi à leur place je penserais que c’est bizarre qu’aucune des deux ne soit avec un mec, mais bon, faut pas en demander de trop non plus.
-Tu as raison. » Notre installation résidence « Le Daguet » fut reculée d’une semaine pour je ne sais plus quelle raison. Mais je déménageais quand même de chez Marie-No, pour que Jean-Marc puisse s’y installer. Marie-No ne put retenir ses larmes quand elle me vit partir avec ma grosse valise.
Au journal, j’avais pris possession de « mon » bureau avec délices. J’avais une jeune secrétaire, pas farouche mais pas spécialement sexy. Elle travaillait la tête sur son clavier, et n’en sortait que si on la tirait de là. J’eus à faire à Simone presque quotidiennement. Elle avait un abord facile, et la façon dont elle s’adressait aux hommes comme aux femmes, prouvait qu’elle n’était pas fixée sur un genre plutôt que sur l’autre. Le mardi, elle me demanda si je voulais l’accompagner dans un petit bistro de l’avenue. Pas de problème, je l’accompagnais. Notre conversation vira tout de suite sur le confidentiel, elle me dit d’emblée qu’elle avait compris que j’étais pour les filles, à croire que je le portais réellement sur le visage.
« Non, me disait-elle. C’est la façon dont tu as croisé mon regard qui t’a trahie.
-Je ne fais pas d’effort pour me cacher.
-Bien sûr, et ce n’est pas moi qui t’en tiendras rigueur. A mon âge, j’ai appris à être plus libertine, et je vais là où le plaisir m’appelle. Je ne te cache rien, tu me plais beaucoup, je sais que pour une fille de ton âge, je suis un peu trop vieille et un peu trop enveloppée, mais je peux te faire du bien. Je connais bien les femmes, et jusqu’ici aucune ne l’a regretté. Je te dis tout de suite que je ne m’attache pas, je ne demande rien, je ne suis pas fidèle, j’aime le sexe point barre. Et il n’y a bien sûr aucune conséquence sur le travail, j’ai dépassé ce stade là.
-Je ne dis pas non, je vous trouve très belle femme, j’aime bien votre poitrine, mais je voudrais avant tout que l’on parle, j’ai besoin de conseils, je suis un peu paumée dans ma vie sentimentale. Mais je ne voudrais pas vous lasser avec mes histoires.
-Tu ne me lasseras pas. Mon penchant mère poule sera satisfait. On se prendra un après-midi « de formation ».
 Jean-Marc passa sa première nuit aux Biches, avec « sa femme » Je sus que Marie-No avait pris sur elle, mais que ce n’était pas encore ça. Mais elle était décidée à « y arriver ». Lui, il était heureux comme un pape, persuadé qu’il lui avait montré ce qu’était un bon amant. Il pouvait le croire, ce n’est pas Marie-No qui allait le contredire. Le dimanche suivant, il participa à notre sortie
« pédalatoire ». On trouva au camp des sablons un volontaire, qui, avec la Jeep de Marie-No, nous servit de voiture pilote. Nous étions six « pédaleus » et c’était déjà presque un peloton. Les deux garçons se rencontrèrent pour la première fois, et le courant passa très vite. Du même âge, de formation équivalente, tous deux sportifs éprouvés, de même niveau social, tout permettait de croire qu’ils deviendraient de bons copains. On avait de la chance, ça faisait plusieurs mois qu’il faisait beau le dimanche. Henri était fier, il avait avec lui ses poulains, et mon père était content d’être entouré de « ses filles » et de leur conjoints. Ce dimanche là, le parcours fut plus long, mais personne ne s’en plaignit. Et quand on revenait, on se faisait un pic-nic à l’orée de la forêt. Le samedi suivant j’apportais mon sac « au Daguet. » Conforama nous avait livré les lits, les armoires, le frigo et le reste, un minimum pour pouvoir se faire chauffer une pizza les yeux dans les yeux. Comme prévu, je dormis dans le lit d’à côté. Mais je dormis nue. Christian put me contempler à son aise, et comme je suis très exhibitionniste, (ça m’a coûté assez cher) je lus dans son regard qu’il appréciait énormément. Il en fit de même. Il était grand, assez musclé, les abdominaux biens dessinés. Et le sexe que je découvrais avec surprise. Bien sûr, il y avait tous ces poils qui me gênaient un peu, mais je m’attendais à quelque chose de très laid, et finalement cela allait parfaitement avec le reste du corps. Je ne me gênais pas pour regarder, il fallait que je m’habitue, mais je ne le touchais pas. Il se laissait contempler sans être gêné le moins du monde. Il semblait très fier de son physique et de son anatomie. Je l’avais vu bien sûr à la piscine, où déjà, son allure m’avait séduite. Mais il avait ce slip noir avec une bosse qui ne m‘avait pas renseigné sur ce que pouvait être sa virilité. Je trouvais que débarrassé de tout, il était très beau, il me plaisait beaucoup, et je ressentis les prémisses d’une sensation. Mais je n’étais pas encore prête, et je forgeais dans mon esprit un moyen de venir à lui sans « risque ». Quand je fus couchée et le drap remonté jusqu’aux yeux, il vint s’asseoir sur le bord du lit, et, glissant la main sous le drap, commença à me caresser. Il avait la main douce, et il s’y prenait bien. Mes seins étaient contents, les bouts tout droits en redemandaient sans cesse. Il me caressa ensuite le dos, la nuque, les fesses, Il osa mon entre cuisses qui s’ouvrit à ses caresses. J’étais toute à mon plaisir, concentrée sur mes sensations, je fermais les yeux, et quand je les rouvris, je vis son sexe dressé, grandi, tendu, bandé, ça doit être comme ça que l’on dit. Le gland était décalotté, il était rouge foncé. La peau était tendue, et l’on voyait les veines saillir. J’étais impressionnée par ce que je voyais. Je ne le touchais pas, je n’avais pas d’autre envie que de le regarder, mais je ne m’en détachais pas les yeux. Exactement comme le jour où, vers mes trois ans, je vis que mon petit cousin avait quelque chose en plus.
« He bien ? L’examen de passage est il réussi ?
-Tout à fait. Je te trouve très beau. Tu es exactement l’homme que je voulais. Je suis très contente, et tu me caresses très bien.
-Mais tu sais, je peux faire mieux et plus !
-Je n’en doute pas, mais ne me force pas, c’est moi qui viendra. Laisse-moi m’habituer, laisse-moi apprendre. C’est la première fois, tout ceci est nouveau, il faut me croire, et ça me fait un peu peur. Et surtout, ne te moque pas de moi. Je ne m’attendais pas à ce que ce soit si gros, et j’ai peur d’avoir mal.
-Tu n’auras pas mal, tu auras bien. Je te le promets.
-Et tous ces poils, là, autour, c’est obligatoire ?
-Pas forcément, mais si on les rase, ça fait un peu homo !
-Pourquoi ? Tu en as déjà vu? Tu te montres à d’autres personnes ? Les nageurs se rasent, les coureurs se rasent, les body builders aussi, les femmes se rasent sous les bras, certaines se rasent le sexe parce qu’elles trouvent que c’est plus doux, plus sain, plus beau. Je ne vois pas à qui tu veux plaire en jouant les hommes des bois. Mais je ne t’oblige en rien. Je trouve que tu serais encore plus beau et plus viril !
-C’est vrai, pourquoi es tu épilée ? Ce sont les lesbiennes qui s’épilent ?
-Décidément, tu fais une fixation sur les lesbiennes ? Moi je m’épile pour les raisons que je viens de te dire. C’est plus joli, c’est plus sain, ça évite les odeurs, et puis je préfère. Si tu veux une femme à barbe, ça ne sera pas moi.
-Non, c’est vrai que tu es très belle comme ça, tu es sans défaut, et tu réagis bien. Je suis impatient, j’ai très envie de toi.
-Je t’ai dit que c’est moi qui viendrai.
-Oui, mais si tu ne sais pas ?
-Il me viendra bien une idée ! » En réalité, je n’avais pas d’idée. Mais sentir le poids de ce malabar sur moi avec ce gros machin dans le ventre, je serai écrasée, empalée, je ne pourrai plus bouger, me sauver. Il me retiendra croyant me faire du bien, et je sais bien que ce n’est pas comme ça que j’aime jouir. S’il arrive à me faire jouir! Même quand j’ai pris le gode de Marie-Catherine je n’ai pas aimé. Mais je savais qu’il y avait quelqu’un qui saurait me dire comment m’y prendre. Je ne voulais pas gâcher ma relation avec Christian.



Ça demandera le temps qu’il faudra, mais j’y arriverai.




  Chrysalide G tn Chrysalide D 

 

Par eve anne
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