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  • : Le blog d'eve anne, Madrid.
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Premiers Extraits

Rencontre en forêt

tn Foret

J’ai fait une sortie  hier soir en fin d’après midi, et je ne sais pas pourquoi, j’ai pris mon VTT plutôt que le vélo. Dans les chemins de la forêt j’ai été doublée plusieurs fois par le même gros 4x4.  J’ai eu l’impression que le mec voulait attirer mon attention. J’ai remarqué, au moment où il me doublait, qu’il ne portait rien, il était torse nu. Nos regards se sont croisés, Puis il est parti loin devant. Il faisait doux, pas de vent, la forêt sentait bon. . . . . . . . .

La Devise du Québec

tn parlement quebec

Québec hiver 1876, en fin de matinée le soleil donnait à la ville gelée, les mille feux du diamant. Le froid était vif et les passants emmitouflés étaient peu nombreux. Pourtant, sur le trottoir ensoleillé, un homme ne semblait pas ressentir de gêne à déambuler tête nue, normalement vêtu, ou plutôt anormalement vêtu dans l'air glacé. Il n'avait pas de gants, et son regard bleu était perdu dans le rêve où il flottait. Il tenait à la main un petit rouleau de papier, et ce feuillet enroulé faisait de lui l'homme le plus heureux de la terre..............................

Le Testament de Benjamin Briggs

tn 200501454

 

Les arbres du Square Victoria commençaient à dérouler leurs feuilles. Florane-Marie D'Auteuil avançait à pas légers le long de la bordure du trottoir de la rue du Square Victoria. Malgré le soleil qui avait embelli la journée, l'air était encore frais. Elle tenait bien fermé contre sa gorge le col de fourrure de son manteau d'hiver. Florane était la fille d'un diplomate  français décédé au cours de l'hiver dernier. Après un séjour de trois ans en Bavière. Elle vivait à Montréal depuis deux ans......................

Les Jours de Liesse.

tn Milani

Il faisait un temps superbe ce jour là. Dans la petite bourgade de Saint André, ce village touristique de Haute Provence près du lac du Castillon, la saison touristique était à peine commencée. Pourtant, il y avait pas mal de monde en ville, et déjà quelques nageurs courageux dans les eaux glacées. Pour certains c'était déjà les vacances, mais pour d'autres, le travail était encore d'actualité. Il faisait déjà chaud. Pourtant, le bourg est à neuf cents mètres d'altitude. Le soleil comme toujours dans cette région était de la partie. Derrière les baies vitrées des bureaux, les employés commençaient à souffrir de la chaleur. .
.


La Chapelle Saint Domice

tn amiens chapelle st domice

Depuis que Karen avait disparu, Adrianne vivait l'enfer.
Elles étaient amies de longue date, ce qui semblait être pour les autres une camaraderie d'adolescentes, était en réalité un grand amour partagé. Karen et Adrianne poursuivaient avec brio leurs études de médecine. L'une serait Sage femme, et l'autre voulait être gynéco. Elles n'en étaient pas encore là,  elles avaient encore quelques années à travailler comme des esclaves pour espérer arriver à quelque chose.

Noire d'écume

tn cadiz cate

Les voyages sont sûrement ce qui me motive le plus. Lorsque j'ai choisi de faire ce métier, je n'y avais pas pensé réellement, ou alors, ce n'était pas l'élément fondamental de mon choix. Et pourtant, c'est ce qui m'apporte le plus. J'adore voyager. Me rendre au pied levé dans telle ou telle ville, ou dans ce pays ou un autre, est pour moi le plus grand des plaisirs. Ce n'était pas à priori évident. Il faut apprendre à voyager, comme il faut apprendre l'envie de voyager

Le Chemin de Badajoz

tn Teresa

Teresa fatiguée, s’arrêta au bord de la route sur un petit refuge, à un kilomètre environ du carrefour de la route nationale,
à la sortie de Talavera de la Reina.   Elle hésita un moment avant de prendre une carte dans la boîte à gants. Elle était de mauvaise humeur. C’était un geste machinal, car en fait, elle connaissait bien la route. Mais en cette fin de journée, elle ne se sentait pas bien, ni dans son corps, elle avait froid, ni dans son esprit, elle était là à contrecœur.


L'infirmière d'Ambazac.


tn Ghylaine 9

Excusez moi de vous déranger, je m'appelle Ghylaine, et je suis infirmière à Ambazac. » Elle était un peu plus grande, très mince, les cheveux mi-longs, coiffés à la diable. Le maquillage assez discret, un rouge à lèvres  framboise, les sourcils très noirs, les paupières ombrées. Un grain de beauté sur la lèvre supérieure à gauche. Le premier examen était favorable. Ghylaine souriait, Laurence lui rendit son sourire.


Un douze Avril

tn Joelle et moi

Un 12 avril …. Oui c’était un 12 avril, je m’en souviens très bien, c’était le jour d’anniversaire de ma maman, et j’étais allée déposer une potée de tulipes sur sa tombe, des tulipes perroquets rouges et blanches, ses préférées. C’était la fin de l’après midi, à l’heure où le soleil, bas sur l’horizon, allonge les ombres, et colore la nature du vert jaune des feuilles naissantes, du bleu de ciel et de blanc nuages. Il faisait beau, il faisait doux. Sur l’autoroute il y avait peu de circulation ou du moins elle était fluide

Le Chaos de Targasonne

tn Pisc


Sur les hauteurs des Pyrénées-Orientales, la Cerdagne est un vaste plateau  ensoleillé, un encorbellement entre le mont du Carlit, et celui de Puigmal, tous deux culminants aux alentours de 3000 mètres. La Cerdagne est à une altitude de 1600 mètres en moyenne, et elle a la particularité d'être une région fertile, bien que de haute montagne, puisque l'on y récolte des céréales, du blé principalement. On y vient de Perpignan par la route qui monte à Font Romeu, ou par le côté Espagnol en traversant l'Andorre.

Le Coupe Chou

tn Le coupe chou 1

La Gare de Lyon à l’heure des grands départs, est habitée d’un esprit particulier. Peut être est-ce simplement la concentration des voyageurs en attente. C’est cette odeur particulière, faite d’humanité, d’ozone et de poussière. Ce grand espace qui fait face aux quais, animé de ses panneaux affichant les horaires, et les milliers d’yeux, levés vers les chiffres verts qu’ils ne semblent pas comprendre .Et puis ce sont tous ces jeunes avec sacs au dos, assis sur les murets des escaliers descendant au sous-sol .Ils fument, ils mangent d’énormes sandwiches, vident quantité de boîtes de bière ou de Coca. Ils dorment ou s’embrassent, l’amour des fois, se fout du décor .

La Mante


tn aigumidi

 Je la reconduisis à la porte. Les quelques pas qu'elle fit devant moi suffirent à provoquer mes plus secrètes fêlures. Sa démarche, ses bottines à hauts talons, son jean élimé aux fesses, ses fesses rondes perchées sur des jambes interminables, ce perfecto, qui était choisi sans doute uniquement pour mettre ses fesses en valeur, et cette chevelure de jais, coupée court, très bas sur la nuque, avec cette mèche savamment rebelle qu'elle remettait en place d'un mouvement de tête des plus étudié. Deux anneaux dorés apparaissaient alternativement au rythme de son pas décidé..Elle s'arrêta sur le palier, se retourna.

 

                              

 

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XXVI-Mélusine.
 

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Nous aimerons, n'est ce pas mon ange?
Tout comme aujourd'hui.

                                       Nous avions passé le réveillon de Noël en famille, tous les quatre, avec Maud et Guillemette. A part la guerre de position entre Chris et Maud, ce fut un bon moment.  Marie-No, elle, ne se gênait déjà plus pour me faire du pied sous la table. Le Lendemain de Noël, nous partîmes pour les sports d’hiver. Une seule semaine à Chamonix, seule station de Haute Savoie où l’on est sûr d’avoir de la neige au réveillon. Et il y en avait plus qu’il en fallait. Il y avait beaucoup de soleil aussi, et ce fut une semaine de plaisirs. Le mot n’est pas trop fort. Les garçons étaient des champions, et nous, les femmes, on skiait comme des débutantes. C’était seulement ce que l’on voulait faire croire. Ils partaient toujours pour faire des pistes noires, au Brévent, la Vallée Blanche, l’aiguille Verte ! Et nous pendant ce temps là, on se faisait l’amour, avec délice, comme avant. Marie-No, était comme moi, très heureuse d’avoir réussi l’amour avec Jean-Marc, comme je l’avais été avec Christian, mais cela n’interférait pas avec notre amour à nous. Comme moi, elle avait tenu sa promesse, « notre promesse », peut être au même moment, comme moi elle avait aimé, et comme moi elle revenait malgré tout avec plaisir à nos amours féminines. Et quand ils revenaient, qu’ils étaient brûlés de soleil, épuisés jusqu’à ne plus avoir la force de retirer leurs chaussures la question était toujours la même :
« Et vous les filles, vous ne vous êtes pas ennuyées ?
-Pas du tout, on a été faire du patin à glace, on a skié à la Flégère, on est allées au sauna, à la piscine, On a fait les magasins, demain s’il neige on ira au cinéma ! » Et tout le monde était content. La semaine se passa comme ça sans fausses notes, avec fondues, Roussette et tartiflettes. Le lundi suivant je retrouvais Simone au bureau, et la quantité de travail accumulée. Bien sûr, à la pause de midi, les questions fusèrent. Simone semblait sincèrement heureuse de mon bonheur.
«Reste sur tes gardes. Quand ça craquera, tu ne le verras pas venir ! »
Le samedi suivant, Christian fut retenu à Paris pour un salon professionnel. J’en profitais pour appeler Maud. Elle me donna rendez vous à une adresse que je ne connaissais pas. C’était celle de sa mère, qui avait l’habitude de l’héberger pour ses rencontres. Elle avait de la chance, sa mère était très âgée, et de ce fait, plus discrète que la mienne. Maud me reçut avec un joli sourire, et des yeux pétillants de malice. Je retrouvais sa voix douce, et son regard profond avec beaucoup de satisfaction. En la regardant, on avait tout de suite envie de lui sourire. Je voulus la mettre à l’aise, et c’est moi qui lui tendis les lèvres. Simone m’avait appris ça, il fallait que la plus jeune sache décomplexer sa partenaire, pour bien lui prouver qu’elle était désirée.
«Lorsque je vous ai vues nues, toutes les deux, j’ai cru défaillir. Et j’ai su que je n’aurais de cesse que de te caresser.
«Mais pourquoi moi ? Marie-Noëlle est beaucoup plus belle ?
-Les blondes sont souvent plus jolies, et Marie-No et magnifiquement belle,  mais les brunes sont plus sensuelles. J’ai une passion pour les poitrines bien formées, mais surtout, je te sentais « disponible », alors que Marie-Noëlle ne l’était pas.
-C’est ce que j’appelle le déclic.
-Oui, le déclic est dans le regard. Et je suis très honorée que tu sois venue pour m‘embrasser. » Je m’approchais d’elle, et je savais d’instinct qu’avec elle il me faudrait une douceur extrême. Je l’embrassais, et tout de suite le courant passa. Ses lèvres étaient souples et fraîches, sa langue sage, et sa main sur ma nuque me rendait encore plus proche. Tout en l’embrassant, je déboutonnais mon chemisier, et quand le baiser prit fin, je portai mon sein à sa bouche. Avant qu’elle ne fermât les yeux, je vis l’éclair de joie traverser ses prunelles grises. Elle me téta le sein avec amour, avec délicatesse, je ne sentais pas ses dents, que sa langue, que ses lèvres, et cette fraîcheur humide. De sa main libre, elle découvrit mon épaule, et elle prit l’autre sein dans sa bouche. Je défaisais l’agrafe de ma jupe, et la jupe glissa au sol. J’étais nue. J’étais venue pour faire l’amour, je n’avais mis ni soutien gorge, ni slip, juste un chemisier et une jupe. Quand elle sentit que j’étais nue, elle me caressa les épaules, les fesses, le ventre, et s’agenouilla pour être au contact de mon pubis, le mont de velours. Elle y déposa un baiser. Je la pris sous un bras pour le relever, ce qu’elle fit, et l’une contre l’autre on se regarda. Elle avait un joli teint de peau, à peine une patte d’oie était visible. Tout son visage était éclairé de ce sourire éternel.  Et ses yeux parcouraient mon visage. Ses cheveux argentés avaient les reflets du soleil, colorés par le voile thé de la fenêtre. Et je commençais à la dévêtir. A mon grand étonnement, elle ne portait pas de soutien gorge, et la poitrine, plus forte que la mienne, se tenait bien placée, souple, accueillante, les tétons étaient dressés sur des aréoles vastes et claires. Des seins de blonde, sans aucun doute. La peau était claire aussi et fine comme la soie. Il se dégageait de cette poitrine une impression immense de féminité, de parfum d’amour, et de désir à prendre. Comme moi, elle avait une jupe, comme moi aucune lingerie en dessous, et quand je fis glisser la jupe, il ne lui resta que les bas perchés sur des cuisses fermes et galbées. Je me collais à son corps avec le plaisir procuré par tous les millimètres carrés de peau qui voulaient vivre l’amour.
« Je suis en train de vivre la finalité de ma vie de femme. Être aimée d’une femme jeune, d’une femme très belle que j’ai désirée comme on désire la vie, comme on désire l’amour impossible . Si je devais mourir maintenant, mourir dans tes bras serait un plaisir merveilleux.
-On peut peut-être attendre un petit peu ? On n’a pas tout à fait fini ?
-Bien sûr Amour, embrasse moi encore. » Je l’entraînais vers le lit, et lui dévorai les seins ; ma main partit à la découverte, vers le mont de velours, et mon doigt le plus futé découvrit une fente bien fermée, qui s’ouvrit comme une fleur à ma caresse effrontée. Entre ses lèvres ouvertes, un flot de plaisir, chaud, glissant, qui m’encouragea à d’autres découvertes. Le clitoris était dur, volumineux, de cette taille idéale que l’on peut prendre avec la bouche et en aspirer tout le désir contenu. C’est ce que je fis tout de suite, et je dévorais ce sexe brûlant. Son plaisir vint très vite. Trop vite, je fus surprise. Mais je continuai avec avidité de lui apporter le maximum de sensation. Quand je sentis que j’étais totalement noyée, je repris la caresse manuelle que je maîtrisais bien maintenant. Un doigt, deux, trois doigts, puis doucement, la main. Je sentais son souffle s’accélérer. Je savais l’effet que ça faisait, j’étais de celles qui pouvaient jouir de cette façon. Elle ouvrit les jambes et se redressa un peu. Appuyée sur un coude, son corps était élégant comme celui d’une jeune femme en amour. Elle se saisit de mon avant bras, et l’invita à pénétrer plus avant. Je la laissais doser le mouvement de pénétration, elle avait le regard embué de larmes, je savais que ce n’était pas de la tristesse. Le rai de soleil illuminait toujours ses cheveux argentés. Et ma main avançait toujours plus loin dans sa vie. Sa respiration était maintenant rapide, comme si elle était au bout d’une course folle. Elle invita mon avant bras à continuer son chemin, mais je résistais, j’avais une autre idée. Je plaçais mon autre main bien à plat sur l’intérieur de mon avant bras, engageait l’extrémité de mes doigts à l’intérieur de sa lèvre, et doucement, guidée par le bras, ma main glissa vers l’intérieur provoquant une dilatation extrême. Maud respirait maintenant comme si elle allait accoucher. Je savais que son plaisir était intense, alors qu’une telle dilatation dans une autre occasion lui aurait provoqué une douleur insupportable. Je continuai mon geste, sachant comment cela allait évoluer, et je sentis que Maud allait exploser. Quel miracle de la femme que ce jaillissement phénoménal ce geyser de plaisir, cette sensation unique. Je fus complètement douchée de son plaisir abouti. Je n’avais pas cherché non plus à m’abriter, il faut vouloir recevoir autant d’amour. Je la laissais reposer. Reprendre peu à peu un souffle régulier, recommencer à vivre dans ce monde à trois dimensions, après avoir connu la quatrième, la cinquième, la septième ? Pourquoi pas ? Maud avait déjà le sourire sur les lèvres gonflées de sa bouche amoureuse avant d’ouvrir les yeux. Je l’embrassai comme pour la réveiller, le baiser du prince à Blanche Neige.
«Mon doux amour, je suis confuse, je voulais te donner le plaisir avant, je me suis mal conduite. Je suis égoïste.
« Mais nous avons tout notre temps ma douceur, j’ai bien envie de mourir sous tes caresses ! Elle épongea mes seins encore ruisselants, elle les fixait de ses yeux avides, et recommença à les dévorer comme si sa survie en dépendait. Et moi, d’autorité, je m’allongeai sur le lit et je l’attirais à moi. Après je ne sais plus. Tout ce qui m’arriva était aussi dans une autre dimension. Pas de dilatation vaginale, mais l’autre, comme si elle avait deviné que c’était mon point faible, mon autre sexe, celui qui n’avait presque pas servi. Et si elle avait su jouir à plusieurs reprises dans un silence relatif, je ne sus pas le faire, elle me fit crier plusieurs fois. Je n’ai aucune idée du temps que j’ai passé avec Maud. J’ai eu beaucoup de mal à retrouver une allure présentable. Je n’arrivais pas à partir, j’étais contre elle, et je ne pouvais m’en détacher.
« Et si on recommençait ?
-ce serait avec plaisir ma douce, mais tu vas te retarder, et je risque de te laisser marquée. J’ai eu plus de bonheur avec toi que je n’en ai jamais eu. Je ne penserai plus jamais à personne qu’à toi. Je sais qui, maintenant, me donnera le plaisir quand je me caresserai. Reviens quand tu veux, ou ne reviens pas, je t’attendrai, je commence déjà à t’attendre. Et je quittais la douceur de Maud avec beaucoup de tristesse. Quel bonheur de pouvoir aimer, quel bonheur de suivre ses plaisirs à la trace.
«La femme éparpillée » que je suis venait de faire une nouvelle victime. J’étais heureuse, excitée comme une puce. Est-il possible que des femmes ne connaissent jamais ce bonheur là ? Je me souvenais de l’amour profond de Michèle, de l’amour spontané de Marie-Noëlle, de l’amour violent de Simone, et je venais de découvrir l’amour intense avec Maud. J’ai connu aussi les amours sauvages de Marie-Catherine, et l’amour vicieux de Renée Lise. Il y eut aussi l’amour timide de ma belle Lucie. J’aimerais revoir Lucie, histoire de finir ce que nous avons commencé. Je rêve quelques fois avec nostalgie à ses lèvres s’ouvrant, roses sur sa peau noire. Et l’amour viril de Chris, fort, puissant, et tellement différent. Et la pauvre Nathalie, pourquoi l’ai-je laissée ? Elle était belle, elle était demandeuse, fraîche, inexpérimentée, mais si agréable. J’avais l’impression d’avoir fait le tour du monde de l’amour, mais je sentais bien ne pas être lassée, et d’en vouloir encore. Maud douce Maud, comment se fait il qu’habitant la même ville nous ne nous soyons jamais rencontrées ? Comment est-ce possible que je passe en vélo devant chez toi et que tu ne m’aies jamais vue ? C’était pour mieux s’aimer, au bon moment de notre vie. Comme disait Simone, Maud valait le détour. Quand Christian rentra, il m’embrassa avec tendresse. Je sortais de la douche, j’étais parfumée de frais. Ce sont toujours les parfums qui trahissent. Il me raconta sa matinée qui l’avait agacée profondément.
«On aurait pu faire une grasse matinée crapuleuse ! Au lieu de ça, on s’est levés tôt.
-Oui, mais moi je me suis recouchée un moment.
-Tu as bien fait, il faut que tu prennes des forces, vu ce qui t’attend pour ce soir.
-Oui mais ce soir, attention, pas de fantaisie. Demain j’inaugure ma fusée, et je ne voudrais pas avoir des problèmes de selle !
-Tu finiras en danseuse ! Tu as un très beau cul quand tu fais ça !
-Seulement quand je fais cela ?
-Bien sûr que non, tu as le plus beau cul au monde.
-Cet après midi je vais voir mon père pour faire les réglages du vélo, il fera celui de Marie-No en même temps.
-J’ai des papiers à porter à ma mère, ça me barbe. Tu ne voudrais pas y aller à ma place ?
-Pas question ! Tu te débrouilles avec ta mère ! » Ça, ça fait mal quand ça passe entre les dents. Maud chérie, si tu savais comme j’avais envie de repartir pour une danse. Le lendemain matin on reprit nos habitudes sportives. J’avoue que c’était dur. Heureusement que cette superbe mécanique me facilitait la tâche. Quel confort, et quel agrément. Ce sifflement des pneus, ce bourdonnement imperceptible du dérailleur. Les commandes de ce même dérailleur au guidon, ce mouvement du cadre quand on se dresse sur les pédales, on a l’impression que le vélo aide à repartir. Et cette selle faite spécialement pour les femmes. J’avais l’impression qu’en l’inclinant un peu, je pourrais faire l’amour avec mon vélo. Encore que ce serait mérité, j’aime tellement le vélo ! Marie-Noëlle était dans la même extase, ces vélos étaient de pures merveilles Les cadres faits à la demande, les angles adaptés à nos morphologies faisaient que les mêmes vélos étaient totalement différents, ainsi je n’aurais pu me servir du sien et elle du mien. Compliqué tout ça. On dépassa quand même les 100km, ce qui, pour une reprise, n’était pas si mal. En plus, il ne faisait pas chaud. Heureusement le froid était sec.
Lundi matin, Simone me renouvela son invitation à venir chez elle.
« Tu m’avais promis de dormir avec moi !
-Bien sûr, j’ai toujours envie de le faire, mais je ne peux pas dormir chez toi, nous dormirons au studio ?
-Non, à la maison.
-Et Alex ton mari ?
-J’aurais dû t’en parler depuis longtemps. Alex est infirme. On s’est mariés alors qu’il était militaire. Il a sauté sur une mine. Il a les jambes coupées à hauteur des genoux. Il est revenu quasiment mort, et nous ne pouvons faire l’amour depuis ce temps là. Quelques fois il a envie de me caresser. Je le laisse faire, mais tu le sais, il me faut plus de violence pour arriver à l’extase. Lui, il a une autre façon de m’aimer, c’est de me voir faire l’amour avec une femme. Jamais avec un homme. Mais je n’ai pas souvent la possibilité de lui offrir une jolie femme. Alors si tu voulais bien faire l’amour avec moi là bas, je serais la plus heureuse des femmes. -Je ne veux rien te refuser, tant que tu me gardes avec toi. Si ça peut apporter un peu de bonheur à ce pauvre homme, je ne vois pas pourquoi je refuserais.
-Ensuite, on discutera avec lui d’autres choses. Je ne voudrais pas que ça t’enlève tes moyens, et que tu sois déstabilisée. Il sera derrière la glace. Tu ne seras pas sensée le savoir, mais je ne peux pas te faire ça bien évidemment.
-Tu peux compter sur moi, de toute façon, je serais capable de te violer devant n’importe qui. Au fait ma belle, je suis allée voir Maud.
-Oui, je le sais.
-Comment tu le sais ? Elle t’a appelée ?
-Non pas du tout, mais je suis tellement en osmose avec toi que je ressens quand tu as du bonheur.
-Tu me fais marcher.
-Pas du tout, je dois être un peu médium, j’ai ressenti quelque chose à chaque fois que tu as fait l’amour avec Marie-Noëlle quand vous étiez en vacances ! Tu vois ? Tu sais bien que ce n’est pas elle qui me l’a dit ?
-Tu me bluffes !
-Et quand je fais l’amour avec Christian ?
-Je ne sens rien. Alors dis-moi, belle maman ?
-J’ai passé un bon moment. J’ai adoré. Quelle douceur, quelle tendresse.
-Oui, elle t’a fait l’amour avec un amour fou. Elle sera trop discrète pour te le dire, mais tu as changé sa vie.
-Tu exagères toujours comme ça ?
-Non, c’est juste pour toi. Je ne suis pas jalouse, mais ce que j’ai ressenti quand tu étais avec elle était très violent.
-Pourrais tu me dire quel jour c’était ?
-Samedi dernier au matin.
-Ya un truc !
-Pas de truc, que de l’amour.
-Alors si je voulais faire l’amour en cachette ?
-Il faudrait que tu aies la volonté que je ne sache rien. Mais avec Maud, ce n’était pas le cas.
-Je ferai des expériences.
-Autant que tu veux, mais choisis des jolies filles.
-A ton avis, pourquoi Maud m’aime à ce point ?
-S’il n’y avait qu’elle. Imagine toi, pour des femmes de notre âge, une jeune femme comme toi qui nous apporte un grand amour sans arrière pensée. On se sent belle ,on se sent jeune, désirée, aimée. Tu nous donnes une deuxième vie, c'est un plaisir immense auquel on ne peut répondre qu'avec de l'amour
Ce qui se passe, c’est que tu fais l’amour en te donnant totalement, et chacune ou maintenant chacun est convaincu que tout ton amour est pour elle ou pour lui. Tu es un puits d’amour. Une oasis d’amour. Je pense que les femmes que tu fréquentes ressentent tout ça. Peut être confusément, mais elles le sentent. Aussi sont-elles heureuses, parce qu’elles ont de toi tout l’amour dont elles ont besoin. On prit rendez vous pour aller chez elle. On trouva l’excuse bidon d’un voyage pour couvrir un défilé de mode. On partit toutes les deux dans sa grosse Mercedes, qu’elle ne voulait jamais conduire elle même. Je pris le volant donc, sans toutefois être convaincue que c’était une voiture susceptible de me plaire. La maison était située dans la vallée de Chevreuse, à Clairefontaine. La maison, c’était plutôt un manoir, dissimulé dans un bois qui devait être bien agréable en période estivale. Axel nous reçut avec plaisir. Il était sur un fauteuil roulant, mais très class, visage d’aristocrate, souriant, extrêmement poli et délicat. Il y avait apparemment deux domestiques qui devaient s’occuper de lui en permanence. Assis à la table du dîner, il avait l’air d’un homme comme un autre, et cela faisait de lui un hôte agréable. Il eut beaucoup d’intérêt pour moi, quand il sut que j’étais officier de réserve. C’est vrai que pour lui, l’armée était le centre de ses souvenirs. Après être passés un moment au salon, où je dégustai le tilleul-menthe traditionnel, Simone m’entraîna pour me montrer « ma chambre » Elle me laissa à ma toilette et vint me rejoindre un petit moment après. Dans la pièce aux magnifiques boiseries, il y avait effectivement un très grand miroir. Je pensais qu’Alex se tiendrait derrière pour nous mater. On fit l’amour toutes les deux comme on avait l’habitude maintenant, avec beaucoup d’amour et de violence. J’oubliais totalement le miroir, j’étais toute à mon plaisir. Simone me fit passer par tous les registres de la possession, elle me viola plusieurs fois avec des godes monstrueux, que je supportais avec bonheur. Mais je ne pense pas que j’aurais pu le faire avec une autre personne que Simone. Elle connaissait ces pratiques à la perfection. Quand elle me pénétrait  j’aimais qu’elle le fasse alors que j’étais sur le dos. De voir son visage, et ses seins gigantesques, me faisait grimper aux arbres instantanément. Et puis après toutes ces violences, il y avait L’instant câlin où l’on s’embrassait, où je lui mangeais les seins, où l’on se caressait. L’amour avec Simone durait plusieurs heures. Dire le nombre d’orgasmes était impossible. Et quand enfin elle me laissait, j’étais comme morte, et elle savait calmer ce qui, sans elle, aurait été de vives douleurs. Le lendemain matin, après le petit déjeuner, elle me fit visiter la propriété, dans une voiture à cheval, la promenade était magnifique. Les ruisseaux gelés, les arbres blancs de givre, quelques congères d’une averse nocturne. Tout cela était très beau. On retrouva Alex. Il me regarda comme si j’étais Vénus en personne. Simone vint à mon secours.
« Je lui ai tout dit, Alex, nous sommes trop proches, il y a trop de confiance entre nous pour la piéger comme les autres. Elle s’est prêtée de bonne grâce, à notre jeu du miroir, espérant t’apporter à toi aussi un maximum de plaisir. C’est la femme la plus généreuse qui soit.
-Non Simone, la plus généreuse c’est toi. Tu n’arrêtes pas de donner. J’ai passé une soirée exquise, j’espère Alex que vous avez été heureux. Si je peux faire plus, n’hésitez pas. »
«Je vous fais tous mes compliments. Vous êtes une très belle amoureuse. Vous pouvez effectivement faire beaucoup plus pour moi et pour Simone. Comme vous le constatez, le sort n’a pas voulu que nous ayons des enfants. Nous souhaitons que vous acceptiez d’être notre héritière. Nous n’avons plus aucune famille, et notre fortune ira à l’administration. Nous savons que les héritages hors de la famille sont taxés au maximum, mais ce qu’il restera, ne sera déjà pas si mal. Simone me parle de vous depuis que vous êtes entrée dans sa vie. Elle ne me cache rien, et je vous connais aussi bien qu’elle. Simone, s’il te plait je te laisse la suite.
-Pour le journal, il ne sera pas possible longtemps de lutter contre les énormes groupes de presse qui se montent de partout. Ce sont les états qui veulent maîtriser la presse; leurs moyens sont considérables. Je vais être obligée de vendre. Les acheteurs ne te garderont pas. Ce qu’ils veulent c’est une ligne de plus à leur bilan. Ils se moquent des employés, des cadres, même s’ils sont compétents, ils coûtent trop cher. Alors, nous allons te céder un maximum d’actions, pour que tu reçoives la plus grosse partie de la vente. Je donnerai également des actions aux autres filles qui travaillent avec moi depuis des années. -Arrêtez arrêtez, je ne suis pas sûre de tout comprendre.
-Nous te demandons simplement d’être notre héritière, les hommes d’affaires feront le reste. Il en existe encore qui ne sont pas tout à fait pourris ;
-C’est de la folie Simone, il doit bien y avoir une autre solution.
-Ce serait une mauvaise solution avec quelqu’un d’autre que j’aimerais moins que toi.
-Mais si tu vends, que vas-tu faire ?
-Nous vendrons aussi la maison, je prendrai ma retraite de PDG et ma retraite de courtisane. Nous irons nous installer dans un paradis, s’il en reste encore.
-Et tu me laisseras ?
-Je te laisserai là où le bonheur prendra soin de toi..



Et tu feras autre chose, autrement, il te viendra bien une idée ! »




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Suite 

tn MelusineG

tn MelusineD

 

Par eve anne
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