Présentation

  • : Le blog d'eve anne, Madrid.
  • : Le blog qui fait plaisir

Rechercher

Calendrier

Mars 2024
L M M J V S D
        1 2 3
4 5 6 7 8 9 10
11 12 13 14 15 16 17
18 19 20 21 22 23 24
25 26 27 28 29 30 31
             
<< < > >>

Derniers Commentaires

Images Aléatoires

  • 012
  • 10.jpg
  • Vicky--1-.jpg
  • Vicky--3-.jpg
  • Lauranne--108-.jpg
  • AAjWqyA

Premiers Extraits

Rencontre en forêt

tn Foret

J’ai fait une sortie  hier soir en fin d’après midi, et je ne sais pas pourquoi, j’ai pris mon VTT plutôt que le vélo. Dans les chemins de la forêt j’ai été doublée plusieurs fois par le même gros 4x4.  J’ai eu l’impression que le mec voulait attirer mon attention. J’ai remarqué, au moment où il me doublait, qu’il ne portait rien, il était torse nu. Nos regards se sont croisés, Puis il est parti loin devant. Il faisait doux, pas de vent, la forêt sentait bon. . . . . . . . .

La Devise du Québec

tn parlement quebec

Québec hiver 1876, en fin de matinée le soleil donnait à la ville gelée, les mille feux du diamant. Le froid était vif et les passants emmitouflés étaient peu nombreux. Pourtant, sur le trottoir ensoleillé, un homme ne semblait pas ressentir de gêne à déambuler tête nue, normalement vêtu, ou plutôt anormalement vêtu dans l'air glacé. Il n'avait pas de gants, et son regard bleu était perdu dans le rêve où il flottait. Il tenait à la main un petit rouleau de papier, et ce feuillet enroulé faisait de lui l'homme le plus heureux de la terre..............................

Le Testament de Benjamin Briggs

tn 200501454

 

Les arbres du Square Victoria commençaient à dérouler leurs feuilles. Florane-Marie D'Auteuil avançait à pas légers le long de la bordure du trottoir de la rue du Square Victoria. Malgré le soleil qui avait embelli la journée, l'air était encore frais. Elle tenait bien fermé contre sa gorge le col de fourrure de son manteau d'hiver. Florane était la fille d'un diplomate  français décédé au cours de l'hiver dernier. Après un séjour de trois ans en Bavière. Elle vivait à Montréal depuis deux ans......................

Les Jours de Liesse.

tn Milani

Il faisait un temps superbe ce jour là. Dans la petite bourgade de Saint André, ce village touristique de Haute Provence près du lac du Castillon, la saison touristique était à peine commencée. Pourtant, il y avait pas mal de monde en ville, et déjà quelques nageurs courageux dans les eaux glacées. Pour certains c'était déjà les vacances, mais pour d'autres, le travail était encore d'actualité. Il faisait déjà chaud. Pourtant, le bourg est à neuf cents mètres d'altitude. Le soleil comme toujours dans cette région était de la partie. Derrière les baies vitrées des bureaux, les employés commençaient à souffrir de la chaleur. .
.


La Chapelle Saint Domice

tn amiens chapelle st domice

Depuis que Karen avait disparu, Adrianne vivait l'enfer.
Elles étaient amies de longue date, ce qui semblait être pour les autres une camaraderie d'adolescentes, était en réalité un grand amour partagé. Karen et Adrianne poursuivaient avec brio leurs études de médecine. L'une serait Sage femme, et l'autre voulait être gynéco. Elles n'en étaient pas encore là,  elles avaient encore quelques années à travailler comme des esclaves pour espérer arriver à quelque chose.

Noire d'écume

tn cadiz cate

Les voyages sont sûrement ce qui me motive le plus. Lorsque j'ai choisi de faire ce métier, je n'y avais pas pensé réellement, ou alors, ce n'était pas l'élément fondamental de mon choix. Et pourtant, c'est ce qui m'apporte le plus. J'adore voyager. Me rendre au pied levé dans telle ou telle ville, ou dans ce pays ou un autre, est pour moi le plus grand des plaisirs. Ce n'était pas à priori évident. Il faut apprendre à voyager, comme il faut apprendre l'envie de voyager

Le Chemin de Badajoz

tn Teresa

Teresa fatiguée, s’arrêta au bord de la route sur un petit refuge, à un kilomètre environ du carrefour de la route nationale,
à la sortie de Talavera de la Reina.   Elle hésita un moment avant de prendre une carte dans la boîte à gants. Elle était de mauvaise humeur. C’était un geste machinal, car en fait, elle connaissait bien la route. Mais en cette fin de journée, elle ne se sentait pas bien, ni dans son corps, elle avait froid, ni dans son esprit, elle était là à contrecœur.


L'infirmière d'Ambazac.


tn Ghylaine 9

Excusez moi de vous déranger, je m'appelle Ghylaine, et je suis infirmière à Ambazac. » Elle était un peu plus grande, très mince, les cheveux mi-longs, coiffés à la diable. Le maquillage assez discret, un rouge à lèvres  framboise, les sourcils très noirs, les paupières ombrées. Un grain de beauté sur la lèvre supérieure à gauche. Le premier examen était favorable. Ghylaine souriait, Laurence lui rendit son sourire.


Un douze Avril

tn Joelle et moi

Un 12 avril …. Oui c’était un 12 avril, je m’en souviens très bien, c’était le jour d’anniversaire de ma maman, et j’étais allée déposer une potée de tulipes sur sa tombe, des tulipes perroquets rouges et blanches, ses préférées. C’était la fin de l’après midi, à l’heure où le soleil, bas sur l’horizon, allonge les ombres, et colore la nature du vert jaune des feuilles naissantes, du bleu de ciel et de blanc nuages. Il faisait beau, il faisait doux. Sur l’autoroute il y avait peu de circulation ou du moins elle était fluide

Le Chaos de Targasonne

tn Pisc


Sur les hauteurs des Pyrénées-Orientales, la Cerdagne est un vaste plateau  ensoleillé, un encorbellement entre le mont du Carlit, et celui de Puigmal, tous deux culminants aux alentours de 3000 mètres. La Cerdagne est à une altitude de 1600 mètres en moyenne, et elle a la particularité d'être une région fertile, bien que de haute montagne, puisque l'on y récolte des céréales, du blé principalement. On y vient de Perpignan par la route qui monte à Font Romeu, ou par le côté Espagnol en traversant l'Andorre.

Le Coupe Chou

tn Le coupe chou 1

La Gare de Lyon à l’heure des grands départs, est habitée d’un esprit particulier. Peut être est-ce simplement la concentration des voyageurs en attente. C’est cette odeur particulière, faite d’humanité, d’ozone et de poussière. Ce grand espace qui fait face aux quais, animé de ses panneaux affichant les horaires, et les milliers d’yeux, levés vers les chiffres verts qu’ils ne semblent pas comprendre .Et puis ce sont tous ces jeunes avec sacs au dos, assis sur les murets des escaliers descendant au sous-sol .Ils fument, ils mangent d’énormes sandwiches, vident quantité de boîtes de bière ou de Coca. Ils dorment ou s’embrassent, l’amour des fois, se fout du décor .

La Mante


tn aigumidi

 Je la reconduisis à la porte. Les quelques pas qu'elle fit devant moi suffirent à provoquer mes plus secrètes fêlures. Sa démarche, ses bottines à hauts talons, son jean élimé aux fesses, ses fesses rondes perchées sur des jambes interminables, ce perfecto, qui était choisi sans doute uniquement pour mettre ses fesses en valeur, et cette chevelure de jais, coupée court, très bas sur la nuque, avec cette mèche savamment rebelle qu'elle remettait en place d'un mouvement de tête des plus étudié. Deux anneaux dorés apparaissaient alternativement au rythme de son pas décidé..Elle s'arrêta sur le palier, se retourna.

 

Le Coupe Chou.

1ère Partie.

Gare de Lyon

       S’il existe un lieu magique à Paris, c’est bien la gare de Lyon. Pas cette gare TGV souterrainement austère et sans âme, mais la gare de surface, la vraie, celle qui fait vibrer le cœur dès que l’on aperçoit l’horloge, de la rue de Lyon. J'ai toujours aimé les trains, depuis ma plus tendre enfance quand, avec mes parents et ma sœur, nous partions à la mer.

La Gare de Lyon à l’heure des grands départs, est habitée d’un esprit particulier. Peut être est-ce simplement la concentration des voyageurs en attente. C’est cette odeur particulière, faite d’humanité, d’ozone et de poussière. Ce grand espace qui fait face aux quais, animé de ses panneaux affichant les horaires, et les milliers d’yeux, levés vers les chiffres verts qu’ils ne semblent pas comprendre. Et puis ce sont tous ces jeunes avec sacs au dos, assis sur les murets des escaliers descendant au sous-sol. Ils fument, ils mangent d’énormes sandwiches, vident quantité de boîtes de bière ou de Coca. Ils dorment ou s’embrassent; l’amour des fois, se fout du décor. En haut de l’escalier, ce superbe restaurant : « Le Train Bleu » qui fit briller de ses ors, la redoutable Nikita, alias Anne Parillaud. En bas, le bistro, si joliment décoré d’une façade de faux chalet alpin, quand les départs sont ceux des sports d’hiver. Et puis tous ces gens, qui n’ont aucun projet de voyage, et qui sont là, parce que c’est peuplé d’autres gens, et que l’on peut y espérer l’improbable rencontre. La foule est dense.

Si les trains au départ absorbent quantité d’usagers, d’autres déversent continuellement des milliers de nouveaux transits. Dans les points Hachette, des hommes feuillettent les magazines défendus, prenant l’air absorbé de ceux qui lisent Le Monde, l’Express, ou Le Nouvel Obs. Les toilettes publiques débordent de types plutôt glauques, le regard au niveau de la braguette, n’essayant même pas de dissimuler ce pourquoi ils sont là des heures durant, guettant la bonne fortune. Tous ces détails font la vie de la gare, avec en plus cette voix particulière qui annonce les retards, les changements de quai, les arrivées, et l’enfant égaré qu’il faudra bien récupérer. J’ai traversé tout ce monde, cette foule hétéroclite, les sens en éveil, attentive à tous ces détails qui bien souvent ont meublé mes attentes. Ce soir là je n’étais pas seule, je tenais la main de ma petite fille, qui de sa hauteur, ne voyait sûrement pas grand-chose, peut être un autre décor, peut être un autre monde. Je portais sa petite valise, elle avait aux épaules l’incontournable petit sac à dos qui devait contenir trois mouchoirs une bd, une boîte d’Orangina et quelques chocolats. A l’heure dite, je m’approchai de l’entrée du quai, là où l’on valide ses billets avec cet infâme machin toujours en panne quand il s’agit de mon billet .

Ma sœur était là, déjà, fidèle au rendez vous. Comme toujours, plutôt en avance, qu’en retard. J’adore sa ponctualité. Je me jetai dans ses bras car cela faisait au moins un mois qu’on ne s’était vues. Son gamin était dans les bras de son père, les bagages dans un chariot. Les effusions durèrent un bon moment, puis l’heure d’embarquer arriva. Ils partaient en Bretagne pour les vacances de Pâques, ma fille les accompagnait, gentiment invitée pour tenir compagnie au petit.
J’étais sur le quai, et je les regardais s’installer à travers la double vitre, je voyais le visage heureux de la petite. Voyager dans ce beau TGV était une véritable aventure. Elle aurait plein de choses à raconter à sa petite copine à son retour. A la seconde près, le train se mit à glisser silencieusement, vers le triangle de ciel de  la sortie du hall de gare, salué par quantité de mains qui s’agitaient, peut être aussi par quelques larmes vite épongées. Déjà la vitesse allait croissante, et ce furent deux gros feux rouges qui filèrent devant moi.
Lentement je m’en retournai et remontai le quai, seule subitement, sans savoir au juste ce que dans l’immédiat j’allais bien pouvoir faire, je n’étais pas pressée ; j’avançais. Je me retournai une dernière fois, les feux du TGV avaient déjà disparu, absorbés dans un mouvement lointain que je n’identifiais pas tellement. Sur le même quai, sur l’autre voie, un autre TGV arrivait doucement, sans bruit, semblant rouler sur du velours, ses trois gros phares allumés. Les lumières du hall zébraient les vitres noires de la motrice. Le TGV s’immobilisa sans un bruit. J’imaginais le chauffeur, satisfait d’avoir amené sa machine à la seconde près, et de l’avoir stoppée au millimètre près. Déjà la foule descendue était en marche vers moi ; déjà ces gens entraient dans le décor de la gare, remplaçant d’autres gens à l’instant disparus. Je me mis à scruter les visages, machinalement, puis, je repris la direction de la salle des pas perdus.
A peine eus-je fait trois pas que surgit devant moi, un monsieur pas tout jeune qui me barrait le passage. Je levai les yeux vers lui, et il me dit :
«  Je vous offre un verre ? 
--Non merci lui répondis-je » mais il ne bougea pas. Réprimant l’insulte qui me montait aux lèvres, je lui tournai le dos et revint de quelques mètres vers le bout du quai. A une dizaine de mètres de là, sur le quai, une silhouette féminine arrivait lentement. Elle tirait une valise à roulettes, et dans l’autre main elle tenait un sac de voyage. Entre les anses du sac, un vêtement, une veste sans doute. Elle paraissait grande et l’allure était gracieuse. Elle était montée sur de très hauts talons, la jupe, serrée sur une taille fine, descendait à la hauteur du genou et les jambes étaient assez jolies bien qu’un peu fines à mon goût. .Elle portait un chemisier blanc. Je la regardais s’approcher, et cela me procurait ce plaisir secret, cette vibration que je connaissais bien, de la vision de la beauté. Je trouvais sa démarche élégante, démarche un peu cassée au niveau des hanches, comme les mannequins dans les défilés de mode. Je ne la quittai plus des yeux, elle était à deux mètres de moi à peu près. Je saisis l’instant précis où son regard accrocha le mien. Sa jupe était bleu marine, en daim apparemment, et le chemisier de soie était champagne et non pas blanc. Profondément ouvert il laissait voir le soutien-gorge dans l’ouverture. La poitrine était discrète, les cheveux courts, noirs ou très foncés. Elle avait une coupe de garçon un peu longue sur la nuque, avec une mèche qui semblait assez indépendante sur le front. Pas de bijoux apparents, Le visage paraissait jeune, légèrement hâlé, mais sans plus, la trentaine sans doute, je la trouvai très jolie. Je n’arrivai plus à m’en détacher le regard. Tous ces détails, m’arrivaient en flots continus espacés de fractions de secondes. Mon esprit enregistrait à toute vitesse chaque millimètre carré de l’élégante créature



< Retour

   Suite >

Par eve anne
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Retour à l'accueil
 
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés