Le blog d'eve anne, Madrid.

                              

 

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XX- Chrysalide
 

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La promesse de la chenille n'engage pas le papillon.

André Gide

                                            Je reçus mon premier bulletin de salaire comme responsable d’un service. C’était deux fois et demie de ce que j’aurais eu dans l’enseignement. J’étais très contente. Notre couple allait pouvoir vivre sans difficultés matérielles. Christian se plaisait bien là où il était, l’inconvénient c’est qu’il était plus loin, et le trajet lui prenait plus de temps. Il faudrait que sa direction accepte qu’il fasse vraiment la journée continue, 8 heures non-stop, ce qui était particulièrement illégal. Mais ça lui aurait permis d’aligner ses horaires sur les miens. Encore que j’avais de plus en plus "d’imprévus", et des horaires élastiques. Je travaillais beaucoup, ça me plaisait, et Simone était vraiment satisfaite. Je lui demandais de recommencer nos agapes plusieurs fois. Pas pour fayoter, mais j’en avais vraiment envie. Elle était imaginative, et je faisais avec elle des choses impensables, que je n’aurais jamais faites avec personne d’autre. Ça lui fit énormément plaisir, et elle me laissa absolument pantelante à chaque fois. Heureusement j’avais pris de la marge dans mes horaires, et , je pus rentrer ni vu ni connu. Cette énorme poitrine, lourde et souple, me rendait folle. Elle avait un parfum de peau absolument enivrant. Quand on nous voyait ensemble, je suis sûre que personne ne pouvait imaginer notre débauche. C’est qu’avec elle, j’avais bien appris, et je savais ce qu’il fallait faire pour l’emmener au septième ciel. Je n’en ai jamais parlé à Marie-No. C’était autre chose, une autre planète. Simone ne manquait jamais de se renseigner sur l’état d’avancement de mes amours conjugales. J’étais heureuse de lui apprendre que notre couple faisait beaucoup de progrès, et l’on faisait maintenant l’amour comme des princes. Je m’étais décidée un soir, un soir comme un autre, où j’avais appliqué à la lettre la technique de Simone. Après l’avoir longuement caressé, en prenant bien soin qu’il ne s’emballe pas, je m‘étais placée sur lui, à califourchon, et comme j’en avais vraiment envie, je n’eus aucune difficulté à m’introduire ce sexe magnifique, et prendre un maximum de plaisir avec lui. Christian critiquait ma méthode bien sûr, c’était trop long, ce n’était pas assez fort, pas assez vite. Je lui répliquais, que c’était comme ça que je voulais l’aimer, et qu’il devait s’adapter. De son côté, il dut prendre des leçons quelque part, car il avait acquis beaucoup de savoir à me faire jouir de sa langue, je me demandais s’il n’était pas l’amant de Marie-No. Pour la première fois que je faisais l’amour avec lui, on avait réussi à jouir en même temps. Je m’en souviens comme si c’était hier: C’était le premier juin 1991. J’étais vraiment comblée, je savais que je pouvais avoir du plaisir de façon variée, longtemps, et souvent. Pour l’amour extrême, je prenais un réel plaisir à retrouver Simone. Et pour l’amour romantique, je retrouvais Marie-No le plus souvent possible. Marie-No à qui, un soir j’ai raconté les conseils de Simone, sans avouer bien sûr nos turpitudes. Elle prit le parti de tout reprendre à zéro avec Jean-Marc. Il avait quitté l’armée depuis quelques temps, et trouvé du travail dans une grosse boîte de travaux publics, à quelques km de Compiègne. Elle appliqua à la lettre la méthode de Simone, prenant ainsi la maîtrise de son plaisir, et elle obtint des résultats, comme je l’avais fait moi-même. Cela transforma sa vie de couple. Et elle reprit goût à l’amour hétéro.
Dans notre petit groupe, tout était vraiment en harmonie. On continuait le sport, avec Henri et mon père, Et on s’obligea à une soirée piscine en nocturne le mercredi soir. Nous avions une vie saine et heureuse. Ma dépression ? Je l’avais oubliée. Je fus triste un week end complet en réalisant que cela faisait quatre ans que je n’avais pas eu de nouvelles de Michèle. Malgré ma vie sexuelle très active parce que très partagée, je pensais souvent à elle, et je me posais l’éternelle question : Si elle revenait, que ferais-je ? Je ne donnais pas de réponse, mais …. Simone, que je voyais régulièrement maintenant avec un réel plaisir, me confiait à chaque fois, quelques « trucs » pour agrémenter nos soirées amoureuses. Son savoir faire, son expérience, et son imagination était débordants. Moi j’essayais tout, au grand étonnement de mon conjoint, qui se demandait où j’allais chercher tout ça. « Tu me fais tellement d’effet que j’en rêve la nuit » lui répondis-je à chaque fois. Et quand j’avais essayé et que je maîtrisais parfaitement le sujet, j’expliquai à Marie-No. Comment il fallait s’y prendre. A Paris, il y avait vraiment deux mondes. Huit heures par jour d’un travail sérieux et productif, et quelques heures par semaine d’une relation délirante. Puis un jour, je connus une grosse déception. Simone me demanda de faire l’amour avec une de ses amies. Et là, je me rendis compte que j’aimais Simone, et que je ne la fréquentais pas pour jouir, mais parce que je me sentais bien avec elle. Il s’était tissé entre elle et moi une relation qui était, je le crois sincèrement, de l’amour. Bien sûr elle avait 50 ans, bien sûr elle était forte et n’avais rien d’un top modèle, mais je la trouvais belle, je ne faisais aucun complexe à l'aimer, et je me sentais tellement heureuse quand je me réfugiais le visage entre ses seins. Et je lui dis cela. Et pour la première fois, je la tutoyais :
« Mais ce n’est pas possible Simone, tu ne peux pas me prêter comme ça à ta copine. Si je suis avec toi, c’est parce que je t’aime, c’est plus important que le plaisir que l’on se donne ! Je sais qu’il y a plus de vingt ans entre nous, et plus de 20kg. Je sais que j’ai un mari et une maîtresse et je sais aussi que je les ai gardés grâce à toi. Ce que tu as fait pour moi, pour que je les garde, je te le devrais éternellement. S’il te plait, garde-moi pour toi, seulement pour toi. Si tu as pris un engagement, ou fait une promesse à ton amie, je le ferai pour toi, parce que je te dois beaucoup. Sinon, prends une autre fille, elles sont toutes belles. »
Simone s’est mise à pleurer, et cela a duré plusieurs heures. Elle ne s’était pas rendu compte de la réalité de mes sentiments pour elle. Elle en fut profondément troublée. Sans le vouloir, l’intimité qui existait entre nous, nous apportait beaucoup dans notre travail. On se comprenait mieux, et Simone avait en moi une confiance absolue. Curieusement, tout le personnel ignorait notre liaison, ou alors tout le monde s’en fichait, ou c’était une banalité dans l’entreprise. Trois mois après mon premier rapport amoureux réussi, Christian revint un soir avec le Champagne et l’immortel gâteau glacé aux framboises.
« C’est ma première promotion !
-Félicitations mon amour, je suis fière de toi.
-Tu vas peut être pouvoir tenir ta promesse ?
-J’ai fait une promesse moi ?
-Oui madame, tu as accepté de m’épouser.
-Oui mais ça ne compte pas, je faisais de la dépression ! Rassure toi, je blague. J’y ai repensé souvent. Et je me suis dit que je tiendrais ma promesse si on parvenait à une entente totale physiquement et bien sûr « conjointement » !
-Et alors ?
-Alors, je crois que ce n’est pas si mal! Tu fais beaucoup de progrès. Moi qui pensais que je n’y arriverai jamais !
-Oui, je ne sais toujours pas pourquoi.
-Il n’y a rien à savoir !
-Alors, on se marie ou on se divorce ?
-J’aimerais assez que l’on se marie d’abord !
-Quand ?
-Le 21 décembre.
-De cette année ? Evidemment ! Et pourquoi ?
-Parce que ça fera juste 13 ans que j’ai mangé pour la première fois un gâteau glacé aux framboises ! (Je ne précisais pas dans quelle situation. Avec ça il devait me prenddre pour une folle.)»
-Bonne réponse, le gâteau glacé aux framboises, est effectivement très important,  mais on ne pourrait pas faire ça plus tôt malgré tout ?
-Non, on ne pourrait pas !
-Bon, ok pour le 21, si le curé est d'accord  !
-Ben voyons ! Il faudra, si tu n’as pas honte de moi, me présenter à tes parents !
-Oui. Non, je n’ai pas honte. Je serais plutôt fier d’épouser une jolie femme comme toi !
-Mais ?
-Mes parents, je ne les vois presque jamais. et je ne suis pas en très bon terme avec ma mère.
-Tu fais comme tu veux.» Cette décision me fit un grand plaisir. Je m’empressais de le dire à Marie-No. Qui ne trouva rien de mieux que de fondre en larmes.
«Ce n’est pas des larmes de joie. Je savais que ça allait arriver. Mais tant que ça n’arrivait pas, je pouvais rêver que tout redeviendrait comme avant. Le bonheur que l’on a connu toutes les deux, c’ est ce que j’ai vécu de meilleur.
-Je le sais mon coeur, mais on ne refait pas le temps. Je sais que l’on aurait pu ne pas prendre les garçons, mais ils sont arrivés à un moment où on avait besoin de quelque chose, la vie est comme ça. Et puis, je n’ai jamais dit que je serai une femme fidèle. Je garderai mon amante secrète.
-J‘espère bien, s’il fallait ne plus se voir en plus !! »
Après, je prévins mes parents, qui furent sincèrement heureux. Je glissais à l’oreille de mon père,  que maintenant je savais que ça existait, et que, difficilement il est vrai, j’avais appris à m’en servir. Je prévins Henri bien sûr, et Gustave. Et puis Simone. J’avais fait le tour de mes proches amis. Simone ne m’avait pas offerte à son amie. Elle avait aimé ce que je lui avais dit, et s’était posé les mêmes questions, tout ça pour s’apercevoir qu’elle éprouvait des sentiments très sincères envers moi, et que c’était seulement son côté maso, qui l’avait poussée à cette extrémité. Simone fut sincèrement heureuse. J’étais devenue un rouage important de son organisation. Elle m’avait proposé la haute couture, mais j’ai refusé à cause des voyages incessants à l’étranger. Elle en convint. On continuait à se voir, et j’avoue que me passer de ces relations exigeantes me serait très difficile. C’était mon secret, c’était mon vice, et j’avais la certitude, que ce vice là, m’empêcherait d’en avoir d’autres, peut être plus tordus, peut être plus dangereux. Simone avait en plus une excellente influence sur moi. Je ne prenais plus de décisions sans la consulter. Elle n’a jamais essayé de me manipuler, ses conseils ont toujours été réellement désintéressés. Je ne cherchais pas à comprendre pourquoi je m’étais amourachée de cette femme  plantureuse, qui était aux antipodes de ce que j’aimais : une Michèle, une Marie-No, et je me rassurais, en pensant à l’avenir, de savoir qu’il existait des femmes de cet âge dont la vie était une plénitude de plaisirs. Comme à Marie-No, je lui promis que je serai une femme infidèle. Elle éclata de rire :
« Pourquoi ? Il en existe d’autres ? Finalement, je parlais plus de mon mariage avec mes deux amies qu’avec mon fiancé. Christian restait préoccupé. Il ne comprenait pas, pourquoi j’avais été si hésitante à faire l’amour avec lui. Presque deux ans s’étaient passés entre le moment où l’on s’est rencontré, et le jour où l’on a fait l’amour.
Je répondais toujours de la même façon. Je n’avais jamais eu d’hommes dans ma vie, et je ne voulais pas, par une maladresse quelconque, mettre en péril une relation avec l’homme que je voulais aimer. D’ailleurs j’avais prévenu que ce serait comme ça, et pas autrement. J’ai eu un passage à vide, c’est vrai, mais j’ai été honnête avec lui, enfin, presque. Il était bien embêté. Et je lui répétais que s’il avait le moindre doute, le moindre soupçon, le moindre regret ou le moindre remord, on arrêtait là, et le drame ne serait que pour moi. La seule explication de ma conduite était mon homosexualité, qui sentait le besoin de muter vers une bisexualité (peut être illusoire), et qui n’y arrivait pas. Marie-No avait le même problème. Les hommes sont complexes. Ils n’imaginent que ce qui leur fait plaisir. Ce sont eux qui posent les questions, et ce sont eux qui font les réponses. Surtout ne pas prendre le risque d’être déçus. En plus, maintenant que tout était décidé, il se plaignit que je n’avais pas fait « tout ce que j’aurais dû faire pour être vraiment « sa femme ». Je voyais bien où il voulait en venir. Je n’avais pas eu avec lui de rapport bucco-génital, ni de rapport anal. Je ne savais même pas si j’en aurais envie. J‘en avais avec Simone, avec Marie-No, avec Michèle, forcément, mais il fallait bien qu’il restât quelques mystères pour l’après ! Alors je lui rappelais que « dans le temps » on épousait des filles vierges, et que « tout » venait après. Donc je veux bien mettre ça dans le contrat de mariage. Et s’il était pressé, qu’il aille voir les putes de la forêt, dans leurs petites camionnettes. ( il y en a une sur la route de Pierrefonds dans un Peugeot bleu  qui est très jolie ) Ça ne me dérangeait pas. Ce genre de réponse avait le don de le mettre dans une colère noire.
« Un jour, je te prendrai au mot.
-Mais ne te gêne pas mon ami, il faut bien que tout le monde vive. Le jour où je te ferai une pipe, c’est parce que j’en aurai envie. Si tu veux m’enculer, tu attendras que ça me plaise. Ce n’est pas compliqué ? Le sujet est clos. » Et généralement, après ça, il me faisait la gueule pendant deux jours, et le troisième, il revenait avec un bouquet de roses :
« Je t’ai déjà dit que je n’aimais pas les roses.
-Oui, mais moi, je n’offre que des roses. »
Je décrochais le téléphone et faisais un numéro.
« Qui appelles-tu ?
-La concierge !
-Pourquoi ?
-Pour savoir si elle aime les roses, on ne va pas les jeter ! » Le pauvre Christian ne savait plus si c’était du lard ou du cochon. J’arrivais toujours à le pousser à bout, mais avec le sourire, je n’étais jamais méprisante ni méchante. Une mise à l’épreuve ? Non, un jeu de gamins. Ça volait bas, mais j’aimais bien le faire marcher, et lui, dans le genre, il courrait. J’aurais joué à ce jeu avec Marie-No, elle m’aurait mis sa baïonnette entre les deux omoplates sans discuter. Je racontai bien sûr à Simone la frustration de mon futur mari, et cela l’amusa beaucoup. Elle avait aussi pour ça des solutions. Simone était l’encyclopédie vivante des rapports humains. L’immense talent qu’elle déployait pour les choses de l’amour et du sexe, était la copie conforme de l’immense talent qu’elle déployait pour gérer son affaire. Ce qui fait que dans toutes les situations, nous étions au diapason.
« Toujours la même règle, c’est toi qui décides. Et pour être sûre, c’est toi aussi qui dois faire les préliminaires, et surtout les faire durer pour avoir le temps de stopper si l’envie s’envole. Le sperme est assez particulier, il est différent d’un homme à un autre, et aussi différent chez le même homme, le matin, le midi ou le soir. Personnellement je le préfère le matin. Et c'est vrai que je me régale. C’est le matin qu’il est le plus naturel, sans être influencé par la consommation de la journée. Et c’est à jeun que l’on en savoure le plus le goût. Parce que c’est bien de cela qu’il est question, il faut adorer ou s’abstenir. Et puis il faut s'assurer que les garçons se prennent une douche avant de se coucher, (pour que tu ne sentes pas le parfum de sa secrétaire) du moins j’espère, sinon tu risques de sucer une bite qui vient d’enculer un autre homme. Ne rigole pas, c’est beaucoup plus fréquent qu’on ne le croit. Mais avant de te lancer, en cachette, tu goûtes. Après une masturbation par exemple, tu t’en mets plein les doigts. Tu vas chercher de quoi t’essuyer, et hors de vue, un p’tit coup de langue. Si tu n’aimes pas, oublie. Et tu essaieras un autre jour, Tu auras peut être changé. Pour ce qui est de la pénétration anale, il ne faut pas improviser. Et là, je peux te faciliter les choses, j’ai le matériel, les capotes, les émollients, je peux te montrer tout ça, la prochaine fois si tu veux !
-Avec plaisir ma belle, que ferais-je si je ne t’avais pas ?
-Tu ferais comme les autres : la fleur au fusil, mais : aïe ! quand ça dérape. Les relations amoureuses, c’est trop sérieux pour improviser. Celles qui te diront le contraire, se planteront avant toi.
-De toute façon, je ne veux pas le faire avant d’être mariée. Il lui restera quelque chose à découvrir. S’il n’a pas la patience d’attendre, qu’il aille « se faire voir chez les grecs »
-Tu as raison. C’est comme ça qu’il faut être avec les hommes.
- Dites-moi Simone ?
-Oui ma grande, que veux tu ?
-Je voudrais une faveur, une de plus !
-Si je peux !
-Avant que je me marie, j'aimerais que l’on se fasse une soirée parisienne, et que l’on passe la nuit ensemble.
-C’est vraiment ce que tu veux ? Tu ne sais pas l’immense plaisir que tu me fais. Je n’aurais jamais osé te le demander.
-Oui, j’aimerais beaucoup dormir avec vous. Vous n’avez pas l’air de me croire, mais vous m’avez peut être sauvé la vie.
-Moi je vais te demander une faveur aussi ! C’est d’arrêter de me faire chialer comme une midinette !
-C’est parce que vous avez un cœur immense et généreux. Vous serez la marraine de ma fille.
-Et voilà que tu recommences ! Et le parrain ce sera qui ?
-Gustave !
-Qui?
-Un Chti !
-Tu le sors d’ où celui-là ?
-De Lille. Il a soixante ans, et m’a appris le métier de journaliste.
Et aussi à conduire. C’était le plus ancien reporter de La voix du Nord.
Je l’adore.
-Il t’a fait la cour ?
-Non, pas vraiment. Pas du tout même. Dommage, il n'était ni beau ni jeune, un vrai chti à lunettes avec de grosses moustaches et de la brillantine sur les cheveux, et je ne sais pas pourquoi, mais s’il m’avait dit « oui » je n’aurais sûrement pas dit non.
-Mais alors quoi ?



- Il n'a pas voulu. Il m’a conseillé de m’occuper de mes fesses !  






  Chrysalide G tn Chrysalide D 

 

Dim 3 jun 2007 1 commentaire

Cette Simone est une anthologie. Elle est vraiment drôle et fine. Je l'aime aussi beaucoup, telle que tu la décris. Et tes dialogues, bien tournés, pourraient faire l'objet d'une véritable comédie! Je t'embrasse. Ophélie

Ophélie Conan - le 19/06/2010 à 22h23

Oui, je souhaite à toutes les femmes de rencontrer une Simone. Je lui dois tout.
J'essaierai de ne jamais l'oublier. 

 

eve anne