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  • : Le blog d'eve anne, Madrid.
  • : Le blog qui fait plaisir

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Premiers Extraits

Rencontre en forêt

tn Foret

J’ai fait une sortie  hier soir en fin d’après midi, et je ne sais pas pourquoi, j’ai pris mon VTT plutôt que le vélo. Dans les chemins de la forêt j’ai été doublée plusieurs fois par le même gros 4x4.  J’ai eu l’impression que le mec voulait attirer mon attention. J’ai remarqué, au moment où il me doublait, qu’il ne portait rien, il était torse nu. Nos regards se sont croisés, Puis il est parti loin devant. Il faisait doux, pas de vent, la forêt sentait bon. . . . . . . . .

La Devise du Québec

tn parlement quebec

Québec hiver 1876, en fin de matinée le soleil donnait à la ville gelée, les mille feux du diamant. Le froid était vif et les passants emmitouflés étaient peu nombreux. Pourtant, sur le trottoir ensoleillé, un homme ne semblait pas ressentir de gêne à déambuler tête nue, normalement vêtu, ou plutôt anormalement vêtu dans l'air glacé. Il n'avait pas de gants, et son regard bleu était perdu dans le rêve où il flottait. Il tenait à la main un petit rouleau de papier, et ce feuillet enroulé faisait de lui l'homme le plus heureux de la terre..............................

Le Testament de Benjamin Briggs

tn 200501454

 

Les arbres du Square Victoria commençaient à dérouler leurs feuilles. Florane-Marie D'Auteuil avançait à pas légers le long de la bordure du trottoir de la rue du Square Victoria. Malgré le soleil qui avait embelli la journée, l'air était encore frais. Elle tenait bien fermé contre sa gorge le col de fourrure de son manteau d'hiver. Florane était la fille d'un diplomate  français décédé au cours de l'hiver dernier. Après un séjour de trois ans en Bavière. Elle vivait à Montréal depuis deux ans......................

Les Jours de Liesse.

tn Milani

Il faisait un temps superbe ce jour là. Dans la petite bourgade de Saint André, ce village touristique de Haute Provence près du lac du Castillon, la saison touristique était à peine commencée. Pourtant, il y avait pas mal de monde en ville, et déjà quelques nageurs courageux dans les eaux glacées. Pour certains c'était déjà les vacances, mais pour d'autres, le travail était encore d'actualité. Il faisait déjà chaud. Pourtant, le bourg est à neuf cents mètres d'altitude. Le soleil comme toujours dans cette région était de la partie. Derrière les baies vitrées des bureaux, les employés commençaient à souffrir de la chaleur. .
.


La Chapelle Saint Domice

tn amiens chapelle st domice

Depuis que Karen avait disparu, Adrianne vivait l'enfer.
Elles étaient amies de longue date, ce qui semblait être pour les autres une camaraderie d'adolescentes, était en réalité un grand amour partagé. Karen et Adrianne poursuivaient avec brio leurs études de médecine. L'une serait Sage femme, et l'autre voulait être gynéco. Elles n'en étaient pas encore là,  elles avaient encore quelques années à travailler comme des esclaves pour espérer arriver à quelque chose.

Noire d'écume

tn cadiz cate

Les voyages sont sûrement ce qui me motive le plus. Lorsque j'ai choisi de faire ce métier, je n'y avais pas pensé réellement, ou alors, ce n'était pas l'élément fondamental de mon choix. Et pourtant, c'est ce qui m'apporte le plus. J'adore voyager. Me rendre au pied levé dans telle ou telle ville, ou dans ce pays ou un autre, est pour moi le plus grand des plaisirs. Ce n'était pas à priori évident. Il faut apprendre à voyager, comme il faut apprendre l'envie de voyager

Le Chemin de Badajoz

tn Teresa

Teresa fatiguée, s’arrêta au bord de la route sur un petit refuge, à un kilomètre environ du carrefour de la route nationale,
à la sortie de Talavera de la Reina.   Elle hésita un moment avant de prendre une carte dans la boîte à gants. Elle était de mauvaise humeur. C’était un geste machinal, car en fait, elle connaissait bien la route. Mais en cette fin de journée, elle ne se sentait pas bien, ni dans son corps, elle avait froid, ni dans son esprit, elle était là à contrecœur.


L'infirmière d'Ambazac.


tn Ghylaine 9

Excusez moi de vous déranger, je m'appelle Ghylaine, et je suis infirmière à Ambazac. » Elle était un peu plus grande, très mince, les cheveux mi-longs, coiffés à la diable. Le maquillage assez discret, un rouge à lèvres  framboise, les sourcils très noirs, les paupières ombrées. Un grain de beauté sur la lèvre supérieure à gauche. Le premier examen était favorable. Ghylaine souriait, Laurence lui rendit son sourire.


Un douze Avril

tn Joelle et moi

Un 12 avril …. Oui c’était un 12 avril, je m’en souviens très bien, c’était le jour d’anniversaire de ma maman, et j’étais allée déposer une potée de tulipes sur sa tombe, des tulipes perroquets rouges et blanches, ses préférées. C’était la fin de l’après midi, à l’heure où le soleil, bas sur l’horizon, allonge les ombres, et colore la nature du vert jaune des feuilles naissantes, du bleu de ciel et de blanc nuages. Il faisait beau, il faisait doux. Sur l’autoroute il y avait peu de circulation ou du moins elle était fluide

Le Chaos de Targasonne

tn Pisc


Sur les hauteurs des Pyrénées-Orientales, la Cerdagne est un vaste plateau  ensoleillé, un encorbellement entre le mont du Carlit, et celui de Puigmal, tous deux culminants aux alentours de 3000 mètres. La Cerdagne est à une altitude de 1600 mètres en moyenne, et elle a la particularité d'être une région fertile, bien que de haute montagne, puisque l'on y récolte des céréales, du blé principalement. On y vient de Perpignan par la route qui monte à Font Romeu, ou par le côté Espagnol en traversant l'Andorre.

Le Coupe Chou

tn Le coupe chou 1

La Gare de Lyon à l’heure des grands départs, est habitée d’un esprit particulier. Peut être est-ce simplement la concentration des voyageurs en attente. C’est cette odeur particulière, faite d’humanité, d’ozone et de poussière. Ce grand espace qui fait face aux quais, animé de ses panneaux affichant les horaires, et les milliers d’yeux, levés vers les chiffres verts qu’ils ne semblent pas comprendre .Et puis ce sont tous ces jeunes avec sacs au dos, assis sur les murets des escaliers descendant au sous-sol .Ils fument, ils mangent d’énormes sandwiches, vident quantité de boîtes de bière ou de Coca. Ils dorment ou s’embrassent, l’amour des fois, se fout du décor .

La Mante


tn aigumidi

 Je la reconduisis à la porte. Les quelques pas qu'elle fit devant moi suffirent à provoquer mes plus secrètes fêlures. Sa démarche, ses bottines à hauts talons, son jean élimé aux fesses, ses fesses rondes perchées sur des jambes interminables, ce perfecto, qui était choisi sans doute uniquement pour mettre ses fesses en valeur, et cette chevelure de jais, coupée court, très bas sur la nuque, avec cette mèche savamment rebelle qu'elle remettait en place d'un mouvement de tête des plus étudié. Deux anneaux dorés apparaissaient alternativement au rythme de son pas décidé..Elle s'arrêta sur le palier, se retourna.

 

                              

 

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LVIII-L'épilogue.

 

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Là où je vais, je dormirai avec la lune.
 

 

 

                                        Comme tous les matins, Maud commençait sa journée par une visite chez sa maman, dans la maison des Avenues. Ensuite elle attendait l’arrivée de la dame de compagnie. Ce Lundi-là, elle trouva sa maman inanimée dans son lit. Elle avait l’air de dormir encore, mais elle était décédée au petit matin. Le médecin ne put que constater le décès qui, selon lui, avait eu lieu seulement une petite heure avant l’arrivée de Maud. Je ne la connaissais pas tellement, à chaque fois que Maud m’avait emmenée là-bas dans sa chambre de jeune fille, elle dormait. Ce fut une mauvaise période qui commença pour la pauvre Maud, qui avait conservé pour sa maman tout l’amour de la petite fille, et toute l’admiration qu’elle avait cultivée pour elle. Le décès de sa maman et mon départ tout proche allait lui poser de gros problèmes. Les obsèques furent programmées pour la fin de semaine. Comme pour Marie-No, un vendredi.
Je fis un saut chez Simone. Je la retrouvai avec un très grand bonheur, elle allait bien, elle avait énormément maigri, je ne l’avais pas vu depuis l’enterrement de Marie-Noëlle. Je la trouvai superbe. Son visage avait beaucoup changé. Affiné, on distinguait un peu plus de rides, mais ça lui allait bien. Je lui fis compliment, et elle me répondit que ce n’était qu’un début, et que pour la fin de l’année, elle avait encore quinze kilos à perdre. Elle faisait un peu de gym, beaucoup de marche à pied, un peu de jardinage, et elle montait à cheval, dans la forêt de Clairefontaine. On se fit des petits câlins. Plus de ces assauts sauvages voire violents, ce fut du velours, de la tendresse. Les seins avaient beaucoup perdu, mais ils avaient retrouvé un peu de fermeté, ce qui me parut assez paradoxal. Je lui expliquai mes activités, la vente, mon départ. Elle ne fut surprise de rien, elle conclut que je faisais ce qu’il fallait, et que je m’y prenais bien. Elle jura qu’elle allait appeler Maud, et qu’elle irait à l’enterrement. Je la quittai avec l’impression d’avoir renoué quelque chose d’essentiel dans ma vie. Au retour, je fis un détour par la rue Pergolèse, mais je ne trouvai pas Marie-Claude. Lundi c’était peut être son jour de congé ? Je rentrais directement chez moi. En garant ma voiture le long du trottoir, je remarquai une silhouette sur le trottoir. Elle se retourna et se dirigea vers la voiture, ouvrit la portière jeta son sac derrière et s’installa à côté de moi. Il faisait quasiment nuit, mais je reconnus Aline.
« Tu as bien cinq minutes pour moi ? Démarre, ne restons pas là !
—Bonjour ma chérie, Je démarre, je t’emmène dans un coin sombre ?
—En forêt oui.
—D’accord, puisque tu me le demandes gentiment. Tu n’as pas peur des loups ?
—Des loups oui, mais de toi non !» Et je pris un chemin de la forêt, je n’allais pas trop loin, juste de quoi être à l’abri des regards. Encore que dans la forêt il y a toujours un mateur dissimulé sous les branches. Le moteur à peine coupé, j’avais déjà ses lèvres sur les miennes, et sa main me pelotait le sein gauche sans ménagement. Je ne me dérobai pas. J’adorai son culot, et sa façon d’embrasser. Je lui caressai la poitrine aussi, et sans quitter mes lèvres, elle déboutonna tout ce qui empêchait que ses seins soient à l’air libre. Sentir sa poitrine sous ma main, et j’étais déjà au bord de l’explosion. Je quittai ses lèvres, pour me saisir d’un téton dressé. Je sentis que sa main s’engouffrait sans hésitation sous ma jupe. Je n’avais pas de culotte, sa petite main me pénétra facilement. En quelques secondes, nous étions déjà au bord de l’orgasme. J’entendais sa respiration courte et son excitation allait manifestement crescendo.
« Depuis que j’en avais envie ! Viens me manger le minou, fais moi jouir, vite, viens, j’ai envie, dépêche toi.
—Doucement ma belle. Calme-toi, laisse-moi faire. Viens, allons sur la banquette arrière.
—Ce n’est pas la peine, éteins le plafonnier. » Elle ouvrit sa portière, pivota, et posa ses fesses sur l’accoudoir central. Elle avait la tête en contrebas, une jambe sur l’appui tête et l’autre sur le volant. En me baissant un peu, je pris son sexe à pleine bouche, elle ne se retenait plus, elle criait. Et puis, plus tôt que je ne le prévoyais, elle eut son orgasme. Elle fut tétanisée pendant quelques secondes qui me parurent bien longues. Son sexe était bouillant, ruisselant, délicieux. Elle jouissait comme une grande. Puis ses muscles se relâchèrent, elle devint toute molle, elle bredouillait des choses que je ne comprenais pas. Je la laissais récupérer. Je lui parlais, elle ne répondait pas, elle était en plein rêve, elle dormait. ! Je savais que ça arrivait chez certaines personnes. Là je pense qu’elle avait atteint ses limites. Je me contentai de réajuster mes vêtements, de remettre mes seins à leur place dans les bonnets et de la recouvrir pour qu’elle n’ait pas froid. Puis je fis en sorte qu’elle se réveille. Elle le fit spontanément, comme si de rien n’était. Elle sortit de la voiture, se rhabilla, constata que sa jupe était tâchée. Je lui proposai de passer chez moi pour passer de l’eau, ce qu’elle accepta. Puis quand elle fut réinstallée dans la voiture, elle me dit avec une voix douce:
«Je ne pensais pas que tu me ferais jouir aussi fort. Tu es une sorcière, je savais qu’il fallait que ce soit avec toi. !
—Nous n’avons pourtant pas eu le temps de faire beaucoup de choses.
—Parce que l’on peut faire plus ?
—Oui, beaucoup plus, mais il ne faut pas s’endormir en route.
—C’était trop fort. Je m’excuse.
—Ne t’excuses pas, tu as été adorable. Et félicitation pour ta souplesse, je n’aurais jamais pensé à cette position.
—Oui, je suis très souple.
—Je t’adore. Tu es une chic fille. On se reverra ?
—Évidemment ! Je vais en rêver toutes mes nuits ! » Elle monta chez moi, je passai sa jupe à l’eau,
« Pour la tâche mouillée, il faudra dire que tu as eu une fuite !
—Je vais remettre mon pantalon qui est dans mon sac. J’avais pris la jupe pour que tu puisses accéder plus facilement. Fais la sécher, je la reprendrai à l’occasion.» J’éclatai de rire.
Aline partie, je reprenais mon sérieux, et je pensai à Maud qui veillait sa maman. Je décidai de me rafraîchir, de me « déparfumer » et d’aller la rejoindre. Maud était assise sur une chaise à côté du lit, la maman était allongée recouverte d’un drap. Son visage était blanchâtre, sinon on aurait cru qu’elle dormait. Dans l’ombre de la pièce, je n’avais pas vu le mari de Maud, assis dans un fauteuil et qui semblait dormir. J’allais l’embrasser, il ne dit rien, il me sourit. Je ne sais pas pourquoi, cet homme là m’a toujours aimée. Je pris une chaise et je me plaçai contre Maud, qui me parla doucement.
« J’adorais ma petite maman, je ne t’en ai jamais parlé, nous avions trop de secrets toutes les deux. Ma maman était comme nous, elle avait une passion pour tout ce qui était féminin, et comme elle n’a eu qu’une fille, elle m’a adorée comme sa maîtresse. Elle s’est retrouvée veuve très tôt, je n’ai aucun souvenir de mon père. Toute ma jeunesse, jusqu’à un âge avancé, elle a toujours tenu à me faire ma toilette, et particulièrement ma toilette intime, ce qui se terminait toujours par un long baiser sur mes lèvres de vierge. Elle me contemplait quand j’étais nue avec un plaisir visible. Et quand j’ai eu le premier duvet, elle était folle de joie. Puis mes seins ont poussé, elle a pris l’habitude de me prendre dans son lit, et de me caresser avant de s’endormir. Elle se caressait aussi et se donnait du plaisir alors que j’étais tout contre elle, nue, ma tête contre sa poitrine. Puis elle m’apprit à me caresser, puis un jour, elle m’a fait l’amour avec une douceur infinie. Elle m’a donné mon premier orgasme. Aujourd’hui, quand je lis dans la presse des histoires d’inceste, je suis mal à l’aise. C’est défendu, c’est réprimé sérieusement, alors que moi, avec elle, j’ai été tellement heureuse»
Le mari de Maud n’avait rien entendu, il dormait tranquillement. Peut être connaissait-il l’histoire ? Je rentrai chez moi vers minuit. Demain il fallait rencontrer Monsieur XXX. On s’était donné rendez vous en terrain neutre, dans un centre d’affaires de la Défense. On aurait pu le faire n’importe où, mais là, ça faisait plus « professionnel » J’avais avec moi, Lorena, Rosine, Et…. Luigi, qui avait bien voulu m’accompagner, en observateur. Monsieur XXX était accompagné d’un juriste que je connaissais, et d'une juriste que je ne connaissais pas. Jolie femme, cinquantaine passée, tailleur haute couture, très élégante, et très agréable à regarder. Je sentis son regard sur moi à plusieurs reprises. La discussion démarra sur un ton agréable, j’avais l’impression que Monsieur XXX avait oublié de déterrer la hache de guerre. On s’aperçut vite, que l’on était d’accord sur presque tout, la discussion s’enlisa un peu quand on aborda la garantie de passif. Luigi me demanda la permission de s’exprimer, et il proposa la solution en fixant une garantie plus importante mais limitée dans le temps avec la moitié de la somme sous séquestre, ce qui eut l’heur de convenir à tous. Les détails étant réglés, on s’empressa de rédiger le protocole d’accord, et tout était dit. J’étais contente, et Monsieur XXX aussi. Les filles un peu étonnées qu’il n’y ait pas eu plus de bagarre, et un peu déçues que Luigi eut le dernier mot. Elles eurent du mal à croire que je ne lui avais rien promis. Mais avais-je besoin de ça ? Luigi m’adorait, je le savais maintenant. Monsieur XXX nous invita à déjeuner dans une brasserie de la porte Maillot. L’Auberge DAB, universellement connue. Je me trouvai à côté de Monsieur XXX, et je sentis son genou me frôler à plusieurs reprises. Je laissais faire. Enhardi, il me glissa un billet dans la main. Je le lus quelques instants plus tard, discrètement. « Demain soir Crazy Horse ! Vous et moi ? Appelez si ok » suivi d’un N° de téléphone. Je rangeai le billet dans mon sac, et je souriais. Avec son air collet-monté, c’était un vicieux qui avait cru deviner que j’étais une pute. Avait-il raison? Mais le Crazy pourquoi pas ? Il y a des hommes qui emmènent leurs petites amies voir des matches de boxe, ou chez Renault aux champs Elysées. Alors le Crazy, au moins je pourrais soigner ma libido. De retour chez moi, je rappelai XXX pour confirmer mon accord. Le lendemain soir on se retrouva dans l’entrée du Crazy. C’est toujours un moment intense que d’entrer dans ce cabaret. Nous étions bien placés, très près de la scène, et presque dans l’axe. Le spectacle a toujours du mal à se renouveler, mais la beauté des filles suffit à envoûter les spectateurs. Nous étions assis cote à cote, et je ne m’étonnais pas de sentir le genou de mon cavalier, et je résistais à la pression, ce qui voulait dire que je l’acceptais. A un moment où le spectacle était particulièrement suggestif, il posa sa main sur mon genou, et remonta vers ma cuisse. De façon très explicite, j’écartais ma cuisse pour l’inviter à aller plus loin. Bien sûr je n’avais pas de slip, et je sentis ses doigts chercher à me pénétrer. Je commençais à ressentir des bouffées de chaleur, et je sentais que je mouillais comme une folle. J’inversai les rôles, et je glissai
 la main vers son entrejambe. Son pantalon était déboutonné, et sa verge était sortie sous la nappe. Il bandait très dur, et sa bite était de taille respectable. Sans doute était-ce pour cela que les tables avaient des nappes qui descendaient très bas. Je commençai à le branler doucement, il avait l’air d’apprécier. Si je n’avais pas été dans un lieu public, j’aurai avalé cette bite sans hésiter. Comme pour contenir mon impatience, il éloigna ma main de son sexe, sans doute voulait-il éviter de jouir tout de suite. Je retirai ma main, tandis qu’il remit ses doigts dans ma chatte. On alla jusqu’à la fin du spectacle comme ça. La vision de certaines scènes et ses doigts qui exploraient mon intimité m’amenèrent plusieurs fois au bord de l’explosion. En sortant, et sans me demander mon avis, il me prit le bras et m’emmena au Georges V, tout près, il y avait réservé une chambre. En quelques minutes, il était nu. A ma grande surprise, je découvris un corps d’athlète, totalement inattendu chez un homme de son âge. J’allais me rafraîchir dans la salle de bain, et quand je revins, je vis qu’il avait mis un cock-ring en acier brillant. J’adorais cet accessoire, qui était signe d’une volonté de faire durer le plaisir. Quand je sortis nue de la salle de bain, il ne me quitta pas des yeux. Je vis son sexe se relever au fur et à mesure que je m’approchais de lui. Il m’embrassa avec douceur et me conduisit vers le lit, cet immense lit où l’on aurait pu se mettre à dix facilement. Je n’hésitai pas, et tout de suite je commençai par mon plat préféré. Il se laissa faire, et je pris plaisir à me pencher sur ce bel instrument, dont la rigidité m’étonnait. Tout en m’appliquant à la besogne, je repensais à Axel, et je me souvenais qu’il prenait des capsules magiques pour obtenir de belles érections. Peu importait la méthode, le résultat était parfait. Je fis durer son attente aussi longtemps que raisonnable, et quand je sentis vraiment qu’il était au bout de son supplice, je donnais le coup de grâce, et ce fut l’apothéose, pour lui comme pour moi. Je savais maintenant faire coïncider mon orgasme avec l’éjaculation. La sensation était grandiose. Il parut étonné, mais ne dit rien, il reprenait son souffle tout doucement. Et je lui caressai le corps pour apaiser ses tensions. Je lui mordis le bout des seins, lui léchait consciencieusement les testicules. Et le périnée. Je continuai avec une feuille de rose qu’il apprécia particulièrement. Et sans prévenir, je lui pénétrai l’anus de mes doigts, pour aller lui faire un petit massage de la prostate. L’effet fut immédiat, il poussa de forts grognements et retrouva une belle érection quasi instantanément. Je me relevai, et en une seule fois, je m’empalai sur son sexe. J’étais décidée à me donner du plaisir autant que je le pourrai. Le sexe entièrement consommé par mes deux fesses, je me caressai le clito frénétiquement, jusqu’ à ce que je jaillisse violemment. Il fut totalement arrosé de mes épanchements, ce qui le fit jouir une seconde fois, tout au fond de moi. Je mis du temps à me ressaisir, et c’est lui qui me caressa, les seins, le ventre, les lèvres de ma foune, le cou, le visage, il me disait des mots doux, il disait que mes seins étaient les plus beaux seins du monde, que j’avais un corps de reine, que j’étais une amoureuse exceptionnelle. Et moi, je souriais en pensant qu’il avait du avoir du mal à apprendre tout ça par cœur ! Je me remis à le caresser, mais là, il me dit lui-même qu’il ne pourrait plus me satisfaire une troisième fois. Alors je lui dis que moi, je pouvais encore lui apporter des sensations, et que s’il voulait me laisser faire, il ne le regretterait pas. J’allais chercher mon sac, duquel je retirai une petite pochette avec un zip. Un prêt de Luigi. J’en sortis un petit matériel, qui n’était rien d’autre qu’un électro-stimulateur. Je sortis également une pile au lithium, de dix huit volts. Il ne fut pas très étonné de me voir préparer tout ça.<
« Attention, ça va être un peu froid !
—J’en ai besoin, oui, c’est agréable » Et je lui introduisis une première électrode en inox dans l’anus, je raccordais le fil au générateur, je regardais le méat de son sexe pour en apprécier la dimension, et je choisis dans ma trousse une électrode adaptée, plus fine et plus longue, un peu courbée, que je lui introduisis dans l’urètre. Seul le fil dépassait, les dix ou douze centimètres étaient entrés sans difficulté ;  je raccordai le tout, et je mis sur « On » et je commençai à tourner le variateur. Je vis le sexe se trémousser, et mon ami fermer les yeux et se détendre. J’essayai plusieurs séquences d’impulsions, Luigi m’avait appris à repérer la bonne. Et puis j’attendis. Je pris la main de l’homme qui me la serra très fort, et je vis une nouvelle érection prendre forme. Je savais que tout pouvait aller très vite, alors je me saisis du sexe juste à temps pour avaler la dernière éjaculation de la soirée. Je terminai en douceur la séance, pour enfin le libérer. Il était épuisé. Sur le dos, les yeux fermés il chercha mon contact de la main. Je compris ce qu’il voulait. Je me mis à califourchon sur son visage, il me lécha la vulve avec douceur, tandis que je me masturbai avec passion. Je réussis une deuxième fontaine qu’il avala avec délice. Le sommeil nous assomma peu après. On se réveilla très tard, et l’on décida qu’on terminait la nuit dans cet hôtel. On trouva le lendemain tous les accessoires de toilette dans des petites pochettes disposées à cet effet. Je ne regrettais pas ma nuit. Il avait été un partenaire actif et agréable. Quand on grattait un peu le vernis, c’était un homme sain, viril et plaisant. C’est lui qui parla le premier de notre nuit :
« Vous avez été une maîtresse extraordinaire. Tout le monde m’avait dit que vous étiez une lesbienne invétérée, mais je crois que ceux qui l’affirment ne vous connaissent pas.
—Je suis simplement une femme qui aime l’amour quelle que soit son origine. J’aime l’amour, et je dois dire que je n’ai pas été déçue. Vous avez été parfait.
—Je suppose que vos amants habituels vous en donnent plus ?
—Quand ils sont plus jeunes, quelques fois, mais je compense très bien. Ce serait triste que tous les hommes soient les mêmes. Je suis totalement bisexuelle, et je suis toujours prête, si j’ai le sentiment de pouvoir être satisfaite. Mes meilleurs amants sont tous homos, et je ne serais pas étonné que vous-même ayez une expérience de ce genre.
—Puisque nous en sommes aux confidences, vous avez vu juste. J’aime aussi les jeunes garçons très virils.
—Oui, vos réactions à mes caresses très spéciales ne m’ont pas trompée. Mais rassurez-vous, C’est pour moi tout à fait naturel, et je ne le colerai pas sur Gala.
—Vous êtes une diablesse ma chère amie. Quand je vous ai vue pour la première fois, j’ai eu envie de vous tout de suite.
—Il fallait me le dire. Nos affaires n’ont rien à voir avec l’envie que j’avais de faire l’amour avec vous.
—On se reverra ?
—Je ne le crois pas, je pars m’installer en Espagne le mois prochain.
—Ha ? C’était donc vrai ?
—Bien sûr, je ne mens jamais, enfin, pas souvent.
—Mais pourquoi partez-vous ?
—J’aimais une femme qui est décédée récemment. Je ne veux pas la remplacer là où nous nous sommes aimées. C’est à peu près ça.
—Vous seriez fidèle ?
—Je peux l’être à 100%
—Mais vous avez été mariée ?
—Oui, c’était une erreur. Je ne tiens pas à en parler. Je garderai un bon souvenir de nos folies. Je vous vends une belle affaire. Prenez soin de mes filles.
—Je vous le promets. Elles sont jolies, elles paraissent compétentes et très agréables. J’essaierai de ne rien casser. Ce que vous avez réussi, m’étonnera toujours. Je vais vous faire un cadeau, je vous dois bien ça : Je vais laisser votre agence tourner comme ça pendant un an. Je serai leur seul interlocuteur. Si elles s’en sortent, je continuerai. Sinon, j’interviendrai le plus discrètement possible.
—Merci, vous êtes très bon. Je suis sûre que vous tomberez amoureux de toutes ces filles et peut être aussi de mon bel Armand.»
Ce n’était pas une blague, j’avais bien aimé cet intermède avec ce monsieur. J’étais rentrée heureuse et détendue.
Lorena vint me voir, me fixa de ses yeux de velours, et me demanda:
« Un homme ? » Je souris sans répondre. Mon aura avait du changer de couleur. Le vendredi était arrivé, et j’accompagnai Maud aux obsèques de sa maman. Il y avait beaucoup de monde, que je ne connaissais pas. Je revis Patricia que je n’avais pas vue depuis quelques mois. Christian était là, et je voyais qu’il cherchait à attirer mon attention. Que voulait-il ce taré ? On était divorcés, tout était dit ! Maud était très sincèrement affectée. Avant la fermeture du cercueil, elle demanda à rester avec la défunte, et insista pour que je reste avec elle. Quand on se retrouva seules, elle me demanda de l’aider. On découvrit les jambes, et elle plaça sa propre chaîne sur la cheville gauche de sa mère :
« C’était la sienne, c’est elle qui me l’avait offerte. » On remit le drap, et j’appelai les gens pour fermer le cercueil sous l’œil vigilant de l’officier de police. Je vis l’œil interrogateur de Christian qui devait bien se demander ce que nous avions fait dans la chambre mortuaire. Il ne savait sûrement pas que sa grand-mère était elle aussi responsable de son « mal être. » Juste avant de prendre place pour aller vers l’église, il passa à côté de moi pour me dire :
« Il faut que je te parle ! » Je le regardai de l’air le plus méprisant que je puisse trouver dans mes ressources :
« Je n'ai rien à te dire. Et je ne veux rien entendre.
—Mais si c’est important
—Tire-toi. » Et je lui tournai le dos. Son père était à côté, il ne dit rien, mais lui fit signe de se taire et de me laisser. Presque toutes les filles du bureau étaient là. Simone était venue aussi. C’est vrai qu’elles adoraient Maud, et elles avaient, quelques fois, passé un peu de temps avec elle dans la maison des avenues.
Le lundi qui suivit, je partis pour Düsseldorf. Je retrouvai Elke avec un plaisir sincère. Je voulais lui apprendre moi-même que je passais la main. Elle en parut contrariée, mais ne discuta pas ma décision. Elle me promit sa fidélité à l’agence tant qu’elle serait contente, à condition qu’il y ait une fille qui se dévoue pour lui faire l’amour. Ce qui ne devrait pas être trop risqué à promettre. En rentrant, je trouvai dans ma boîte une enveloppe cachetée sans timbre. C’était un mot gentil d’Aline qui me dit pouvoir être libre le Jeudi Après midi. Je ne savais pas trop où l’emmener, Et je demandai à Patricia de me laisser sa chambre, pour me livrer à un détournement de mineure. Cela la fit sourire, et elle me dit qu’elle rentrerait sur la pointe des pieds pour pouvoir mater discrètement.
« Si tu veux ma grande, elle est très belle ». Je savais où elle déposait sa clef, comme tout le monde, dans le vase sur le perron. J’étais là quand Aline arriva, elle était un peu intimidée par l’allure de la villa, en lisière de la forêt. Mais sa timidité ne dura pas. Cette fois ci, je décidai de prendre les choses en mains, sans jeu de mots. Et de lui faire l’amour comme à une femme. Elle comprit tout de suite l’avantage qu’elle avait à se laisser guider dans les méandres de la passion. Je ne voulais pas non plus qu’elle soit épuisée, et qu’elle rentre chez elle avec les yeux dans les chaussettes. Tout se passa idéalement. Elle savait prendre son plaisir, et elle ne s’en priva pas. Elle était belle dans l’étreinte, elle était caressante et douce. Elle osa des choses et je la laissai s’enhardir. Je passai un après midi de luxure, auquel je ne m’étais pas préparée. Aline avait les yeux brillants de plaisir, elle était insatiable. Patricia rentra comme prévu alors que l’on se relaxait dans le bain. Je n’avais pas prévenu Aline qui fut un peu inquiète. Mais son inquiétude disparut quand elle vit Patricia m’embrasser sur la bouche, et se tourner vers elle pour lui offrir le même baiser. Puis, sans prévenir, Patricia se dévêtit, et, superbement nue, se glissa dans la baignoire en face de nous, Aline ne s’étonna plus de rien, la vue des seins de Patricia suffit à lui ôter toute envie de questions. Pour tenter de sauver les apparences, je dis à l’oreille d’Aline,
« Ce n’était pas prémédité. » et Patricia d’ajouter :
« Pour moi si, et je ne regrette pas, elle est divinement belle. Si un jour tu t’ennuies petite chérie, tu connais le chemin. Moi j’étais calée au fond, Aline était appuyée sur ma poitrine, la tête sur mon épaule, et doucement je lui caressai les seins. Bien sûr, elle s’endormit.
« Tu l’as trouvée où ?
—C’est elle qui m’a draguée à la piscine. J’ai eu envie de ses seins et voilà.
—Tu as bien raison. Quand elles sont demandeuses, pourquoi dire non ? Tu viendras me voir un de ces jours ?
—Je te le promets. Et puis j’ai des choses à te dire.
—Quand tu veux.» Je raccompagnai Aline dans la rue de son immeuble. Avant de descendre, elle me sourit pour me dire :
« J’ai passé un moment complètement dingue. Crois-tu que l’on pourra encore faire plus ?
—Bien sûr, je te le promets. Mais il nous faudra du temps.
—Je me débrouillerai. Au revoir mon amour, je pense à toi. » Et moi je pensais que cette histoire ne devait pas s’éterniser.

 

 

 

Malgré tout le plaisir que j’avais pris en sa compagnie, je n’avais pas tellement envie d’une garde à vue Rue Saint Fiacre.

 

 

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tn Ombrages G 

tn Ombrages D 

 

Par eve anne
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