Le blog d'eve anne, Madrid.

 

Une fois de plus, la logorrhée médiatique à frappé. Il lui faut toujours au moins une victime. Cette fois, les effluves de la haine sont tombés sur Brigitte Lahaie !!! Hé oui, la belle , la bête de scène, l’écrivain, la romancière, la vedette de Télé, de Radio, celle qui parle à l’oreille des amoureux, celle qui conseille, qui murmure quelques vérités, celle qui explique, car nulle autre ne peut prétendre être plus qualifiée, pour parler de sexualité, d’actes d’amour… Elle parle de ce qu’elle connaît, alors forcément, ça cloue le bec à celles qui cancanent sur tout et sur toutes, sans autres raisons que de générer le mal et la confusion, quand ce n’est pas l’insulte ou la calomnie. Brigitte Lahaie, une silhouette sculpturale, une blondeur nacrée,( qui échappa par le miracle du temps, à Jason et les Argonautes), et  un regard troublant de sensualité. Une beauté incontestable, qui lui permit de jouer les premiers rôles dans les films érotiques français. Plus de 120 films à son actif, dont un tiers de films classiques, plus d’une vingtaine de livres, romans, essais, des milliers d’articles, des émissions de Radios, des émissions de Télé.. Un élevage de chevaux… Et tout ce que je ne sais pas… Pour s’attaquer à la compétence de Brigitte Lahaie, il faut être autre chose que ce laideron socialo, qui ne sait rien faire d’autre que d’afficher partout où elle le peut, sa médiocrité, sa hargne , son venin , sa haine du masculin, qui vit à contre courant d’une société qu’elle s’efforce de détruire. Je vous fais grâce de ses photos, bien que celles-ci expliqueraient, sans équivoque son haro sur la beauté, qui semble être sa seule raison d'être.
J’ai rencontré, non plutôt croisé, Brigitte Lahaie lors d’un concours hippique, il y a une bonne quinzaine d’années. L’élégance et l’assurance, le charme et la lumière, on ne peut rester insensible à une telle apparition. Les journalistes qui font leur métier avec talent (il y en aurait encore?) diront que c’était une actrice « solaire », et l’expression vaut son pesant d’or. Moi, j’adore cette femme, sa beauté, sa sensualité, son histoire, son professionnalisme. Et c’est justement en employant les mots de sa partie, que les pisse-vinaigre qui ne comprennent pas le français, ou qui, méconnaissant la sexualité féminine, lui sont tombés dessus . Pour ma part, les déclarations de Brigitte ne m’ont pas choquée. Je suis une femme, et en tant que telle, j’ai la prétention de comprendre comment ça marche. Mais je veux bien apprendre encore, je suis une éternelle demandeuse. Brigitte a utilisé les mots du vocabulaire courant, sans s'embarrasser de la "bienpensance" socialiste. J’ai suffisamment d’expérience pour affirmer que les orgasmes non désirés, ça existe, et j’aurais cru que toutes les femmes savaient ça. Sans doute parce qu’elles n’ont pas connu les ateliers de couture avec leurs anciennes Singer à pédale. Dans ces ateliers les orgasmes involontaires étaient fréquents, le mouvement des jambes sur les pédales avaient un effet masturbatoire sur presque toutes les ouvrières. Bien sûr, il y avait les frigides, qui parait-il, supportaient mal ce phénomène. Plus proche de notre époque, peut-être savez-vous faire du vélo ? Je parle de vélo, pas de bicyclette ! Et sur un vélo on reproduit le même mouvement des jambes, des cuisses plutôt, et l’excitation qui peut en découler est la même. Dans ce mouvement, le clito est à la fête !!! Mais des fois c’est très gênant, alors il faut choisir une selle particulière qui diminue les effets du pédalage, effets souvent non désirés. Pour le viol, je pense qu’il peut y avoir des phénomènes comparables. J’ai bien connu une très jeune femme qui pouvait jouir lorsqu’on lui caressait le creux de la main. Mais tout cela c’est quand tout va bien. Il existe aussi des pathologies liées au clitoris. Ainsi, le docteur Wikipedia nous dit :

« Certaines femmes seraient atteintes d’une maladie rare connue sous le nom de « syndrome d’excitation génitale persistante » (SEGP) ou PSAS pour « Persistent Sexual Arousal Syndrome ». Ce syndrome fait que ces femmes éprouvent régulièrement des excitations à point de départ génital, de façon inopinée, et nécessitant parfois plusieurs orgasmes pour être soulagées. » Voilà, tout est dit. Vous n’avez pas à vous excuser Brigitte, vos larmes répondent aux insultes. Comme pour toutes les femmes aimées, la méchanceté médiatique fait mal. Ne changez rien , Je vous aime.

 

"Le premier qui dit la vérité,

Il doit être exécuté."

Guy Béart

 

Texte écrit par Marïwenn. Le figaro 23/01/18.

«Écrire un film, écrire une lettre, écrire un SMS, employer des mots et des phrases qui ne veulent pas dire la même chose pour vous que pour moi. Je réclame le droit de panser mes plaies comme je le veux. Je réclame le droit de coucher avec qui je veux pour le temps d'une nuit sans être une femme facile quand les hommes sont des séducteurs. Je réclame le droit d'avoir du pouvoir dans mon travail sans faire peur aux hommes. Je réclame le droit d'être draguée avec maladresse, insistance et d'appeler cela "importuner" si je le veux. Je réclame le droit de ne pas être jugée si j'emploie des mots qui n'ont pas la même résonance que pour vous. Je réclame qu'on ne juge pas une femme si elle a eu besoin d'écrire un livre sur son histoire de harcèlement sexuel. Je réclame le droit qu'on ne juge pas une femme qui pense qu'on doit se débrouiller seule après un viol. Nous ne sommes pas tous égaux dans la douleur et dans la résilience, et nous n'avons pas la même capacité mentale ou physique de nous remettre de nos traumatismes. Ne jugeons pas une femme qui aime la violence pendant qu'elle fait l'amour. Ne jugeons pas une femme qui ne se remet pas d'une main aux fesses. Ne jugeons pas des femmes intellectuelles qui prennent la parole et bousculent nos mœurs. Par pitié, arrêtons de nous juger les unes les autres. Quelque chose d'historique est en train de se jouer, en ce moment, alors soyons unies. Chacun doit pouvoir souffrir de ce qu'il veut, comme il veut et quand il veut. On va y arriver.»