Le blog d'eve anne, Madrid.

 

 

L'exposition d'Alida 

La Poésie d'Alida

 

L'époque Folleville 

 

L'époque Montevideo 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

XXII Mon sein fruit d'été nu à ta bouche
petit sésame de mes soupirs
fait doucement mes cuisses s'ouvrir
et mes mains affolées
se retenir au vent
tandis que je me perds en gémissant
ô mon aimée qui peut
d'un geste tendre
me faire aller plus loin
qu'une lumière d'étoile
ne laisse plus attendre
nos cœurs et nos corps
ces malmenés d'une morale pale.
XXIII Doux à mon cœur les mots caresses
les mots qui troublent ma raison
silence de tes mains qui pressent
mes seins dans leur verte saison
morsure à mon cœur qui rêve
l'idée de ne plus avoir
un jour au bout de mes lèvres
ta peau si lisse mon miroir.
XXIV Tes mains sur mes banches
ont composé les bouquets
de nos nuits obsédantes
où nos cœurs éclatés
s'unissaient
en caresses immortelles
tes mains – ô mon aimée – ont
de chaleur réveillé mes joies engourdies
de douceur donné folie à mon attente
de couleur étonné le soleil fulgurant
de notre cri.
XXV
O ma colombe ô ma douce
ma tourterelle crucifiée
mes mains calices
ourlent ta chair exaspérée
tandis que se penche ma bouche
sur ton désir enraciné
qui perdure mon supplice
et que s'écoule
mon lait de vierge indomptée
mon sang de licorne farouche
entre tes lèvres énamourées.
XXVI Tes mains de soleil
ont moulé mon corps nu
tes lèvres sur ma peau
ont chanté mon éveil
nous sommes sans passé
demain ne viendra plus
seul le temps de t'aimer
accède à ma mémoire.....
 

 

Les photos ont été empruntées à la sublime Charlize Théron et à la magnifique Fernanda Tavares

Les strophes sont empruntées à
"Noces de Sable"
de

Gil Pasteur

Lun 23 jui 2007 Aucun commentaire