Le blog d'eve anne, Madrid.

                              

 

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XXIV-Mélusine.
 

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Si je ne suis pas aussi bien qu’on le pense, je ne suis pas aussi pire qu’on le dit.

eve anne.

                                            C’était le paradoxe du jour. Je me mariais en grande pompe, et nous parlions des femmes qui laisseront leurs marques dans ma vie. Sous entendu, aucun homme n’en laissera. C’est vrai, c’était mon mariage, c’était le mariage de ma compagne aussi, et on parlait de l’aventure que je pourrais avoir avec la mère de mon mari. Pensive, je demandais à Marie-No :
« Ne te choque pas de ce que je vais te demander, mais est ce que ta maman est lesbienne ?
-J’ai bien peur que non, et je la plains de ne pas connaître ce bonheur là. !
-Et la maman de Jean-Marc ?
-Je n’en sais rien, tu veux que je lui demande ? Pourquoi ces questions ?
-C’est un jeu de probabilité inventé par Simone. Par qui allons-nous nous laisser séduire ?
-Pour moi la question ne se pose pas. Et pour toi mon chat ?
-Moi non plus. Aucune bonne affaire en vue, mentis-je effrontément. » C’est vrai, je mentais toujours, et j’étais sûre que Marie-No ne mentais jamais. Je ne la méritais pas.
Au restaurant « Le Relais » pas loin de Compiègne, il y avait plusieurs tables totalisant quelques 95 invités, plus quelques uns que l’on a rajoutés à la dernière minute. C’est vite fait, deux mariages ensemble, ça fait du monde. Je pense même que c’était raisonnable. Sur le côté, une petite estrade avec une quantité de cadeaux non déballés, et une quantité de fleurs. Parmi les cadeaux, il y avait deux superbes vélos, dernier modèle de chez Gitane, cadre en carbone et le reste en titane. Huit kilos, pas un gramme de plus. L’un m’était offert par mes parents, et l’autre était offert à Marie-No, par tout le régiment qui s’était cotisé pour l’occasion. Nous étions en admiration devant ces machines exceptionnelles. Marie-No était très émue, elle ne s’était rendu compte de rien, et elle ne s’imaginait pas être aussi populaire parmi les sapeurs du régiment. En réalité, elle était la coqueluche de ces garçons, mais elle était la seule à ne pas le savoir. Je pense que mon père et Henri avaient monté le coup ensemble. A table, j’étais assise à côté de mon bonhomme, et de l’autre côté, Marie-No, ce qui faisait que nous occupions elle et moi, le centre de la table principale. Je m’approchai de maman, et je lui tendis mon œillet.
« Ce n’est pas la peine de te dire de qui il vient ? 
-Je savais que tu ne serais pas contente, mais elle est si gentille avec moi ! Je n’avais pas de raison de ne plus lui parler.
-Je le sais bien maman, je ne te fais pas de reproches. Mais quand je t’ai demandé si tu avais des nouvelles, tu ne m’as jamais dit que tu en avais ?
-Elle ne parlait jamais d’elle, elle voulait avoir de tes nouvelles c’est tout.
-Et où est-elle ?
-Je ne le sais pas.
-Tu me mens encore ? Tu me mentiras toujours ?
-Non, même si je le savais, je ne te dirai rien. Plus maintenant.
-Elle appelait souvent ?
-Une fois par semaine à peu près.
-Depuis quatre ans ?
-Oui,
-Mais pourquoi ne m’avoir rien dit, Je t’aurais interdit !
-Je le sais. » J’abandonnais le dialogue de sourd. J’étais abasourdie. Je revenais à la charge: 
« Maman, tu imagines que tu as de bonnes raisons, mais ce que tu as fait n’est pas bien. Je n’aurai plus jamais confiance. Et si tu dis un seul mot à Christian, je ne t’adresserai plus jamais la parole. Merci de m’avoir réservé la nouvelle pour le jour de mon mariage ! Et tu aurais voulu que l’on se marie à l’église? Il aurait fallu aller à confesse avant ! » Je rejoignais Marie-No.
« Elle va me gâcher la journée !
-Que pasa ?
-Ma mère ! Ça fait quatre ans qu’elles se téléphonent !
-Mais c’est une bonne nouvelle, tu sais qu’elle est vivante.
-Bonjour la discrétion. On a intérêt à faire attention, d’ici qu’elle parle à Christian !
-Il ne comprend pas l’espagnol.
-Oui, mais Jane se chargera de traduire. Quelle pagaille !!
-Ne t’en fais pas. Aime moi c’est tout ce que je te demande ! Quoiqu’il arrive, je serai toujours avec toi.
-Oui, après tout tu as raison. S’il ne veut plus de moi, j’irai voir sa mère.
-Moi d’abord.
-Oui, mais ton mari est moins con il va te couver !
-Faut voir ! » En disant cela, elle colla sa jambe à la mienne. J’aimais sentir son contact. Lorsque je ne l’avais pas, je n’étais pas la même. De la main sous la nappe, je pouvais lui caresser la cuisse par la fente du fourreau. Christian qui était de l’autre côté m’adressa la parole.
«Comment vas-tu depuis que l’on ne s’est vu ?
-Très bien, mais ça fait beaucoup de monde pour papoter un peu avec chacun.
-Es tu heureuse au moins ?
-Très heureuse mon amour. Et toi ?
-Je suis très heureux, je ne t’ai jamais vue aussi belle et aussi joyeuse. Je suppose que ta maman est émue ?
-Oui, exactement. Elle est très émue, c’est le mot. Tu as vu ce vélo ?
-Oui, une vraie merveille.
-Tu ne pourras plus me rattraper.
-Si, je ne lâcherai pas. Ta patronne à l’air d’être contente de toi. Elle m’a dit que tu étais une recrue exceptionnelle.
-Elle exagère sûrement.
-C’est étonnant, je ne trouve jamais quelqu’un qui dise du mal de toi.
-N’aie crainte, ça va venir. Tu ne seras pas obligé de tout prendre à la lettre. Si je ne suis pas aussi bien qu’on le pense, je ne suis pas aussi pire qu’on le dit.
-C’est une citation de ?
-Eve anne Lenoir. Elle est super cette nana !
-Ha oui, au fait, j’ai appris que ton vrai nom était Eve-Line, pourquoi as-tu changé ?
-Mon premier nom était Eve-Line. Mais mon vrai nom est eve anne j’ai changé pour que ce soit moins tarte !
-Et Christian ça te plait ?
-L’homme me plait, le nom m’est égal.
-Je te plais ?
-Je te trouve très beau, très séduisant, très présentable.
-Et le reste ?
-Ça va s’améliorer, sûrement, je m’y emploie.
-Tu me rassures. » Il avait encore de l’humour, c’était bon signe. Le repas fut succulent comme toujours dans ce restaurant de campagne. Une qualité vraiment exceptionnelle. A la fin du repas, j’allais retrouver les officiers et leurs épouses. Sans Marie-No, pour une fois. J’étais très sincèrement heureuse de les avoir avec moi. Je leur dis, que je les considérais vraiment comme membres de ma famille. J’étais heureuse de rencontrer leurs épouses, des femmes posées, élégantes, avec une conversation agréable. Je leur dit l’immense plaisir que j’avais à connaître leurs époux, et c’était la vérité. Tout ce que j’ai appris de plus important, c’est à eux que je le devais. J’espérais que nous garderions des liens, leur souvenir me sera impérissable.
« Commandant Ducrocq ? Puis- je vous demander une faveur ?
-Evidement, si je peux la satisfaire.
-Je voudrais que, si elle vous le demande, vous aidiez Marie-Noëlle à faire l’école d’officiers.
-Je le ferai, en principe, elle n’a pas le niveau, mais l’ayant sous mes ordres, je suis à même de constater qu’elle a les capacités. Mais son mari ?
-Ça ne dure que neuf mois, ce n’est pas une vie, mais elle a la classe, c’est une fille intelligente, courageuse, une sportive remarquable, et elle adore l’armée.
-Je vous reconnais bien là eve anne. La générosité avant toute chose.
-Vous avez bien été généreux avec moi ! Et le Général m’avait confié :
« Le drame de l’armée, c’est de ne pas savoir garder les gens biens »
« Alors, gardez là ! » J’appelais Gustave, que je présentais aux officiers. Et je les laissais discuter. Je savais que Gustave avait été sous officier de réserve, et comme il en parlait souvent… Et j’allais voir Guillemette.
«J’ai l’impression de bien te connaître. Au moins Marie-No peut être rassurée sur ce qu’elle sera dans vingt ans !
-Elle est bien plus belle que je ne l’étais à son âge !
-C’est vrai qu’elle est très belle. Je n’en connais pas de plus jolie.
-Tu l’aimes beaucoup ?
-Ce n’est rien de le dire, elle est toute ma vie.
-Elle dit la même chose.
-Tous les jours, j’ai une raison supplémentaire de l’aimer.
-Mais alors pourquoi ces mariages ?
-Je ne sais pas, peut être pour pouvoir nous retrouver. Un couple qui se défait est perdu, un couple que l’on sépare se retrouve.
-Tu as peut être raison. Je suis divorcée, et je n’ai pas refait ma vie, la solitude est pesante.
-Trouve-toi une femme..
-C’est ce que me dit Marie-No. Mais je ne saurais pas. Je ne connais rien à ces amours là.
-Il suffit d’avoir envie, et l’envie fait le reste.
-Je suis très heureuse que tu sois avec Marie-No, depuis qu’elle est avec toi, elle s’est transformée. Je ne la connaissais pas comme ça.
-Marie-No a la séduction en elle. Elle l’a sûrement hérité de toi. As-tu vu ce geste quand elle a dénoué ses cheveux devant tous ces hommes ? Je n’avais jamais rien vu d’aussi érotique.
-Tu es très réceptive. Moi j’avais trouvé le geste simplement élégant. Ça doit être ça la différence.
-Oui, mais tu es sa mère.
-Dis-moi eve anne, tout à l’heure je t’ai vue discuter avec Maud.
-Oui ?
-Elle te regardait comme si elle était amoureuse !
-Hé bien, tu vois que tu fais des progrès !
-Coquine ! Va rejoindre ta femme !» Ma femme discutait avec son mari. Elle avait le sourire, tout allait bien. Et Simone, où était-elle passée ? Je fis des yeux le tour de la pièce, et je ne la vis pas. Je demandais à Josépha qui était là tout près :
«Tu n’as pas vu Simone ?
-Elle est à l’étage.
-Qu’y a-t-il à l’étage ?
-Des chambres je crois.
-Elle est souffrante ? Elle se repose ?
-Ça doit être ça.
-Je vais voir si elle n’a besoin de rien.
-Ne te donne pas ce mal, je crois que Maud s’en charge !
-Ma puce, tu exagères ?
-Mais non cocotte, je surveille et je te renseigne !
-Et Lisa où est-elle ? Elle s’ennuie ?
-Non, elle se refait une permanente ! À l’étage aussi !
-Mais qu’est ce qui se passe ici, c’est le boxon ?
-Toujours les grands mots ! » Isabelle n’était pas loin, elle discutait avec la mère de Jean-Marc.
« Vous ne vous ennuyez pas ?
-Pas le moins du monde ! Je racontais à Madame, comment tu avais viré un Commandant qui avait fait des misères à Marie-Noëlle.
-Oui, enfin, je ne l’ai pas viré, je l’ai confondu, et le Général l’a muté. On a eu tord l’un et l’autre, Le Général aurait dû me laisser déposer une plainte. Des hommes comme ce Commandant ne méritent pas d’exister. Un officier supérieur, quelle honte. Il recommencera. Il sait choisir les filles qui ne savent pas se défendre. Et comme je lui avais résisté, il s’en est pris à Marie-No. Et en bonne militaire, Marie-No était prête à obéir. Heureusement, à l’armée il ya de bons officiers et aussi de jolies choses. Isabelle en est le plus bel exemple.
-Vous vous fréquentiez à l’état major ?
-Non, pas du tout. Nous avions notre travail chacune de notre côté, Isabelle était au bureau du général, « le haut commandement », et moi j’étais au service d’un Capitaine minable qui ne savait même pas s’occuper, et encore moins me donner du travail. J’ai demandé à être officier de tir, et c’est au stand de tir que j’ai rencontré Christian. Je l’ai revu un an après. Quand on s’est rencontré, il m’a dit :
« Je suis venu te demander en mariage » et j’ai répondu :
« J’accepte ! » Voilà, nous nous sommes fréquentés deux heures en tout.
-Par contre, nous avions une amie commune !
-Ha oui ?
-Renée-Lise ! Je l’ai eu comme adjointe plusieurs mois ! C’était une fille adorable. Elle avait beaucoup d’aventures galantes, qu’elle me racontait, et ça me faisait beaucoup rire.
-Je regardais Isabelle d’un œil inquiet.
-Elle avait beaucoup de succès auprès des garçons. Il faut dire qu’elle avait ce qu’il fallait pour plaire. Et les mauvaises langues disaient qu’elle avait aussi des aventures avec des filles.
-Je n’en crois rien, et je ne l’ai jamais entendu parler de ces horreurs !
-C’est une autre fille : Marie-Catherine qui disait cela, c’était sûrement de la jalousie.
-Mais vous, eve anne, vous viviez où ?
-J’avais une chambre à Versailles.
-Et vous Isabelle ?
-Je vivais à Bougival j’étais divorcée depuis peu.
-Il était militaire aussi ?
-Il est encore adjudant instructeur à Villacoublay. » Je regardais Isabelle avec étonnement, je ne connaissais pas les détails de sa vie. Isabelle reprit la parole.
«Tu te souviens d’une femme de l’EMGA qui s’appelle Adeline ?
-Oui, très bien.
-Son mari était pilote d’hélicoptère, il s’est tué il y a deux mois environ.
-Mon dieu, pauvre femme.
-Oui, elle est en dépression profonde. C’est terrible. Je connaissais son mari, c’était un homme sympathique, un très bel homme.
-La vie n’est vraiment pas juste.
Et vous madame, comment trouvez vous votre belle fille ?
-Très jolie, vraiment très belle, on peut même dire que c’est un top model, et je pense que c’est une fille sérieuse, courageuse et honnête qui saura aimer Jean-Marc. Je trouve qu’il faut être courageuse quand on est fille pour entrer dans l’armée !
-Savez-vous comment elle est rentrée dans l’armée ?
-Non pas du tout.
-Elle était à la recherche d’un emploi, et elle ne voulait pas travailler en usine ou dans les bureaux ou caissière à Carrefour. Elle est tombée sur une publicité de l’armée qui cherchait à recruter des jeunes. C’est cette pub qui l’a décidée. Et cette pub, c’est moi qui l’ai faite, alors que je travaillais à la rédaction d’un quotidien. Et j’étais tellement contente de moi que j’ai aussi voulu m’engager.
-C’est absolument incroyable !
-Tu connaissais cette histoire Isabelle ?
-Non pas du tout, je la raconterai au général. Ça le fera beaucoup rire.
-Natives toutes les deux de Compiègne, nous avons choisi le camp des Sablons, C’est là que l’on s’est connues. Un mois plus tard, Je suis partie à Angers pour neuf mois, puis à Versailles, trois mois, et à mon retour, je l’ai retrouvée. Le Colonel a bien voulu nous mettre dans la même compagnie. Ensuite, nous avons partagé un appartement en ville. Quand j'ai été lbérée, Jean-Marc est venu pour me remplacer, et l’amour a fait le reste.
-C’est une belle histoire. »
La journée tirait à sa fin. Beaucoup d’invités déjà avaient pris congé. Simone était réapparue, avec sur le visage les marques de sa « fatigue passagère » Je m’approchai d’elle et à voix basse :
« Alors, c’était comment ?
-Très bien, vraiment très bien. Je te la recommande.
-Décidément tu veux toujours me caser.
-Oui, mais là, ça ne sors pas de la famille. !
-Je t’adore ma beauté. Je suis contente que tu aies passé un bon moment.
-Elle est douce, elle est agréable, elle sait faire.
-Un bon coup ? En quelque sorte ?
-J’allais le dire. » Je cherchais tout autour de moi, si je voyais Maud. Elle était là-bas au fond, elle réajustait son rimmel devant son face-à-main. Je m‘approchais et toujours à voix basse :
«Tu as passé un bon moment ma très belle maman ?
-Oui ma douce. Tu m’avais vue partir ?
-Non, mais Simone avait placé ses sentinelles pour que vous ne soyez pas dérangées.
-J’ai bien aimé, Simone est une force de la nature.
-C’est vrai, c’est aussi une belle femme. Avec toi, je veux bien la partager.
-Mais comment comptes-tu faire ? Avec un mari, une femme, Simone…
-Et toi ?
-Si tu le voulais, eve anne,… oui.
-Bien sûr que je le veux. J’en ferai un petit peu avec chacune et un peu avec lui, histoire de ne pas décevoir. La seule condition, c’est que Marie-No n’en sache jamais rien.
-Et ton mari ?
-Lui ça le mettrait en colère. Il me jetterait sûrement, mais Marie-No ne s’en remettrait pas. Ça la tuerait.
-Tu peux compter sur moi. Je t’aime.
-Merci Maud, tu es une grande. » Nous étions sur le point de partir. Mon père s’entendait avec la patronne du restaurant, pour l’enlèvement des cadeaux le lendemain très tôt. Les officiers nous avaient déjà quittés, Gustave aussi. Quand nous serons partis, je suppose que Simone repartira au Napoléon, et passera la nuit avec Josépha. C’est qu’elle n’est pas vilaine non plus la Puce ! Isabelle était venue m’embrasser.
« Isabelle ? Cette histoire de René-Lise et de Marie-Catherine ?
-C’était pour te taquiner, Renée racontait tout, elle t’aimait beaucoup ;
-La sale Gouine ! » Comme personne ne faisait attention à nous, j’avais osé un baiser léger sur ses lèvres. Elle ne s’était pas dérobée. J’allais embrasser Marie-Noëlle.
« Je te remercie de m’avoir invitée à ton mariage. Je te souhaite une bonne nuit.
-Si tu savais à quoi je vais penser ce soir ! Promets-moi qu’on se verra dès demain.
-Je te le jure mon cœur.
-Tu vas "le" faire ce soir ?
-S’il sait m’en donner l’envie.
-Bon hé bien ce n’est pas gagné !
-Je t’embrasse mon cœur à demain. »
Avant de partir, discrètement, j’ouvrais la carte du Général.





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Mer 30 mai 2007 1 commentaire

Sur ce chapitre, mes remarques sont quasiment les mêmes que pour le précédent. Vraiment ce mariage est bien étrange et me coupe le souffle. Tu fais quand même très fort, ma belle, de désirer la mère de ton jeune mari lequel, ironie du sort, ne supporte pas les lesbiennes. C'est assez incroyable! Mais je sais par expérience que la vie est souvent bien plus irréelle que la fiction elle-même. J'attends la suite... Doux baisers. Ophélie

Ophélie Conan - le 09/07/2010 à 15h35

Il m'était impossible de résister au charme de Maud. Une femme dont la ressemblance avec Françoise Fabian était troublante. Et quand la séduction s'en mêle... C'est vrai qu'en relisant tout ceci ça fait beaucoup d'évènements. Mais dilués dans le temps, ce n'était qu'une vie idéalement vécue....

eve anne