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  • : Le blog d'eve anne, Madrid.
  • : Le blog qui fait plaisir

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Premiers Extraits

Rencontre en forêt

tn Foret

J’ai fait une sortie  hier soir en fin d’après midi, et je ne sais pas pourquoi, j’ai pris mon VTT plutôt que le vélo. Dans les chemins de la forêt j’ai été doublée plusieurs fois par le même gros 4x4.  J’ai eu l’impression que le mec voulait attirer mon attention. J’ai remarqué, au moment où il me doublait, qu’il ne portait rien, il était torse nu. Nos regards se sont croisés, Puis il est parti loin devant. Il faisait doux, pas de vent, la forêt sentait bon. . . . . . . . .

La Devise du Québec

tn parlement quebec

Québec hiver 1876, en fin de matinée le soleil donnait à la ville gelée, les mille feux du diamant. Le froid était vif et les passants emmitouflés étaient peu nombreux. Pourtant, sur le trottoir ensoleillé, un homme ne semblait pas ressentir de gêne à déambuler tête nue, normalement vêtu, ou plutôt anormalement vêtu dans l'air glacé. Il n'avait pas de gants, et son regard bleu était perdu dans le rêve où il flottait. Il tenait à la main un petit rouleau de papier, et ce feuillet enroulé faisait de lui l'homme le plus heureux de la terre..............................

Le Testament de Benjamin Briggs

tn 200501454

 

Les arbres du Square Victoria commençaient à dérouler leurs feuilles. Florane-Marie D'Auteuil avançait à pas légers le long de la bordure du trottoir de la rue du Square Victoria. Malgré le soleil qui avait embelli la journée, l'air était encore frais. Elle tenait bien fermé contre sa gorge le col de fourrure de son manteau d'hiver. Florane était la fille d'un diplomate  français décédé au cours de l'hiver dernier. Après un séjour de trois ans en Bavière. Elle vivait à Montréal depuis deux ans......................

Les Jours de Liesse.

tn Milani

Il faisait un temps superbe ce jour là. Dans la petite bourgade de Saint André, ce village touristique de Haute Provence près du lac du Castillon, la saison touristique était à peine commencée. Pourtant, il y avait pas mal de monde en ville, et déjà quelques nageurs courageux dans les eaux glacées. Pour certains c'était déjà les vacances, mais pour d'autres, le travail était encore d'actualité. Il faisait déjà chaud. Pourtant, le bourg est à neuf cents mètres d'altitude. Le soleil comme toujours dans cette région était de la partie. Derrière les baies vitrées des bureaux, les employés commençaient à souffrir de la chaleur. .
.


La Chapelle Saint Domice

tn amiens chapelle st domice

Depuis que Karen avait disparu, Adrianne vivait l'enfer.
Elles étaient amies de longue date, ce qui semblait être pour les autres une camaraderie d'adolescentes, était en réalité un grand amour partagé. Karen et Adrianne poursuivaient avec brio leurs études de médecine. L'une serait Sage femme, et l'autre voulait être gynéco. Elles n'en étaient pas encore là,  elles avaient encore quelques années à travailler comme des esclaves pour espérer arriver à quelque chose.

Noire d'écume

tn cadiz cate

Les voyages sont sûrement ce qui me motive le plus. Lorsque j'ai choisi de faire ce métier, je n'y avais pas pensé réellement, ou alors, ce n'était pas l'élément fondamental de mon choix. Et pourtant, c'est ce qui m'apporte le plus. J'adore voyager. Me rendre au pied levé dans telle ou telle ville, ou dans ce pays ou un autre, est pour moi le plus grand des plaisirs. Ce n'était pas à priori évident. Il faut apprendre à voyager, comme il faut apprendre l'envie de voyager

Le Chemin de Badajoz

tn Teresa

Teresa fatiguée, s’arrêta au bord de la route sur un petit refuge, à un kilomètre environ du carrefour de la route nationale,
à la sortie de Talavera de la Reina.   Elle hésita un moment avant de prendre une carte dans la boîte à gants. Elle était de mauvaise humeur. C’était un geste machinal, car en fait, elle connaissait bien la route. Mais en cette fin de journée, elle ne se sentait pas bien, ni dans son corps, elle avait froid, ni dans son esprit, elle était là à contrecœur.


L'infirmière d'Ambazac.


tn Ghylaine 9

Excusez moi de vous déranger, je m'appelle Ghylaine, et je suis infirmière à Ambazac. » Elle était un peu plus grande, très mince, les cheveux mi-longs, coiffés à la diable. Le maquillage assez discret, un rouge à lèvres  framboise, les sourcils très noirs, les paupières ombrées. Un grain de beauté sur la lèvre supérieure à gauche. Le premier examen était favorable. Ghylaine souriait, Laurence lui rendit son sourire.


Un douze Avril

tn Joelle et moi

Un 12 avril …. Oui c’était un 12 avril, je m’en souviens très bien, c’était le jour d’anniversaire de ma maman, et j’étais allée déposer une potée de tulipes sur sa tombe, des tulipes perroquets rouges et blanches, ses préférées. C’était la fin de l’après midi, à l’heure où le soleil, bas sur l’horizon, allonge les ombres, et colore la nature du vert jaune des feuilles naissantes, du bleu de ciel et de blanc nuages. Il faisait beau, il faisait doux. Sur l’autoroute il y avait peu de circulation ou du moins elle était fluide

Le Chaos de Targasonne

tn Pisc


Sur les hauteurs des Pyrénées-Orientales, la Cerdagne est un vaste plateau  ensoleillé, un encorbellement entre le mont du Carlit, et celui de Puigmal, tous deux culminants aux alentours de 3000 mètres. La Cerdagne est à une altitude de 1600 mètres en moyenne, et elle a la particularité d'être une région fertile, bien que de haute montagne, puisque l'on y récolte des céréales, du blé principalement. On y vient de Perpignan par la route qui monte à Font Romeu, ou par le côté Espagnol en traversant l'Andorre.

Le Coupe Chou

tn Le coupe chou 1

La Gare de Lyon à l’heure des grands départs, est habitée d’un esprit particulier. Peut être est-ce simplement la concentration des voyageurs en attente. C’est cette odeur particulière, faite d’humanité, d’ozone et de poussière. Ce grand espace qui fait face aux quais, animé de ses panneaux affichant les horaires, et les milliers d’yeux, levés vers les chiffres verts qu’ils ne semblent pas comprendre .Et puis ce sont tous ces jeunes avec sacs au dos, assis sur les murets des escaliers descendant au sous-sol .Ils fument, ils mangent d’énormes sandwiches, vident quantité de boîtes de bière ou de Coca. Ils dorment ou s’embrassent, l’amour des fois, se fout du décor .

La Mante


tn aigumidi

 Je la reconduisis à la porte. Les quelques pas qu'elle fit devant moi suffirent à provoquer mes plus secrètes fêlures. Sa démarche, ses bottines à hauts talons, son jean élimé aux fesses, ses fesses rondes perchées sur des jambes interminables, ce perfecto, qui était choisi sans doute uniquement pour mettre ses fesses en valeur, et cette chevelure de jais, coupée court, très bas sur la nuque, avec cette mèche savamment rebelle qu'elle remettait en place d'un mouvement de tête des plus étudié. Deux anneaux dorés apparaissaient alternativement au rythme de son pas décidé..Elle s'arrêta sur le palier, se retourna.

 

 

Textes et photos réservés à des lectrices (lecteurs) adultes

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 Je vous souhaite un joyeux Noel

Pour moi, Noel est rarement joyeux. Ici, là où je vis, à Madrid, La Navidad se fête bien entendu, mais ce n'est pas le même Noel qu'en France. Les jouets pour les enfants sont offerts le jour de l'épi Fanny, La Navidad est surtout une fête religieuse, où la messe de minuit se paie l'intérêt général. Autre raison et pas des moindres, ma grande fille rejoint son père en France. Ainsi elle ne souffre pas d'un dépaysement total. Voir son père, c'est bien vite dit. C'est un homme orgueilleux, très occupé, pas du tout papa gâteau. Mais Axelle a le coeur sur la main et elle accepte avec le sourire l'accueil réservé de son papa. Heureusement, le papa s'est remarié, forcément, il avait besoin d'une esclave pour lui porter le café au lit. Cette esclave s'appelle Rachel. C'est une de mes amies, elle est très belle, nous nous aimons beaucoup, en secret bien sûr. Je crois qu'elle est plus jolie que moi, un peu plus jeune il est vrai, Nous nous voyons rarement maintenant que je suis expatriée. Elle s'occupe très bien de ma fille, elle l'adore, elle n'a pas d'enfant, tous ses efforts n'ont jamais abouti. Rachel est pharmacienne. Son officine n'était pas très loin de mon immeuble, ainsi je ne rechignais jamais à aller me chercher les rares médicaments que je prenais. J'ai toujours fait beaucoup de sport. Du vélo, de la piscine. C'est ce qui me vaut sans doute d'être encore présentable aux 44 ans que je viens de fêter il y a deux jours. Rachel aussi fait du sport, mais en vraie compiégnoise, elle a choisi de faire du cheval. Elle monte à merveille, elle a de "l'assiette" comme on dit dans le jargon. Vous ne savez pas, sans doute, qu'une femme peut être très désirable à califourchon sur l'animal? C'est que vous n'avez pas vu Rachel faire un parcours d'obstacles. La voir évoluer, me cause un petit pincement au sternum, entre mes deux globes, signe d'un désir violent. Axelle aime beaucoup Rachel qui lui a appris à monter. Elles sont devenues inséparables. Grâce à cet enseignement efficace, Axelle monte déjà fort bien, et s'est prise de passion pour l'équitation. Elle veut en faire son métier. J'ai des amis près de Madrid qui ont un élevage de purs sangs. Axelle rêve de faire ça plus tard. Axelle a eu 14 ans cet été. Je lui ait offert un magnifique cheval gris pommelé, comme on en trouve souvent par ici. Elle est aux anges. Le cheval est à l'écurie chez mes amis. Elle y passe tous ses loisirs. Moi je monte aussi, moins bien, comme un cow-boy me dit-on, rien d'académique. Je ne monte jamais devant Rachel pour ne pas la décevoir. Je fais du cheval, souvent le Dimanche après midi, lorsque ma sortie à vélo se termine assez tôt. Avec mes amis, nous faisons des balades dans la montagne, et le repas se fait sur un feu de bois, saucisses ou côtelettes au bout d'un bâton.

Rachel a traversé une période difficile. Sans doute n'était elle pas satisfaite des attentions de son mari. J'ai remarqué souvent son trouble en ma présence. Bien sûr elle n'ignore rien de mes préférences, mais elle, elle n'a jamais franchi le pas. Jamais? Si, un soir à Madrid, lorsqu'elle est venue passer quelques jours pour faire du cheval de crête avec Axelle. Nous avons dormi ensemble. Dormi est un bien grand mot. Elle n'avait jamais fait l'amour comme nous on le fait, mais elle s'est révélée être une amante parfaite. Depuis ce soir là on se retrouve avec bonheur. Je retourne souvent à Compiègne pour mes affaires, et on passe la nuit ensemble.


Rachel a un petit côté fleur bleue qui me ravit. Elle m'écrit souvent, comme jadis, quand il n'y avait aucun autre moyen de communication. Elle a une superbe écriture, elle utilise un beau papier, et ça commence toujours par" Mon Amour", ou bien "Amour" tout simplement. Je reçois ces lettres avec beaucoup de plaisir. Des fois, quand des jours se passent sans elles, je suis triste à mourir.

Moi, je ne sais pas être fidèle. Mes aventures sont toujours très physiques, et je n'ai jamais l'impression que faire l'amour à une femme, pourrait faire mal à une autre... je suis comme je suis...Mon mari ne sait pas sans doute que je suis lesbienne (l'horrible mot), il ne me pose jamais de questions, même quand je me lève la nuit pour aller rejoindre Rachel qui dort dans la pièce à coté.

Voilà, c'est ce genre de pensées qui me vient ce soir. Axelle va atterrir dans quelques instants à Roissy, et j'imagine Rachel qui l'attend avec le sourire.

En ce moment, j'ai une aventure avec une superbe fille de couleur, J'adore les peaux foncées, j'adore les noires au visage européen. Ces filles ont un grain de peau différent, une façon d'aimer aussi différente. Elle s'appelle Rosa, mais ce soir, Rosa n'est pas venue. Et j'ai un manque là au creux de la poitrine.

J'espère que vous, mes chéries, vous  serez heureuses durant ces fêtes, que vous serez sobres et rieuses, vous serez belles avec vos décolletés attirants, vos yeux brûleront de mille feux, reflétant ainsi les lumières de la fête.

Demain j'accompagnerai Vicente mon mari, mon beau mari, et nous irons à la messe de minuit avec nos amis. Ce n'est pas que je sois croyante, non, pas du tout. D'ailleurs durant l'office, mes seules pensées iront vers la jeune poitrine de Rosa. C'est un péché sans doute, mais le soir, quand je serai sous la couette, sera-ce Rosa? Sera-ce Rachel? ou bien Ana qui guidera ma main entre mes cuisses.. à moins que ce soit Laura? Je vous le dirai peut être plus tard........................

 

Ecrivez moi si vous désirez la photo complète

eveanne@terra.es

 

 Conte de Noel

éroticopornohumoristique

par

Cy Jung.

Il était une fois, dans un pays lointain, une jeune fille qui répondait au doux prénom de Florette. Elle vivait dans une masure de chaume et de bois, un lac côté cour, une forêt noire et sombre, côté jardin. Son père était mort à la guerre. Sa vieille mère était sa seule compagne. Toutes deux vivaient de pas grand chose, heureuses, comblées chaque matin de la naissance d’un jour nouveau.
En ce 24 décembre d’un hiver particulièrement rigoureux, Florette peinait à se réveiller. Dans la nuit, la neige avait recouvert de son épais manteau la campagne alentour pendant que la jeune fille, à la lueur vacillante d’une chandelle, mettait la dernière touche aux chaussons en peau de loir qu’elle offrirait ce jour à sa mère. Elle avait veillé tard. Il lui fallait pourtant se résoudre à braver les congères pour rejoindre le poulailler où caquetait encore la poularde qui ce soir leur servirait de dîner.
Sa tâche accomplie, elle se réchauffa quelques instants face à l’âtre puis vaqua d’occupations en occupations jusqu’au moment sacré de la découpe du gallinacé cuit en cocotte sur un lit de navets fondants. Au moment précis où elle planta sa fourchette dans la bête, on toqua à la porte de chêne.
“ Toc, toc ! ”
Qui cela pouvait-il être ? Il y avait bien longtemps que Florette ne croyait plus au Père Noël. Il ne pouvait s’agir que d’un trappeur égaré. La jeune fille frissonna. Si l’homme était bourru, sa vertu était en péril. Avant qu’elle ne poursuive plus loin le culte de ses craintes utérines, la porte s’ouvrit avec grand fracas, laissant entrer une bourrasque de bise en même temps qu’une femme ébouriffée de vent et trempée de neige. Le pire n’était pas là : elle avait l’arme au poing.
La porte claqua dans son dos. Florette dégagea les fourchons et brandit son frêle ustensile de fer blanc comme s’il avait été Durendal. L’intruse, le doigt sur la gâchette, la rejoignit en trois bonds. D’un geste sûr, elle appuya le canon du révolter sur la peau si mince de sa tempe.
“ Lâche ça ou je te bute ! ”
L’ordre était sans appel. N’écoutant que sa légendaire sagesse, Florette enfonça de nouveau sa fourchette dans le bide de l’animal.
“ Nous ferez-vous l’honneur de partager notre maigre repas ? ”
Quelle bienséance ! Sa voix était soyeuse et calme. L’étrangère en fut émue et prit place à table. La mère engagea la conversation sur ce ton de familiarité si cher aux vieilles gens. Bientôt, la visiteuse posa l’arme à droite de son assiette, dévorant la poularde tout en racontant à ses hôtesses sa longue cavale de voleuse évadée des geôles de l’Empereur.
La magie de Noël agissait. Les trois femmes riaient et plaisantaient joyeusement, allant jusqu’à oublier le drame qui les unissait. La fugitive surpassait sa peur. La meute policière semblait avoir perdu sa trace. Florette ignorait le danger. Pauvre enfant, si insouciante ! Dans le firmament, un ange priait pour son salut.
Au loin, le hurlement d’un loup leur glaça le sang. La fête était finie. La fuyarde attrapa son arme et somma Florette de barricader portes et fenêtres. Il n’y avait rien à craindre, assura la mère. La filoute ne voulait pas la croire. Elle renouait sans vergogne avec ses instincts de félin traqué, sensible au moindre bruit, défiant par nature, brutal. Elle enjoignit la mère de se mettre au lit puis tira le rideau de l’alcôve non sans avoir pris soin d’entraver ses membres avec la longe d’ordinaire dévolue à la bique.
Florette protesta, en vain. À son tour, elle fut traînée jusqu’à sa paillasse. Son cerbère l’y allongea d’une bourrade, la menotta à l’un des piliers du bâti puis redescendit éteindre les chandelles. Elle s’assit au pied de la cheminée, les épaules recouvertes d’un châle. Le feu déclinait. La malfrate s’était apaisée. Il était temps d’aller au lit.
Doucement, elle regagna les combles et se glissa dans la couche de Florette. Son corps était chaud. Elle le devinait si tendre qu’elle y aurait volontiers plongé la main pour y quérir un peu de réconfort. Elle retint son geste, n’étant pas femme à abuser d’une jeune fille et cela même si son désir était grand. Elle ferma les yeux, tendant l’oreille à l’écoute de la respiration de Florette. Elle était pure et régulière. Peu à peu, le sommeil les unissait… Au moins, le croyait-elle !
Sa prisonnière ne dormait pas. Les nerfs à vif, elle guettait le moindre mouvement de cette inconnue dont l’apparente violence exacerbait ses sens. Pourquoi ne se passait-il rien ? Noël n’était-il pas aussi la fête des vierges ? Si cette pudibonde avait été un trappeur, elle n’aurait pas hésité. Florette promit mentalement à Lucifer de lui faire don de sa meilleure poule pondeuse si jamais il voulait bien obliger sa matonne à succomber aux turpitudes de la chair. L’ange prieur détourna la requête. Florette sombrait dans le désespoir. De sa main libre, elle écrasa la larme qui coulait le long de sa joue. Elle renâcla si fort que sa vestale se réveilla en sursaut.
“ Que se passe-t-il ?
— Fuck me… Please… ”
Le propos était vulgaire. Florette ne s’y reconnut pas. Quelle était donc cette force surnaturelle qui l’avait faite gourgandine en cette nuit de Nativité ? La réponse à cette question ne lui importait guère. Désormais, son désir était seul maître à bord de sa conscience de l’être. Son sexe était une étuve, son sein, un volcan au bord de l’éruption.
“ À ta guise. ”
Et tout se déroula comme Florette n’aurait jamais osé le rêver. Les caresses étaient voraces, les baisers gourmands. Cuisses ouvertes et fesses dodelinantes, elle s’adonnait sans pudeur aux joies de la concupiscence. Il était né, le divin enfant, immuable émissaire de la félicité. Jouez, hautbois, résonnez, musettes ! Le souffle court, Florette chantait son avènement.
Quand enfin elle s’endormit, le corps repu et l’âme ravie, les bracelets l’unissaient à son amante. Elles ne se pacsèrent pas et n’eurent aucun enfant mais qui peut dire que leur bonheur en fut atteint ? Toutes les Boutin de la terre n’y suffiraient pas. Noël est jour de paix et Dieu reconnaîtra les siens.
 
 
Cy Jung,
Allez voir son Blog, Elle a un talent fou. Google la connait !!
 

 

L'empereur romain, César Auguste, décida de faire établir la liste des habitants de son royaume. Il ordonna donc aux gens de retourner à l'endroit où ils avaient vu le jour. Accompagné de Marie, Joseph se rendit à Béthléhem, en Judée, où il était né.
Mais en arrivant à Béthléhem, les deux jeunes époux ne trouvèrent pas de place dans une auberge pour dormir. C'est le moment que le bébé choisit pour naïtre...

Comment allons nous l'appeler ? demanda le boeuf

Bob dit l'âne

 
 

 Un 24 Décembre

Je croyais être une lesbienne pure et dure.

Oui, ça s'est passé un 24 Décembre. Pour une veille de Noel, Il ne faisait pas froid du tout. J'étais en déplacement à Murcia. Il y avait un beau soleil, et les terrasses des cafés étaient bondées. Les hommes en chemisette, les femmes en décolleté. Il y avait encore des feuilles aux arbres. C'est le miracle de l'Andalousie.
Je quittai la ville par le Nord, pour rejoindre Alicante et reprendre l'Avion pour Madrid. J'avais grandement le temps, mais plutôt que de flâner en ville, je préférais reprendre l'autoroute, tout de suite, quitte à m'arrêter en route et faire un brin de "sieste" sur un parking. La voiture de location marchait bien, la clim était à fond, le paysage désolé, mais parsemé par endroit de vignobles, de ces vignobles où l'on fait pousser les vignes à l'horizontal, sur des fils, de telle sorte que les grappes soient en dessous du feuillage. Les vendangeuses pouvaient donc travailler à l'ombre.
Au premier parking, je mis le clignotant pour m'arrêter. Il y avait beaucoup de poids lourds, je le remarquais, mais je ne craignais rien, d'ailleurs je n'ai jamais peur de rien. Je vis tout de suite que le fond du parking était quasiment vide. Une haie de lauriers blancs divisait l'espace en deux, et ménageait un recoin discret vers lequel je me dirigeai aussitôt.
Vitre baissée, dossier abaissé, je me préparais à faire un somme de quelques minutes, comme je le fais souvent. Cela est très efficace quand on fait une longue route. Mais là, le soleil indiscret me chauffait le ventre, et cette sensation de chaleur juste au dessous de la ceinture, me donna vite des envies inavouables.
Je défis la ceinture de mon jean, ouvris les boutons, et je glissai une main affutée vers un petit coin qui n'attendait que cela. L'autre main, je la glissai sous mon chemisier, fis sauter l'attache  de mon soutien gorge, et, les seins subitement libérés appelèrent immédiatement les caresses. Du bout du doigt gauche je commençai à agacer le téton, du bout du droit je frôlai seulement mon clito, tout émoustillé de pareille aventure. Je jetai un oeil dans le rétro, pas de dérangement en vue, le parking sous le soleil paraissait endormi.
Je me caressai doucement, bien décidée à faire durer le plaisir le plus longtemps possible. Les yeux fermés, j'étais totalement concentrée sur le bout de mon annulaire par qui allait me venir un plaisir violent que je déclencherai quand je ne serais plus en mesure d'attendre. Soudain, j'eus la sensation d'une présence. J'ouvris un oeil, et je vis tout de suite qu'il y avait un homme sur le côté de la voiture qui me regardait d'un air intéressé. Chemise ouverte sur un torse musclé, il était grand et brun, plutôt jeune, il souriait. Alors que je le regardai il me dit doucement "Continue, ne te dérange pas pour moi" marquant un temps d'arrêt, j'hésitai un moment, mais mon côté exhib, prît le dessus, à tel point que j'ouvris le chemisier et baissais le jean pour que l'homme puisse me mater à son aise. "Tu es épilée, Tu es une gouine?" La question me fit sourire. Oui j'étais une gouine, une vraie, du moins je le croyais jusqu'à cet instant où je me masturbai devant un inconnu.
Celui ci commença à tirer le zip de son pantalon, La vitre ouverte, je le regardai faire, avec, j'en  étais étonnée moi même une certaine curiosité. Cela faisait bien dix ans que je n'avais vu le sexe d'un autre homme que le mien.
Plongeant la main à l'intérieur, il fit sortir tout le paquet hors de son slip, et j'eus comme un choc. Le sexe était énorme, je n'en avais jamais vu de pareil. Il ne bandait pas encore, et pourtant sa taille était déjà très importante. Sous la bite à demi dressée, deux testicules dépassaient aussi du slip de couleur noire. J'étais totalement hypnotisée par le spectacle. Le garçon dut s'en apercevoir, il s'approcha contre la portière et me mit sa bite à hauteur de la bouche. "Tiens -dit il- Suce ma grosse bite!"

Je n'hésitai pas une seconde. C'était un réflexe, ce n'était pas réfléchi. Je saisis le gland à pleine bouche, cela me parut gros, très gros, j'écartelai les lèvres pour l'introduire en bouche totalement. D'une main, j'écartai mon chemisier pour que l'homme puisse voir mes gros seins tout à loisir. La bite était dure maintenant, dure comme un gode. Je tenais la hampe d'une main à la base, et je sentais le gland buter au fond de ma gorge. Si cette bite ne faisait pas 30cm, je suis sûre qu'elle dépassait les 20! De l'autre main je me saisis des couilles, qui me parurent également bien proportionnées. Le sexe de l'homme était rasé, et j'en fus contente, j'avais horreur des poils. Un sexe rasé? N'était il pas homo lui aussi ? Curieuse rencontre si c'était le cas. A la base du sexe, l'entourant ainsi que les couilles, un anneau métallique brillait dans le soleil. Il me sembla serré, comment  a t il  pu mettre cet appareil?

La bite allait et venait dans ma bouche dilatée. Je ne la tenais plus, j'avais placé les mains sur ses fesses de telle sorte qu'il ne m'échappe pas. Je ne sais plus à quel moment j'avais ouvert la portière en grand et que je m'étais assise face à l'homme qui avait le pantalon et le slip maintenant sur les chevilles.

Il glissa sa main sous mes cheveux, et me tint par la nuque. Je compris à ce geste qu'il allait jouir et qu'il voulait  jouir dans ma bouche. Loin d'en être chagrine, je me mis à attendre l'instant. Tous mes sens étaient en éveil, je guettais la moindre vibration, le moindre mouvement qui me préviendrait de l'instant fatidique. Il arriva. Je le sentis légèrement trembler sur ses jambes, je vis son ventre se creuser, et sa bite avancer encore plus au fond de ma gorge. Et puis ce fut l'explosion. Subitement, je sentis quelque chose qui m'emplissait la bouche violemment. Il me sembla que j'allais suffoquer, et sans y penser vraiment, j'avalai son sperme au fur et à mesure que je sentais d'autres épanchements m'emplir la gorge et cela n'en finissait pas. Je ne sentais pas de goût particulier, seule une consistance inconnue me resta sur la langue. Je sentis que le garçon se relâchait. C'était fini. Je reprenais mon souffle difficilement en léchant le bout du gland pour ne pas perdre la moindre goutte. Je sentis le membre ramollir, mais moins que je l'attendais. Et pour cause. Il ne m'avait pas lâché la nuque, et je sentis une pression de sa main qui me ramenait à lui. Je me retrouvais devant une bite à nouveau dressée devant mon visage. Je ne voulais pas perdre cette seconde occasion, et je repartis vers lui avidement.

Cela était plus difficile. j'avais mal aux maxillaires à force de les avoir écartés, et le garçon s'était penché un peu et me pelotait les seins à pleines mains. Ce qui me fit repartir de plus belle. La seconde éjaculation m'apporta une nouvelle sensation. J'en sentis le goût, j'en sentis l'odeur, j'étais totalement excitée. Je me serais vue dans cet état que je ne me serais pas reconnue. Cela allait finir et j'avais aimé.
Mais ce n'était pas encore tout à fait fini...

Le garçon tenait sa bite à pleine main, et se masturbait d'un mouvement doux et régulier ! Il va encore jouir me demandai-je? J'avais les yeux fixés sur ce sexe secoué, attendant ce qui allait se passer. Cela arriva plus vite que je ne l'attendais. Un jet de sperme puissant m'arrosa la poitrine. Levant sa bite, je reçus le deuxième jet en plein visage.

J'étais épuisée. j'attrapais un kleenex dans la boîte à côté, je m'essuyais le visage doucement, et regardais mes beaux seins bronzés maculés de ce sperme blanc, épais et abondant.

Il m'adressa enfin la parole:" Tu sais que tu suces comme un mec?" Je ne saisis pas tout de suite l'intérêt de cette remarque, et je pris ça pour un compliment. Il se rhabilla en un clin d'oeil, après avoir tout rentré dans son slip en un tour de main. Il fouilla dans sa poche et sortit une liasse de billets de 20 euros pliés en deux. "Combien veux tu?" -Je ne veux rien "répondis je," j'ai eu tout ce que je voulais!"

"Tu n'es pas une pute ? "
"Non ! "
"Alors t'es une vraie salope  !!!"

On va dire ça comme ça.

La prochaine fois, si on se revoit, je m'occuperai de ton petit cul !!
L'homme s'en alla sans se retourner. De derrière les lauriers, je voyais plusieurs mecs se masturber en me regardant. Un autre garçon arriva la bite à la main. Il avait dû mater toute la scène attendant son tour. "Tire toi connard"

Après l'heure c'est plus l'heure.

Je me suis nettoyée comme j'ai pu, je me suis refait une beauté, recoiffée, tout cela devant plusieurs routiers qui regardaient la bête curieuse, sans éviter les commentaires. Il faut dire qu'une fille torse nu avec le jean sur les hanches, c'est pas tous les jours.

Je regardais ma montre, c'était foutu, j'avais raté mon avion. Il va vraiment falloir que j'invente un gros mensonge!

Une lesbienne pure et dure ? Conneries, une Salope, une belle Salope!

Ecrit par Ana Maria Munoz Jaquera (du mensuel « Juntos »)
Traduit tant bien que mal par eve anne.
Epilogue : (la morale d’eve anne)

Lesbienne, Gay, Hétéro, Bisex, qu’est' ce que tout cela veut dire? Pourquoi faut il toujours qu’il y ait une étiquette à tout ? Tout peut basculer en quelques secondes, Alors quoi donc? Il n'y a que des hommes et des femmes qui ont envie de se faire plaisir, tout simplement........Pas de quoi en faire un roman !

C'est vrai que Noel n'est pas seulement pour les enfants. Noel c'est une magie qui infue sur tous les êtres de la terre. C'est sans doute pour cela que c'est le jour des surprises........

 

Ps: On a bien voulu me renseigner. L'ojet metallique s'appelle un cockring. Il parait que ça fait durer une érection plus longtemps. Je ne sais toujurs pas comment on le place.

C'est peut être une idée de cadeau
.................:-)

 

 

 

 

Par eve anne
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