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  • : Le blog d'eve anne, Madrid.
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Premiers Extraits

Rencontre en forêt

tn Foret

J’ai fait une sortie  hier soir en fin d’après midi, et je ne sais pas pourquoi, j’ai pris mon VTT plutôt que le vélo. Dans les chemins de la forêt j’ai été doublée plusieurs fois par le même gros 4x4.  J’ai eu l’impression que le mec voulait attirer mon attention. J’ai remarqué, au moment où il me doublait, qu’il ne portait rien, il était torse nu. Nos regards se sont croisés, Puis il est parti loin devant. Il faisait doux, pas de vent, la forêt sentait bon. . . . . . . . .

La Devise du Québec

tn parlement quebec

Québec hiver 1876, en fin de matinée le soleil donnait à la ville gelée, les mille feux du diamant. Le froid était vif et les passants emmitouflés étaient peu nombreux. Pourtant, sur le trottoir ensoleillé, un homme ne semblait pas ressentir de gêne à déambuler tête nue, normalement vêtu, ou plutôt anormalement vêtu dans l'air glacé. Il n'avait pas de gants, et son regard bleu était perdu dans le rêve où il flottait. Il tenait à la main un petit rouleau de papier, et ce feuillet enroulé faisait de lui l'homme le plus heureux de la terre..............................

Le Testament de Benjamin Briggs

tn 200501454

 

Les arbres du Square Victoria commençaient à dérouler leurs feuilles. Florane-Marie D'Auteuil avançait à pas légers le long de la bordure du trottoir de la rue du Square Victoria. Malgré le soleil qui avait embelli la journée, l'air était encore frais. Elle tenait bien fermé contre sa gorge le col de fourrure de son manteau d'hiver. Florane était la fille d'un diplomate  français décédé au cours de l'hiver dernier. Après un séjour de trois ans en Bavière. Elle vivait à Montréal depuis deux ans......................

Les Jours de Liesse.

tn Milani

Il faisait un temps superbe ce jour là. Dans la petite bourgade de Saint André, ce village touristique de Haute Provence près du lac du Castillon, la saison touristique était à peine commencée. Pourtant, il y avait pas mal de monde en ville, et déjà quelques nageurs courageux dans les eaux glacées. Pour certains c'était déjà les vacances, mais pour d'autres, le travail était encore d'actualité. Il faisait déjà chaud. Pourtant, le bourg est à neuf cents mètres d'altitude. Le soleil comme toujours dans cette région était de la partie. Derrière les baies vitrées des bureaux, les employés commençaient à souffrir de la chaleur. .
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La Chapelle Saint Domice

tn amiens chapelle st domice

Depuis que Karen avait disparu, Adrianne vivait l'enfer.
Elles étaient amies de longue date, ce qui semblait être pour les autres une camaraderie d'adolescentes, était en réalité un grand amour partagé. Karen et Adrianne poursuivaient avec brio leurs études de médecine. L'une serait Sage femme, et l'autre voulait être gynéco. Elles n'en étaient pas encore là,  elles avaient encore quelques années à travailler comme des esclaves pour espérer arriver à quelque chose.

Noire d'écume

tn cadiz cate

Les voyages sont sûrement ce qui me motive le plus. Lorsque j'ai choisi de faire ce métier, je n'y avais pas pensé réellement, ou alors, ce n'était pas l'élément fondamental de mon choix. Et pourtant, c'est ce qui m'apporte le plus. J'adore voyager. Me rendre au pied levé dans telle ou telle ville, ou dans ce pays ou un autre, est pour moi le plus grand des plaisirs. Ce n'était pas à priori évident. Il faut apprendre à voyager, comme il faut apprendre l'envie de voyager

Le Chemin de Badajoz

tn Teresa

Teresa fatiguée, s’arrêta au bord de la route sur un petit refuge, à un kilomètre environ du carrefour de la route nationale,
à la sortie de Talavera de la Reina.   Elle hésita un moment avant de prendre une carte dans la boîte à gants. Elle était de mauvaise humeur. C’était un geste machinal, car en fait, elle connaissait bien la route. Mais en cette fin de journée, elle ne se sentait pas bien, ni dans son corps, elle avait froid, ni dans son esprit, elle était là à contrecœur.


L'infirmière d'Ambazac.


tn Ghylaine 9

Excusez moi de vous déranger, je m'appelle Ghylaine, et je suis infirmière à Ambazac. » Elle était un peu plus grande, très mince, les cheveux mi-longs, coiffés à la diable. Le maquillage assez discret, un rouge à lèvres  framboise, les sourcils très noirs, les paupières ombrées. Un grain de beauté sur la lèvre supérieure à gauche. Le premier examen était favorable. Ghylaine souriait, Laurence lui rendit son sourire.


Un douze Avril

tn Joelle et moi

Un 12 avril …. Oui c’était un 12 avril, je m’en souviens très bien, c’était le jour d’anniversaire de ma maman, et j’étais allée déposer une potée de tulipes sur sa tombe, des tulipes perroquets rouges et blanches, ses préférées. C’était la fin de l’après midi, à l’heure où le soleil, bas sur l’horizon, allonge les ombres, et colore la nature du vert jaune des feuilles naissantes, du bleu de ciel et de blanc nuages. Il faisait beau, il faisait doux. Sur l’autoroute il y avait peu de circulation ou du moins elle était fluide

Le Chaos de Targasonne

tn Pisc


Sur les hauteurs des Pyrénées-Orientales, la Cerdagne est un vaste plateau  ensoleillé, un encorbellement entre le mont du Carlit, et celui de Puigmal, tous deux culminants aux alentours de 3000 mètres. La Cerdagne est à une altitude de 1600 mètres en moyenne, et elle a la particularité d'être une région fertile, bien que de haute montagne, puisque l'on y récolte des céréales, du blé principalement. On y vient de Perpignan par la route qui monte à Font Romeu, ou par le côté Espagnol en traversant l'Andorre.

Le Coupe Chou

tn Le coupe chou 1

La Gare de Lyon à l’heure des grands départs, est habitée d’un esprit particulier. Peut être est-ce simplement la concentration des voyageurs en attente. C’est cette odeur particulière, faite d’humanité, d’ozone et de poussière. Ce grand espace qui fait face aux quais, animé de ses panneaux affichant les horaires, et les milliers d’yeux, levés vers les chiffres verts qu’ils ne semblent pas comprendre .Et puis ce sont tous ces jeunes avec sacs au dos, assis sur les murets des escaliers descendant au sous-sol .Ils fument, ils mangent d’énormes sandwiches, vident quantité de boîtes de bière ou de Coca. Ils dorment ou s’embrassent, l’amour des fois, se fout du décor .

La Mante


tn aigumidi

 Je la reconduisis à la porte. Les quelques pas qu'elle fit devant moi suffirent à provoquer mes plus secrètes fêlures. Sa démarche, ses bottines à hauts talons, son jean élimé aux fesses, ses fesses rondes perchées sur des jambes interminables, ce perfecto, qui était choisi sans doute uniquement pour mettre ses fesses en valeur, et cette chevelure de jais, coupée court, très bas sur la nuque, avec cette mèche savamment rebelle qu'elle remettait en place d'un mouvement de tête des plus étudié. Deux anneaux dorés apparaissaient alternativement au rythme de son pas décidé..Elle s'arrêta sur le palier, se retourna.

 

 

 

 

 

 

 

                      

                       Le 19 mai 1940 restera à jamais le jour le plus sombre de l’histoire d’Amiens.
Tandis que le général de Gaulle, à la tête d’une division blindée, contient l’avancée des troupes allemandes dans le Vimeu et la région d’Abbeville, l’armée nazie bombarde la ville préfecture de la Somme. Tout le centre-ville et les gares de chemin de fer sont rasés. L’ancien secrétaire général de la Somme , Jean Moulin, lorsqu’il apprend la nouvelle de la destruction de la ville, revoit dans ses récents souvenirs la belle cité telle qu’il l’a connue, la préfecture d’Amiens et son propre bureau où il a travaillé au service de l’État. Il n’accepte pas que tout cela soit souillé par la présence ennemie. Amiens s’enfonce dans quatre années de souffrance et de terreur. La communauté amiénoise se divise. Certains acceptent la fatalité. D’autres la refusent et résistent. Et d’autres encore se mettent du côté des plus forts. Jean-Marc Laurent n’a que 16 ans en 1942 lorsqu’il entre dans le réseau “Centurie”. Simple cheminot, il intègre les FTP, unités combattantes clandestines. Il participe à de nombreuses opérations contre l’armée allemande. Dénoncé et arrêté à La Hotoie par la Gestapo , il est incarcéré à la Citadelle , torturé et envoyé en déportation, où il meurt dans le camp de Flossenburg. Madeleine Michelis, jeune professeur agrégée au lycée d’Amiens, s’occupe des prisonniers évadés, des parachutistes et des aviateurs alliés tombés sous les feux de la DCA. Elle les dissimule et leur procure de faux papiers.

 

Dénoncée, arrêtée, elle meurt le 12 février 1944, étranglée après avoir été torturée. Renée Caussin fait également passer des clandestins au-delà de la ligne de démarcation. Elle organise un réseau de femmes résistantes pour distribuer des tracts et des journaux. Arrêtée en juillet 1942, elle meurt à Auschwitz. Julia Lamps, sous le nom de Jacqueline Delaporte, responsable de l’Union des Femmes Françaises, est également une combattante de l’ombre et participe aux actions dangereuses. Regroupés en commando sous le nom de “groupe Michel”, des résistants sabotent des trains et harcèlent l’armée allemande. Ce groupe est arrêté sur dénonciation. Onze d’entre eux, après avoir été torturés, sont fusillés à la Citadelle d’Amiens. Parmi eux, Charles Lemaire, membre d’une famille résistante, qui a participé notamment à l’attentat du “Royal”, à l’angle de la rue des Trois Cailloux et de la rue Ernest Cauvin, un café réservé aux soldats et officiers allemands (33 morts et 50 blessés). Son père Arthur Joseph, son frère Maurice Arthur et son fils Arthur seront aussi exécutés ou déportés. Jean Catelas, député d’Amiens, entre dans la clandestinité dès l’interdiction de son parti. Livré à la Gestapo par des dénonciateurs, il est torturé. Condamné à mort par un tribunal créé de toutes pièces par le gouvernement de Vichy, il est guillotiné à Paris le 24 septembre 1941, à la prison de la Santé. Ces noms ne sont que quelques exemples parmi ceux qui ont agi contre l’occupant. Durant l’occupation de nombreux cheminots renseignent les alliés sur les convois allemands, sabotent des trains nazis, empêchent ou retardent l’acheminement de marchandises destinées à l’ennemi. Plusieurs paieront leurs actes au prix de leur vie. . .



Les mois et les années passèrent, Amiens, toujours occupée avait appris à vivre sous le joug de l’ennemi.  La résistance s’était réorganisée, s’était restructurée.  Une véritable toile d’araignée  constituait le réseau,  dont peu de personnes connaissait, l’existence et son organisation. Les actions de harcèlement jours après jours portaient leurs fruits.  Les responsables de l’organisation, constataient que la force ennemie commençait à faiblir.  Ils ressentaient une plus grande facilité à agir, tout se passait comme si les soldats allemands en garnison commençaient à craindre des actions de représailles.  Les déplacements d’hommes et de matériel étaient réduits au minimum, ils étaient entourés d’un maximum d’effectifs pour assurer leur protection, ce qui bien sûr rendait possible d’autres actions. L’occupant était toujours là, mais les gens attentifs à ce qui se passait sentaient bien qu’il ne gérait plus la situation. Les arrestations avaient diminué, les exécutions avaient cessé. Les Résistants n’éprouvaient plus le besoin vital de se dissimuler, mais ne croyant pas trop à ce qui se passait, ils économisaient les munitions et leurs moyens, pour des jours qu’ils pressentaient plus durs. Cela donnait le sentiment d’un calme relatif, précurseur d’un événement, de quelque chose qui devait fatalement arriver. 
 

 

Et puis,  sournoisement,  une rumeur s’insinua, abondamment commentée,  savamment répandue,  et entretenue : Les Alliés se prépareraient à un débarquement.  Les troupes de Leclerc  seraient en marche,  elles remonteraient vers Paris pour faire la jonction avec les alliés. Tout cela n’était que des « on-dit », mais tout le monde y croyait, les Allemands en premier lieu. A la Kommandantur , le Général Wolfram Hotzendorf, s’enfermait régulièrement dans son bureau,  et demandait à ne pas être dérangé.  Ce qu’il y faisait pendant ce temps,  nul ne le savait,  sauf peut être  le jeune Günther son secrétaire qui l’aidait quelques fois classer des papiers  des heures durant. Le général ne se faisait plus d’illusions sur la fin de l’occupation dont il avait la charge. Le haut commandement avait cessé tout contact depuis quelques semaines déjà. Un matin de Mai, il rassembla ses officiers et leur parla de ses projets. Il leur fit part de sa volonté et de sa détermination à quitter Amiens et organiser le repli de ses troupes. Il espérait bien réussir la prouesse de rejoindre la mère patrie avec un minimum de pertes. Personne parmi les officiers, n’y croyait vraiment, ils savaient parfaitement que la Résistance était toujours sur le pied de guerre, fortement armée, et avec la confiance qu’elle avait acquise dans le succès des opérations, rien ni personne ne l’empêcherait de harceler les troupes allemandes en repli vers le nord. Mais le Général avait une idée. Homme intelligent et déterminé, il n’allait pas tarder à mettre en œuvre le plan qu’il avait longuement élaboré.
Il fit venir l’un de ses jeunes lieutenants,  qu’il connaissait bien,  parce que,  comme lui,  il parlait le français,  mais lui, le lieutenant,   il le parlait de façon impeccable,  sans accent, pour avoir vécu sa jeunesse dans une famille française du centre de la France. « J’ai pensé à toi pour une mission délicate lui dit il, et il lui expliqua longuement ce qu’il attendait de lui ».
Antonin Durieux, était un homme de 52 ans. Rien de particulier dans l’allure de ce monsieur, insignifiant dans son bleu de travail, le sécateur à la main, en train de mettre un peu d’ordre dans sa haie de lauriers. Il travaillait   en bordure de son jardin, près des hortillonnages dans la commune de Camon. De l’autre coté de la haie, un bras de Somme coulait les premières feuilles mortes.   Il avait l’allure du retraité des chemins de fer, déjà trop vieux pour être dans l’armée, ou peut être réformé pour infirmité, il avait l’air de traîner un peu la jambe. Il ne se sentait pas menacé, qui aurait pu lui en vouloir ? Les hortillons étaient des gens calmes qui vivaient par ces temps de guerre dans l’autarcie la plus complète. 
Aucune frayeur ne lui vint quand il entendit la clochette de la barrière. Il alla au devant du visiteur et se trouva en face d’un jeune homme correctement vêtu, grand et mince, le sourire aux lèvres, visiblement « bien élevé ». Il s’exprima le premier en demandant :   « Monsieur Durieux ?  Êtes-vous Monsieur Durieux ? » Oui répondit l’homme en bleus, et que puis je pour vous ? »
« Je désirerais vous parler si vous le voulez bien, j’ai à vous transmettre un message important ». Durieux ne laissa paraître aucune surprise ni inquiétude, bien que la crainte commença à le pénétrer. « Venez par ici dit il en désignant la cabane à outils, « mettez vous », je vous écoute. »
« Voici, Je suis officier de l’armée d’occupation allemande. La discrétion que nécessite ma démarche m’oblige à revêtir la tenue civile. Je suis en mission, aux ordres du Général Hotzendorf commandant la place d’Amiens, pour vous transmettre son désir d’avoir avec vous une entrevue secrète. . .   » Le jeune officier et Durieux ne se séparèrent qu’une bonne heure après, ayant réglé tous les détails de l’entrevue »
Sauf que Durieux n’avait obtenu aucun renseignement sur les motifs exacts de la demande du Général.
L’entrevue eut lieu quelques jours plus tard dans une vieille auberge près de Picquigny.  Nulle escorte, pas d’armes, simplement le général et son aide de camp, simplement Durieux et son chauffeur. Les aubergistes, avaient disparu.








 

Par eve anne
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