Le blog d'eve anne, Madrid.

                              

 

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XXII-Mélusine.
 

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Partons, dans un baiser, pour un monde inconnu.

Alfred de Musset.

                                         Le temps passait vite, et l’échéance approchait. Il restait un point important à régler, c’était celui des « robes de mariées. » Nous avions bien conscience que nous n’allions pas porter des robes à traînes supportées par des petites filles à couettes et gants blancs. Nous ne savions pas comment faire. Si on portait la même robe, ce que j’aurais préféré, Christian y aurait vu encore une preuve de complicité. Alors, je décidais d’emmener Marie-No au journal, pour consulter l’avis de la spécialiste. On prit le train le matin, comme à l’habitude. Marie-No était contente de voir mon lieu de travail pour la première fois. Pour l’instant elle ne connaissait que ma garçonnière pour filles. Moi j’étais très fière d’arborer « mon amie » devant tout le monde. C’est vrai que l’effet produit fut au-delà de toutes mes attentes. Pourtant, il en défile des filles canons, et tous les jours. Comme personne ne s’y attendait, le silence se fit dès notre entrée ! Synonyme de grand intérêt. J’ai déjà dit combien elle savait être belle, quand elle le voulait…Je n’avais pas prévenu Simone. Je savais qu’elle serait là, lorsque je frappai à la porte de son Bureau, elle vint elle-même ouvrir la porte. Elle me vit en premier et m’embrassa.
« Je t’attendais cocotte, on a un travail fou ce matin. » Puis elle vit Marie-No derrière moi, elle s’arrêta net.
« Mais où as-tu déniché cette merveille ?
-C’est Marie-Noëlle !
-Marie-Noëlle, ta femme ? » Entendant cela, Marie-No éclata de rire, ce qui la rendait encore plus sexy !
« Oui, ma femme !
-Mon dieu, elle est folle !
-Je suis folle ?
-Gravement atteinte en plus. Tu as une femme comme ça et tu veux te marier avec un mec ?
-Elle aussi va se marier !
-Je ne peux rien pour vous les filles, le psy c’est en face ! Entrez. » Simone ferma la porte derrière nous.
« Asseyez-vous mes chéries. Je ne plaisante pas, vous êtes trop belles !
-Simone, ma patronne, ma mère, mon homme d’affaire, ma bienfaitrice. Voilà réunies les deux femmes que j’aime le plus au monde.
-Ecoute cocotte, on va faire un deal. Tu épouses ton mec et moi je garde Marie-No !
-Là je ne peux pas parler pour elle. On est venue voir Josépha pour les robes de mariées.
-Excellente idée.» Et Simone appela Josépha.
«Bonjour ma Puce. Voilà les deux amoureuses. Regarde combien elles sont belles. -Oui, ça fait un très beau couple.
-Ces deux gazelles ont la triste idée de vouloir se marier avec deux garçons, le même jour. Si tu trouves une idée plus saugrenue, tu le dis. Bon tu vas les prendre avec toi. Fais un effort. Pas un truc à la con comme Caroline de Monaco. Et surtout, tu ne regardes pas au prix, c’est moi qui les offre. » On se regarda avec Marie-No, j’étais stupéfaite.
«S’il vous plait Simone, n’en faites rien.
-Je vais me gêner ! » Je me tournai vers Marie-No,
«Elle est comme ça, je l’adore ! » On parla un peu, Simone me demanda mon avis sur certains sujets, puis me laissa. Avant de retrouver Josépha, Marie-No me chuchota à l’oreille :
«Que de belles filles ! C’est laquelle ta préférée ?
-Simone !
-Je m’en doute depuis longtemps. C’est elle la conseillère, experte en relations amoureuses ?
-Oui !
-Tu as de la chance, et j’ai de la chance. Sans elle, on serait déjà divorcées.
-On serait peut être plus heureuses ?
-Ne sois pas pressée, ça viendra. J’aimerais te faire un enfant.
-Et moi donc !» Josépha prit son rôle au sérieux. Elle nous fit déshabiller, elle voulait voir nos jambes nos fesses, nos seins. Elle nous prit en photos. Puis elle mit les photos à l’écran, et commença à nous habiller.
«Vous me direz ce que vous préférez. » On fit défiler tout le panel du Chanel à la robe à traîne. On en vit tellement que l’on ne savait plus quoi dire.
«Ce qui me gêne le plus, c’est que ça soit l’hiver. Sinon je vous aurais fait des robes ras des fesses, avec des jambes comme ça, c’est un crime de les cacher !
-On ne se marie pas dehors !
-Oui, mais l’effet saison est indissociable de la mode. On va revenir au modèle fourreau. Vous êtes suffisamment grandes et minces pour vous le permettre. Et vous avez chacune une belle paire de seins. Il ne faudra pas mettre de soutien gorge. Et encore moins de slip. Oui, je pense que la tenue Rita Hayworth sera parfaite. Fourreau décolleté profond entre les seins, gants au coude, et une veste avec un grand col de fourrure. Je les vois toutes les deux blanches avec des reflets pastels. Elles se ressembleront, mais il y aura des différences. Le décolleté ne sera pas le même, puisque les seins sont différents, le bas sera différent, les hanches aussi. Je verrai bien la blonde avec des reflets pistache, et la brune avec des reflets parme. Chaussures assorties, talons aiguilles, ça vous va ? Ha oui, la coiffure ? J’aimerais assez le chignon, pour laisser le col intact. On fera le chignon magique. C’est un chignon qui ne tient qu’avec une seule épingle. Quand on la retire, les cheveux tombent attachés sur les épaules, l’effet est garanti. Qu’en pensez-vous ?
-On a du mal à imaginer !!
-Oui, je sais, mais on va faire une maquette. » Et Josépha appela le spécialiste qui fut chargé d’habiller nos images avec ce qui avait été décidé.
«On revient d’ici un moment ! » Puis Josépha nous emmena dans son bureau. Elle nous remit différentes cartes. Là pour la robe, là pour les chaussures, là pour la veste.
« Je vais prévenir tous ces gens, il n’y a pas de temps à perdre. Il faudra revenir pour essayer, Le coiffeur devra aller sur place, évidemment, vous vous chargerez de lui, et lui proposerez un joli cavalier. Ha oui j’oubliais : J’appelle Claudie. » Claudie arriva, tout sourire. C’était une bonne copine. Elle avait effectivement un chignon avec un joli nœud de ruban à la base.
«Fais voir ton chignon magique mon chou. » Avec un grand sourire, et un mouvement de tête des plus séducteurs, elle tira sur une épingle bien dissimulée, et ses longs cheveux se dénouèrent pour se retrouver noués en catogan. Les cheveux gardaient les ondulations dues au chignon, c’était superbe.
«Vendu dis-je ! Je n’avais jamais remarqué. » Claudie me gratifia d’un joyeux sourire. On retourna à l’ordinateur. Marie-No en mariée façon Josépha était sublime.
«Bon, je vais appeler le couturier, il va venir prendre vos mesures, on gagnera du temps. Après tout, il peut bien faire ça. »
Je laissais Marie-No aux bons soins de Claudie, qui lui fera visiter toute la rédaction, et je retournai voir Simone.
«Vous ne devez pas faire ça. On est venu pour avoir des conseils, pas pour avoir de somptueux cadeaux.
-Moi j’ai déjà eu mon somptueux cadeau, quand tu as aimé faire l’amour avec moi. Tu l’as fait pour moi, et pas pour la patronne. Comment veux tu que j’oublie ça ? Aujourd’hui, c’est à moi de te faire un petit cadeau. C’est pas plus compliqué que ça. J’espère que tu ne laisseras pas ta femme aux mains d’un mec. C’est une reine cette fille. Elle sera notre mannequin vedette pour ton projet.
-Et si on travaillait plutôt ?
-Demain. Là, on va aller déjeuner.
-J’ai peur que Marie-No devine nos relations.
-C’est possible,
-Tant que je lui ai parlé de ma patronne, il n’y a jamais eu de problèmes, mais elle connaît les femmes. Elle est sensuelle et intelligente. Elle va se douter de quelque chose. Elle le verra dans tes yeux, dans tes gestes, en écoutant ta voix. Je ne sais comment faire.
-La peur n’évite pas le danger. On va se débrouiller, allons’ y. Elles se retrouvèrent toutes les trois dans le luxueux restaurant de l’avenue.
« Ça va me changer des pizzas me souffla Marie-No.
-Je t’aime.
-Moi aussi mon chat, je t’aime. » Autant Simone peut être exubérante quand elle est entourée de « ses » filles, autant elle redevient discrète et class dans ces moments là. Et c’est comme ça que je l’aimais. On passa notre commande, et je refusais l’apéritif.
«Quand eve anne est arrivée chez nous, elle n’était pas brillante. Avec le minimum de détails sur ce qui n’allait pas, il m’a été difficile de lui redonner confiance pour qu’elle retrouve ses capacités. Mais son courage et sa ténacité ont fait le reste. Puis tout de suite, j’ai compris quelle était sa vie. Elle m’a peu à peu fait des confidences, elle m’a parlé de toi, elle m’a dit combien tu étais belle, mais sa description est très nettement en dessous de la vérité. J’ai fini par comprendre ce qui c’était réellement passé, et je pense que personne ne serait sorti indemne de cette mutation. Je me suis prise d’amitié pour elle, et je lui ai donné quantité de conseils pour « formater » son homme. J’ai souhaité te rencontrer à plusieurs reprises, mais elle te garde jalousement, et elle a bien raison. En tout cas, elle te doit beaucoup, il faut être très amoureuse pour sortir son amie du malheur comme tu l’as fait. Eve anne est le numéro deux du journal. Et bientôt, j’aurai l’âge de la retraite. Son ascension a été fulgurante. Et tu ne trouveras personne pour contester cette promotion. Toutes les filles ici sont amoureuses d’eve anne. Moi la première, mais quand on te voit, on comprend pourquoi elle n’a jamais cédé à personne. J’espère de tout cœur que votre amour survive à toutes ces bêtises de mariage, de garçons, de gosses, de gazinières, de machine à laver, de paquets de couches.
-Mais pourtant Simone, vous êtes mariée, et vous semblez bien dans votre peau ?
-Oui, je suis mariée, mais c’est un cas à part. Je t’ai invitée à venir à la maison pour faire la connaissance d’Axel, mon mari. C’est important que tu viennes, si on doit aller plus loin dans notre collaboration.
-Comme vous voudrez.
-Et toi Marie-No ? Tu te plais dans l’armée ?
-Je me suis engagée suite à une publicité faite par eve anne. Ce fut un miracle que l’on se rencontre. A la première seconde, j’ai su que j’étais amoureuse. J’ai continué le peloton, et eve anne est partie à l’école d’officiers. Elle a un bac plus cinq et moi un bac moins deux. Et puis elle est revenue, avec deux barrettes, ce qui n’arrive jamais. Elle a transformé la vie militaire de toute une compagnie. J’ai connu l’avant eve anne, et j’ai vécu la transformation. Ce qu’elle a fait à l’armée, est inimaginable. Alors, elle partie, j’essaie de poursuivre l’action, et c’est passionnant.
-Oui, j’ai vécu une aventure extraordinaire, mais j’ai fait sans le vouloir, beaucoup de malheur. Un jour, il me faudra mettre de l’ordre dans ma tête. Nous avons invité le Commandant Ducrocq, qui était mon formateur à l’école d’officiers. Nous avons invité aussi le Colonel Dumas qui a été le chef de corps du camp de Compiègne. Je n’ai pas osé inviter le Général, mais le cœur y est, il a été très juste, et nous a sorti de graves difficultés.
-Et moi j’ai invité le lieutenant Tessier.
-Et moi, le Lieutenant Lenoir. Tout cela pour dire que l’armée est un élément important de notre vie, et que nous devons faire très attention. C’est un rapport de forces entre les gens, et donc très difficile à gérer. Ne soyez pas effrayée Simone, si vous aimez les histoires de soldats, je vous en raconterai des vertes et des pas mûres.
-Vous êtes adorables les filles, et c’est avec plaisir que j’écouterais ces histoires. Des histoires de femmes à l’armée qui ne sont ni cantinières ni infirmières, c’est assez rare.
-Oui, l’Adieu aux armes ça date un peu. Pendant le retour, Marie-No était songeuse. Que t’arrive t il mon cœur ?
«Je pensais que curieusement, dans cette rédaction, il y a quantité de jolies femmes, et c’est Simone la plus attirante.
-Oui, c’est vrai. Peut être que les autres font des complexes !
-Oui, tu aurais dû me la présenter plus tôt, à nous deux on aurait pu s’en occuper ?
-Toutes les deux avec elle ? Mais tu es folle ! On n’a jamais fait ça, et puis, il s’agit de mon boulot. Je n’ai pas envie qu’elle me jette quand j’aurai servi !
-Oui, tu as raison. Mais je ne sais pas comment tu as pu résister.
-Parce que j’ai fait passer mon boulot avant. Et puis elle faisait beaucoup d’allusion, je ne sais pas si c’était sérieux. Mais il est toujours temps, si tu y tiens. -La Claudie n’est pas mal non plus, elle n’est pas farouche !
-Oui, elle est craquante celle-là. » En rentrant à la maison, il n’y avait personne. On a retrouvé un mot de Christian disant qu’il était à la musculation avec Jean-Marc. On se regarda toutes les deux, et on pensa la même chose.
« On ne peut pas les laisser seuls ensemble ces deux là. Il faut y aller !
-Et si on se faisait une petite bouffe en vitesse ?
-Non, il faut y aller, c’est trop important.
-Tu as peur qu’ils se fassent un mec dans les vestiaires ?
-Non, ça je m’en fiche. Mais j’ai peur qu’ils remettent en route la pompe à soupçons.
-Allons’ y » Dans la salle, en contrebas de la galerie, on voyait Christian en train de lever de la fonte, et un peu plus loin, Jean-Marc qui ramait comme un malade sur une machine impressionnante. Ils nous aperçurent et nous sourirent.
« Bon ! On est arrivées à temps !
-Pour aller dans les vestiaires ?
-Je n’en ai pas très envie. » Les hommes récupérés, on prit un pot au café avant de se séparer. On leur raconta notre journée. Mais on ne fit pas voir les photos des modèles réalisés sur ordinateur.
«Vous aurez la surprise ce jour là. Et Vous, J’espère que vous avez trouvé un super costar ?
-Oui, ce n’était pas difficile. On n’a pas eu besoin d’aller à Paris !
-C’était aussi pour présenter Marie-No à ma Patronne !
-Et elle est jolie cette Patronne ?
-Non, c’est une grosse moche vieille et pas aimable !
-Elle vous fait marcher. C’est Claudia Schiffer ! En plus belle !
-Bon on verra ça. » Ouf, ils n’avaient pas eu le temps de cogiter. Le lendemain, nous avions rendez vous chez le notaire pour le contrat de mariage. J’avais demandé un contrat avec séparation de biens. Après quelques discussions, Christian avait accepté. J’avais utilisé l’argument massue :
« Tu ne voudrais pas être obligé de revendre ta Mercédès pour m’en donner la moitié? » Ce qui est bien avec les mecs, c’est leur manque d’analyse. Il leur faut toujours un temps énorme pour imaginer les situations. Et ce sont des ingénieurs. Imaginez les autres ? Simone me répondrait :
«Les autres te culbutent sans te demander ton avis, et quand ils t’en ont mis plein le cul, ils sont heureux. Il nous fallut encore deux essayages chez le couturier. Lorsque je me regardais dans la glace, j’étais émerveillée. Jamais je n’avais vu mes seins aussi bien présentés, jamais je n’avais vu ma taille aussi fine, et la fente de la robe jusqu’à mi cuisse. Mais quand j’admirais Marie-No, j’étais au bord du délire. La robe était la même, mais tellement différente par une multitude de détails. La poitrine de Marie-No était libre et très sensuelle. Pour moi, ils avaient recréé deux bonnets à l’intérieur, de peur de l’effet « mamelles ». J’avais les seins, un peu remontés, je demandais à ce qu’ils me les rabaissent un peu, j’ai toujours préféré les poitrines un peu basses. Les chaussures étaient de simples escarpins dans les tons des reflets de la robe. Et la veste et son col de fausse fourrure blanche était absolument magnifique. Il ne nous restait plus qu’à faire quelques séances d’UV pour que l’on soit irrésistibles. En plus, à l’institut, il y avait quelques cabines où l’on pouvait se rencontrer. (Si elles étaient libres)
«Et surtout, pas de maquillage. Juste un trait de crayon. Il faut faire admirer votre fraîcheur. Surtout pas de rouge à lèvres » Oui Josépha, tu as raison. Toutes ces merveilles pour quelques minutes de formalités. Certes, il s’agissait aussi de quelque chose d’autre. J’allais devenir une femme « comme les autres. » Je n’étais pas sûre que c’était un plus. J’avais aimé ma vie avec Michèle, j’avais aimé ma vie avec Marie-No. J’aimais les rencontres avec Simone. Pour l’instant, je me trouvais bien avec Chris, mais je savais que cela était dû aux nouvelles sensations que mon corps découvrait et appréciait. Je n’arrivais pas à intégrer le fait que Christian devait prendre la place de Marie-No. Pour moi, il était évident que nos amours, dureraient éternellement. Si on me donnait à choisir maintenant, au point ou nous en étions, entre les deux, rien ne serait cornélien, je n’hésiterais pas une seconde. J’étais persuadée que pour elle il en était de même, et que tous, excepté nos fiancés, le savaient. J’entrevoyais la solution idéale. Il nous faudrait un mari pour toutes les deux. Un homme facile à vivre, qui nous donnerait du plaisir et de l’amour, quand on lui demanderait et qui accepterait de nous laisser nous aimer comme on en aurait envie. Le ménage à trois, mais celui qui ne poserait pas de problème. Je fantasmais comme une malade en m’imaginant empalée sur un sexe énorme, alors qu’elle serait là pour me caresser et m’embrasser. C’est comme dans les films érotiques. Mais c’est peut être de ça qu’il s’agit quand on parle d’une femme comme les autres ? Après tout, je n’en savais rien, on voit toujours les ménages de la même façon, une femme, un homme, des enfants, et les difficultés. C’est peut être l’image d’Epinal, qui serait l’exception ? Est-ce que l’amour physique est aussi important que je le pense ? Est-ce que le fait de se marier fait renoncer à une partie des jouissances que l’on recherche en permanence ? Est-ce que le besoin de sexe dure toute la vie, est-ce que c’est lui qui commande ? Je ne sais pas, je ne sais rien des choses fondamentales. Je ne sais pas pourquoi, je ressens des choses violentes quand elle me lèche le clito, je ne sais pas pourquoi, j’ai envie de lécher le sien. Je ne sais pas pourquoi ça marche comme ça. J’imagine que toute notre vie est marquée par le passage emprunté pour notre naissance, pour notre premier contact avec la vie, l’utérus où l’on a grandi, les lèvres que l’on a dilatées, les seins que l’on a sucés. Toute notre existence nous ramène à ça, avec beaucoup de bonheur. Comme si l’on voulait refaire le chemin à l’envers. Et l’homme dans tout cela ? Le moyen de donner une nouvelle naissance, de créer une vie qui recommencerait le cycle éternel…Finalement, l’homme n’est pas très important, on a besoin de lui que pour quelques secondes…deux ou trois fois dans sa vie.. On finira bien par le remplacer par une pilule ! A-t-on besoin de penser à tout cela avant de se marier ?



Comment allons-nous organiser notre vie pour toujours nous aimer ?




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Ven 1 jun 2007 2 commentaires

J'ai plusieurs éléments de jubilation en lisant ce chapitre. Tout d'abord Simone que je trouve vraiment sensationnelle, exceptionnelle, une vraie déesse-mère de rêve. Et puis, ces préparatifs merveilleux pour vous faire belles toutes les deux. Ah! Merveilleux! En te lisant, on ne pense plus aux mecs, on pense que vous allez vous marier toutes les deux, que vous allez être deux mariées qui allez aller ensemble à la Mairie. Extraordinaire. Et puis, à la fin, on retrouve les deux hommes, comme des cheveux sur la soupe, et tout naturellement ta question finale que je ressens vraiment très tragique: "Comment allons-nous organiser notre vie pour toujours nous aimer?". Cette question précède une belle analyse du lesbianisme qui tient en quelques phrases: "J'imagine que toute notre vie est marquée par le passage emprunté pour notre naissance..." Oui, je souscris totalement à ce que tu écris-là, car c'est aussi complètement ce que je pense. Je t'embrasse, eve-anne. Ophélie

Ophélie Conan - le 05/07/2010 à 23h01

J'ai plusieurs éléments de jubilation en lisant ce chapitre. Tout d'abord Simone que je trouve vraiment sensationnelle, exceptionnelle, une vraie déesse-mère de rêve. Et puis, ces préparatifs merveilleux pour vous faire belles toutes les deux. Ah! Merveilleux! En te lisant, on ne pense plus aux mecs, on pense que vous allez vous marier toutes les deux, que vous allez être deux mariées qui allez aller ensemble à la Mairie. Extraordinaire. Et puis, à la fin, on retrouve les deux hommes, comme des cheveux sur la soupe, et tout naturellement ta question finale que je ressens vraiment très tragique: "Comment allons-nous organiser notre vie pour toujours nous aimer?". Cette question précède une belle analyse du lesbianisme qui tient en quelques phrases: "J'imagine que toute notre vie est marquée par le passage emprunté pour notre naissance..." Oui, je souscris totalement à ce que tu écris-là, car c'est aussi complètement ce que je pense. Je t'embrasse eve-anne. Ophélie

Ophélie Conan - le 05/07/2010 à 23h04