Le blog d'eve anne, Madrid.

 Le Chaos de Targasonne.
II




A Laura.

 

Sur les hauteurs des Pyrénées-Orientales, la Cerdagne est un vaste plateau  ensoleillé, un encorbellement entre le mont du Carlit, et celui de Puigmal, tous deux culminants aux alentours de 3000 mètres. La Cerdagne est à une altitude de 1600 mètres en moyenne, et elle a la particularité d'être une région fertile, bien que de haute montagne, puisque l'on y récolte des céréales, du blé principalement. On y vient de Perpignan par la route qui monte à Font Romeu, ou par le côté Espagnol en traversant l'Andorre. Dans la partie occidentale de la Cerdagne, on trouve un lieu particulièrement mythique, « Le Chaos de Targasonne » Plutôt qu'un lieu, on pourrait dire un pays, voire une région, puisqu'il s'étend sur 50km.

Le Chaos  est un amoncellement de roches granitiques -par exemple- dont l'origine et la formation ne paraissent pas évidentes. Curieusement, on trouve aussi ce genre de relief dans la forêt de Fontainebleau ou  dans la Lozère. Là comme ailleurs, les pierres prennent des formes très diverses, et quelques fois, sous certains angles on peut distinguer, ici un visage, là un animal, de quoi imaginer quelques vies secrètes, quelques interventions surnaturelles, ou pour le moins des rencontres de fées ou de génies plus ou moins maléfiques. Au milieu de ce chaos surgit une tour, dont la présence incongrue en ce lieu choque tous les regards passant à proximité. Cette tour domine quantité d'immenses miroirs articulés. Elle est la partie essentielle de la centrale solaire « Thémis » qui fut construite il ya quelques années, et qui devait servir à étudier les secrets de l'énergie solaire. A peu de distance, se trouve le four solaire d'Odeillo, qui succéda au prototype situé à Font Romeu. Aujourd'hui, les gigantesques miroirs de Thémis ont été convertis en panneaux photovoltaïques. Avec un peu de chance, on arrivera peut être à faire un peu de courant, ce qui consolerait peut être de la destruction du paysage de cette région particulièrement sauvage, exposée au grand soleil quelques 300 jours par an. Quant au prix du Kilowatt/heure, il vaut mieux ne pas trop s'en inquiéter.

Mon mari était absent pour quelques heures, en déplacement en Espagne.  Il faisait très beau, mais très chaud. Si je n'avais été en altitude, je pense que j'aurai très mal supporté cette température. J'étais partie tôt ce matin là, décidée à faire une balade rupestre tout au long de la journée. J'avais étudié avec soin l'itinéraire, qui, s'il n'était pas très long, présentait un dénivelé déjà fort appréciable. J'avais noté plusieurs itinéraires possibles à explorer: Le lac de Matemale, le Lac des Bouillouses, le Pic Carlit, Le Pas de la Case, et finalement, j'avais opté pour le Chaos de Targasonne. Je n'étais pas seule, loin s'en faut, il y avait multitude de touristes, surtout des apprentis grimpeurs, qui faisaient leurs armes sur les plus gros cailloux du Chaos. Moi je grimpai seulement par les sentiers, je préférais cela, et avec l'habitude de la marche, je ne perdais rien des panoramas, des images, de la flore, et même de la faune, que j'aimais à surprendre. C'est un peu ce qui se passa, lorsque j'arrivais en haut de la grimpette.

Au dessus de la Centrale, après un petit bois de pins rabougris, je découvris enfin « le » chalet isolé, une habitation  longue et basse, totalement fondue dans le paysage, une construction de bois gris délavé par le soleil, entourée de blocs rocheux de grande taille. Le toit était en lauzes grises, comme tous les chalets de la région, et les murs étaient de bois foncé et de granit local. Devant la maison, une  piscine relativement grande, prolongeait une terrasse de teck. Sur le côté, une petite source descendait en cascade entre quelques rochers. De grandes baies vitrées égayaient la façade faisant communiquer l'intérieur et la terrasse. Cette maison était signalée dans le guide comme ayant été le logement de l'ingénieur chargé du fonctionnement de Thémis. Bien sûr, à l'époque, c'était un simple chalet qui n'avait sûrement pas, loin s'en faut, le design qu'il avait aujourd'hui. Il ne semblait pas être habité. Pourtant, il n'était pas à l'abandon. La piscine était entretenue, des chaises longues attendaient les corps alanguis, des serviettes éponges étendues en témoignaient, et des massifs de fleurs où dominaient les lupins, coloraient les alentours. Tous les stores n'étaient pas baissés, ce qui laissait présager que les propriétaires ne s'étaient pas éloignés pour longtemps. Cette maison m'émerveillait à chaque fois que je passais par ce chemin. Elle représentait tout ce que j'aimais. Je ne m'en lassai pas. Une ligne épurée, alliant tradition et modernisme Une superbe résidence isolée dans un paysage de rêve. Je sentis des picotements de partout. Je crus que j'allais avoir un orgasme, tant l'impression était forte, et l'effet produit totalement inhabituel.

Je ne sais combien de temps je suis restée là devant la terrasse où l'eau bleue scintillait au soleil. J'eus bizarrement la sensation de ne pas être seule. Tournant la tête, il y avait à quelques mètres, un homme, un marcheur comme moi, dans un équipement en tout point semblable au mien. Au premier regard, je vis qu'il était blond, jeune, très grand, et le visage brûlé de soleil. Il ne faisait pas attention à moi, il prenait des photos, visiblement en quantité, avec le soin que l'on met, lorsque l'on porte intérêt aux cadrages et aux effets d'ombres et de lumières. Je fus contrariée de cette présence et je m'approchai. Sans me regarder, et sans détourner le regard du viseur de l'appareil, il entama la conversation.

« Bonjour, vous êtes en balade ou propriétaire de la maison ? 
- Pour l'instant en balade, mais bientôt propriétaire.
- C'est curieux, j'ai moi aussi le coup de foudre pour ce chalet, et j'espère bien l'acquérir au plus tôt !
- N'y comptez pas, j'étais là avant vous, et je l'ai vu la première.
- Peu importe, je suis prêt à faire une offre très généreuse !
-Je suis prête également, mais encore faudrait il qu'il soit à vendre ! »
- Of course mais justement  j'attends que le propriétaire se manifeste, je vais rester là le temps qu'il faudra.
- He bien soit, nous l'attendrons ensemble !, mais c'est peut être « une » propriétaire, ou même « des » propriétaires »
L'homme me regarda en souriant. Je fus frappée par la beauté du visage. De type nordique, au regard bleu piscine, le sourire était éclatant, la mèche blonde sur le visage bronzé semblait sortir d'une image de mode. Il était grand et athlétique, tout à fait le genre d'homme, qui, quelles que soient nos tendances, ne peut nous  laisser indifférentes.
« J'accepte l'invitation, allons nous asseoir à l'ombre ! 
- Ok allons -y »
Et je jetais mon sac sous le premier pin venu, il fit la même chose, et s'assis tout à côté de moi. Cette proximité de me gêna pas, cela me semblait même tout naturel. Je le regardais de profil, et je remarquais quelques gouttes de sueur perler sur la lèvre supérieure.
« Vous avez soif ?
- J'ai ce qu'il me faut.
- Buvez plutôt dans ma gourde vous connaîtrez mes pensées ! »
Je connaissais l'expression, et c'est en souriant que je me saisis de la gourde. Je bus d'un trait une eau qui était encore relativement fraîche. En rebouchant le bidon, je me pris à penser que finalement il était assez beau, et que cette rencontre n'était pas pour me déplaire. Je le regardais furtivement. Souriant de toutes ses dents il me regardait faire, et s'enquit de ce que j'avais pu découvrir de ses pensées. De la façon dont il me regardait, j'imaginais facilement que ses pensées étaient plus lubriques  que simplement amicales.
« Je pense que ce sont surtout des « arrières pensées » qui vous traversent l'esprit.
- Et vous êtes contre ?
- Pas vraiment, je ne suis pas une oie blanche !
- Je vous trouve quand même très jolie, et super séduisante. »
En l'écoutant dire ces paroles, je suivais son regard qui explorait méthodiquement mon débardeur, ou plutôt ce qu'il contenait. J'en fus gênée car il était auréolé de transpiration.
« Il fait une chaleur à crever. Je vais changer de débardeur, si vous voulez bien regarder de l'autre côté ?
- Aucun problème dites moi quand ce sera fini. »
Il se retourna, et je fouillais dans mon sac pour trouver un autre débardeur qui ne soit pas à tordre. Avec cette chaleur, je pourrai faire sécher celui là rapidement.
Je le fis passer par-dessus la tête, et je me saisis de l'autre. Levant les yeux, je m'aperçus que l'homme me regardait avec un intérêt amusé.
« Vous avez triché, lui dis je. Ce n'est pas digne d'un garçon honnête.
- Je le sais et je m'en excuse, mais si je l'avais fait, j'aurais été privé d'une vue absolument magnifique. Vous avez une poitrine divinement attirante !»
Moi je la savais trop forte et un peu basse, mais son compliment me fit énormément plaisir. Lâchant le débardeur, je décidai de rester  torse nu.
« Si cela ne vous dérange pas, j'aime autant rester comme ça le temps de me sécher.
- J'allais vous en prier ! » Et ce disant, il enleva lui-aussi son polo. Le buste était musclé, je le trouvais encore plus beau comme ça.
« On joue au strip poker ?
- Ca y ressemble, mais moi aussi, je trouve qu'il fait chaud.
- Je plaisantais, je vous trouve très acceptable pour un homme.
- Pour un homme ? Dois-je comprendre que vous n'aimez pas trop les hommes ?
- Il n'y a rien à comprendre. Encore que je suis d'habitude plus sensible à la beauté des femmes. Tous mes amis le savent.
- Ca je le comprends parfaitement, car les femmes sont souvent adorablement belles. Et cette chaîne que vous portez à la cheville, n'est ce pas le signe d'inclinations saphiques ?
- La chaîne à la cheville était dans l'antiquité portée par les « esclaves » des souveraines. En réalité, les esclaves étaient la propriété de la reine surtout pour satisfaire à ses désirs sexuels, qu'à l'époque on ne craignait pas d'afficher. D'ailleurs, ces jolies demoiselles, étaient fières de l'arborer montrant ainsi à tous qu'elles avaient été choisies pour leur beauté. Aujourd'hui, bien que toutes les femmes peuvent la porter, c'est quand même avant tout un signe de ralliement des lesbiennes De toute façon, on est toujours l'esclave de quelqu'un.
- je suis tout à fait de votre avis.
- C'est très rare que je porte les yeux sur un homme, si beau soit il. Vous êtes l'exception.
- Je suis flatté. Que diriez-vous de piquer une tête dans la piscine ?
- Vous n'y pensez pas, et si le propriétaire arrivait ?
- Il viendrait nager avec nous !
- Ou bien il nous chasserait à coup de fusil !

- Il faut savoir prendre des risques. Je vous mets à l'aise tout de suite, je n'ai pas de maillot, et si cela vous choque, je reste sous l'arbre !
- Stupid boy ! Venez !
J'avais jeté mon short au loin, défait mon slip, et mes godasses, et nue comme un ver, je marchais « sur les planches ».
Je sentais qu'il me suivait du regard. De nature assez exhibitionniste, cela me faisait plutôt du bien. Je fis le tour de la piscine, ainsi je me trouvai face à lui. Je le regardai se dévêtir, et quand il fut prêt à plonger, je pouvais constater qu'il avait tout ce qu'il fallait pour faire plaisir à une honnête femme. Il était totalement épilé, et il portait autour du sexe un anneau noir, comme mon mari aimait à en porter souvent  Cela me fit sourire, mais je ne fis pas de réflexion. Je savais maintenant que le monsieur était sinon homo, au moins bisexuel. Je me mis à l'eau qui était quand même un peu fraîche. Mais le long de mon corps, cela faisait un bien immense. Il plongea bruyamment et ressortit tout à côté de moi.

« Vous êtes divinement belle. Votre poitrine est magnifique, votre corps est délicatement musclé, et vos abdominaux me font pâlir d'envie. »
J'éclatais de rire.
« Vous êtes un vil séducteur. Je fais du sport, c'est vrai, mais je n'ai plus vingt ans !
- Qui vous le demande ? Je suis sûr que vous n'avez jamais été aussi belle. !
- Vous demanderez à mon mari, il vous renseignera !
- Ca y est déjà les mots qui fâchent. Je ne voulais pas vous indisposer.
- Je vous trouve très séduisant aussi, et votre femme a beaucoup de chance !
- C'est ce que j'essaierai  de lui faire croire ! » Il éclata de rire !
Insidieusement, il s'était placé derrière moi, je le constatais mais je n'avais aucune crainte. C'est avec une douceur infinie qu'il me prit les seins et se colla à mon dos. Ce contact éveilla en moi les plus bas instincts. Je ne me sentais rien de plus qu'une femelle ayant envie d'être couverte par le mâle en rut. Je ne pensais pas si bien dire, en quelques secondes, je sentis contre moi grimper tout son désir. J'étais follement excitée. Je ne sais si c'était la chaleur, l'occasion, l'herbe tendre, j'avais follement envie de lui, de me donner totalement, je n'avais plus que ce désir en moi.
Je n'eus pas longtemps à attendre, il me prit la bouche avec fougue, ses lèvres étaient fraîches, ses mains malaxaient mes seins, dont les extrémités me faisaient mal d'être tendues. Je sentis qu'il essayait de s'introduire  entre mes cuisses. Je glissais la main pour l'aider. Je sais que bien des garçons s'épuisent à découvrir la voie du bonheur.
Il était épais et dur. Son contact dans ma main accéléra mes envies, j'aurais pu exploser avant qu'il soit en moi.
C'est avec une douceur infinie qu'il vint au plus profond de mon plaisir. Et je compris qu'il était capable de prendre son temps, de m'apporter le maximum de sensations. Je sentis qu'il maîtriserait parfaitement notre relation. Je me laissais aller à tout ce bonheur. Je ne savais pas comment j'étais encore à la surface, je ne savais pas si nous étions seuls, s'il faisait encore jour, je savais seulement qu'il ne fallait pas qu'il s'arrête. Il parvint à me porter dans les limbes du paradis plusieurs fois de suite. L'étrangeté de notre rencontre décuplait le plaisir qu'il me donnait. Lorsque j'ouvrais les yeux, je ne voyais que du ciel bleu, et de temps en temps une mèche blonde qui traversait mes rêves éveillés.

Et puis, je sentis que ses mains serraient mes seins plus fort, Je sentis sa bouche plus exigeante, je sentis son ventre se creuser, ses reins se cambrer, je le sentis exploser en moi avec une violence inouïe. Sentir ce feu m'envahir fut un autre plaisir, j'étais déjà complètement cassée de cette étreinte sauvage. On resta ainsi de longues minutes. Je me détachais de ses mains, et je me mis sur le dos, dans l'attitude de la planche. Heureusement que j'avais de bons flotteurs, j'étais incapable de faire un geste qui m'eût permis de surnager.
Je me sentis bientôt apaisée. La fraîcheur de l'eau m'avait raffermi la poitrine, et si je redressais la tête, je ne voyais que mes tétons dressés vers le ciel. Jambes écartées, bras écartés, je me sentais flotter, j'étais heureuse. Je ne le sentis pas venir, je ne sentis que sa bouche avide de mon intimité. Il était encore sous le feu de notre relation, et je poussais un léger cri. Il ne se démonta pas et m'aida à me redresser. Je le sentis derrière moi, à nouveau plein de désirs, je ne me sentais pas encore capable de repartir, c'était trop vite, c'était trop fort. Je sentis trop tard son intention, et je poussais un cri de douleur. Pourtant, c'était une caresse que d'habitude, j'appréciais énormément. Énormément, c'était justement le mot. Je sentais qu'il était à deux doigts de réaliser son entreprise. Moi je savais que vu sa taille, il ne pourrait jamais parvenir à ses fins. Sans crainte je repris mon souffle. Je trouvais malgré tout la caresse agréable. Il dut sentir mon relâchement qu'il prît sans doute pour une invitation. Je sentis que mes muscles se relâchaient autour de lui. Dans une sorte de bienvenue je me relâchais totalement et je sentis son ventre au contact de mes fesses. Cramponnée au bord de la piscine, j'étais en position idéale pour une pénétration profonde Je le sentis alors venir entièrement en moi, et j'étais étonnée qu'aussi dimensionné, il ait put pénétrer aussi loin. Quoi qu'il en soit, j'étais complètement possédée, à mi chemin entre le plaisir et la douleur, je sentais dans mon ventre et sur le haut de mes cuisses des picotements qui annonçaient un orgasme imminent. Cela vint plus tôt que prévu, ce fut violent, très violent. Dans la piscine, on ne vit pas la fontaine jaillir de mes lèvres, et pourtant, c'était bien ce qui s'était passé.
Ce réflexe ne m'était arrivé que rarement, et c'était chez moi la manifestation d'une jouissance extrême. Il ne bougeait plus, attendant de revenir à la normalité pour se retirer. Il savait que la douleur, autrement, aurait été très vive.
Je me remettais doucement, j'avais ressenti énormément de plaisir en très peu de temps.
« Je vous remercie de m'avoir procuré autant de joie. Les hommes capables de faire ça sont très rares. Seuls les homos savent s'y prendre de cette façon.
- Je n'ai pas honte de l'avouer, j'ai quelques fois des relations homosexuelles, mais quand je rencontre une femme comme vous, je suis un homme comme les autres.
- Mieux que les autres. J'avais deviné en voyant votre cock-ring que vous étiez homo. Mais ça ne me gêne pas du tout, je trouve que cet anneau rend le sexe masculin beaucoup plus désirable.
- Je le pense aussi. Mais comme la chaîne aux chevilles, c'est un signe de dépendance, et le garçon qui porte un cock-ring veut faire savoir tout de suite à son partenaire qu'il préfère être passif dans leur relation.
- Ca, je l'ignorais, mais c'est finalement un bon système, comme ça, personne n'est pris au dépourvu.
- C'est le cas de le dire !!!
- Et nous éclatâmes de rire. »
Je sortis la première de la piscine, et je m'assis sur le rebord, les pieds dans l'eau.
Il sortit aussi et se plaça près de moi.
« Je vais être au moins deux jours sans pouvoir m'asseoir, ou peut être sans pouvoir marcher normalement ! 
- Mais non vous allez vous remettre très vite ! Ce sont des plaisirs qui ne laissent pas de trace. Je m'appelle Magnus Johannsen. Mes parents sont Suédois, mais j'ai été élevé en France. On se tutoie ?
- Avec plaisir. Je trouve que ce prénom te va à ravir ! Magnus ! On ne pouvait pas trouver mieux !
- Tu le penses vraiment ?
- Oui, sans vouloir te flatter, je t'ai trouvé extrêmement viril. Je m'appelle Noémie. D'accord, on se tutoie. N'empêche que pour la maison, je l'ai vue la première ! »
À ce moment là, on entendit un bruit de moteur  qui  venait de derrière la maison.
« De toute façon, nous serons bientôt fixés, je crois que le propriétaire vient d'arriver. Ne m'en veux pas si je te laisse tomber et que je cherche à le séduire !

-Je peux en faire autant ! »


   

 

 

Jeu 6 fév 2003 Aucun commentaire