Le blog d'eve anne, Madrid.

 

Foot, miracle sociétal ?   Soirée à oublier pour le FC Nantes. Opposés à Toulouse en finale de la Coupe de France samedi 29 avril, les Canaris ont sombré et s'inclinent largement (1-5). Incapables de rivaliser avec des Violets en grande forme, les joueurs d’Antoine Kombouaré ont notamment réalisé une première mi-temps catastrophique, encaissant 4 buts en à peine 30 minutes de jeu… Les coéquipiers de Ludovic Blas, fébriles et nerveux, n’auront jamais pu recoller dans cette partie. Maigre lot de consolation : le penalty pour sauver l’honneur de Blas (75’).

Un soutien populaire sans faille.

Les Jaune et Vert avaient pourtant pu compter sur le soutien sans défaut de leurs supporters, venus en nombre une nouvelle fois au Stade de France, à Saint-Denis. Ils étaient ainsi près de 40 000 à avoir fait le déplacement depuis Nantes. Plusieurs milliers de personnes s’étaient aussi retrouvées sur les cours Saint-Pierre et Saint-André, où deux écrans géants étaient installés pour suivre la finale. 

Texte édité par Nantes-Métropole. J'ai trouvé ce texte tellement juste et mesuré que je ne me sentais pas de faire mieux. Belle écriture, qui ne laisse pas la place au défaitisme, auquel on pouvait s'attendre. Seule critique: Ne pas suivre le conseil en début de chapitre, surtout ne pas oublier cette mésaventure, si l'on veut l'éviter à l'avenir. Mais que s'est-il passé ? Nantes est un club réputé, sérieux, avec la sportivité à fleur de peau. Mais là, ce soir l'esprit n'y était pas, tous les supporters l'ont pressenti dans les cinq premières minutes.Si je peux émettre une explication, il faut la chercher dans l'ambiance politique de la ville. En effet, Nantes fait souvent l'actualité, mais plus dans les pages catastrophes que réussites. C'est seulement mon sentiment. J'ai connu Nantes optimiste, ce n'est plus le cas aujourd'hui. Il n'y avait plus la "niaque", il n'y avait plus... rien... La règle au foot, c'est d'être "le premier sur le ballon", seule possibilité de gagner les duels et de maîtriser le jeu. Si l'envie n'y est pas, la suite est dramatique. Les supporters l'ont compris tout de suite, et d'emblée ils ont fait l'effort de rester vivants et d'encourager leurs joueurs.
Malgré cela ils ont su faire d'un match perdu, un spectacle agréable. Les Toulousains ont réussi à dérouler leur savoir faire avec talent et aussi modestie, à croire qu'ils ont pris une part du malheur de leur adversaire. Tout cela dans une discipline irréprochable, une sportivité exemplaire.
Il me reste à dire un grand merci aux quatre-vingt mille spectateurs d'avoir su tenir à distance les empêcheurs de Footer en rond ! Il y a un temps pour la contestation de rue, pas souvent respectueuse de la légalite, et le temps des distractions sportives et de la vie de chacun. Les syndicats ont été tenus à distance, et c'est très bien. Il est temps qu'ils se rendent compte qu'ils ne sont pas le peuple , et qu'ils sont de plus en plus en dehors des lignes, ce qui devient insupportable. La politique c'est bien mais quand c'est mal joué , il faut rentrer aux vestiaires. Et si des décisions gouvernementales sont déplaisantes les démocrates savent que les élections sont là pour les contester. Le temps politique peut sembler long, mais il existe et c'est la loi. Sachant de toute façon que ce qui est fait aujourd'hui par le président sera défait demain par un autre président.

 

Ce fut une belle coupe de France, le score n'a pas vraiment d'importance. Deux belles équipes même si on déplore un manque de nationaux dans les feuilles de match !