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  • : Le blog d'eve anne, Madrid.
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Premiers Extraits

Rencontre en forêt

tn Foret

J’ai fait une sortie  hier soir en fin d’après midi, et je ne sais pas pourquoi, j’ai pris mon VTT plutôt que le vélo. Dans les chemins de la forêt j’ai été doublée plusieurs fois par le même gros 4x4.  J’ai eu l’impression que le mec voulait attirer mon attention. J’ai remarqué, au moment où il me doublait, qu’il ne portait rien, il était torse nu. Nos regards se sont croisés, Puis il est parti loin devant. Il faisait doux, pas de vent, la forêt sentait bon. . . . . . . . .

La Devise du Québec

tn parlement quebec

Québec hiver 1876, en fin de matinée le soleil donnait à la ville gelée, les mille feux du diamant. Le froid était vif et les passants emmitouflés étaient peu nombreux. Pourtant, sur le trottoir ensoleillé, un homme ne semblait pas ressentir de gêne à déambuler tête nue, normalement vêtu, ou plutôt anormalement vêtu dans l'air glacé. Il n'avait pas de gants, et son regard bleu était perdu dans le rêve où il flottait. Il tenait à la main un petit rouleau de papier, et ce feuillet enroulé faisait de lui l'homme le plus heureux de la terre..............................

Le Testament de Benjamin Briggs

tn 200501454

 

Les arbres du Square Victoria commençaient à dérouler leurs feuilles. Florane-Marie D'Auteuil avançait à pas légers le long de la bordure du trottoir de la rue du Square Victoria. Malgré le soleil qui avait embelli la journée, l'air était encore frais. Elle tenait bien fermé contre sa gorge le col de fourrure de son manteau d'hiver. Florane était la fille d'un diplomate  français décédé au cours de l'hiver dernier. Après un séjour de trois ans en Bavière. Elle vivait à Montréal depuis deux ans......................

Les Jours de Liesse.

tn Milani

Il faisait un temps superbe ce jour là. Dans la petite bourgade de Saint André, ce village touristique de Haute Provence près du lac du Castillon, la saison touristique était à peine commencée. Pourtant, il y avait pas mal de monde en ville, et déjà quelques nageurs courageux dans les eaux glacées. Pour certains c'était déjà les vacances, mais pour d'autres, le travail était encore d'actualité. Il faisait déjà chaud. Pourtant, le bourg est à neuf cents mètres d'altitude. Le soleil comme toujours dans cette région était de la partie. Derrière les baies vitrées des bureaux, les employés commençaient à souffrir de la chaleur. .
.


La Chapelle Saint Domice

tn amiens chapelle st domice

Depuis que Karen avait disparu, Adrianne vivait l'enfer.
Elles étaient amies de longue date, ce qui semblait être pour les autres une camaraderie d'adolescentes, était en réalité un grand amour partagé. Karen et Adrianne poursuivaient avec brio leurs études de médecine. L'une serait Sage femme, et l'autre voulait être gynéco. Elles n'en étaient pas encore là,  elles avaient encore quelques années à travailler comme des esclaves pour espérer arriver à quelque chose.

Noire d'écume

tn cadiz cate

Les voyages sont sûrement ce qui me motive le plus. Lorsque j'ai choisi de faire ce métier, je n'y avais pas pensé réellement, ou alors, ce n'était pas l'élément fondamental de mon choix. Et pourtant, c'est ce qui m'apporte le plus. J'adore voyager. Me rendre au pied levé dans telle ou telle ville, ou dans ce pays ou un autre, est pour moi le plus grand des plaisirs. Ce n'était pas à priori évident. Il faut apprendre à voyager, comme il faut apprendre l'envie de voyager

Le Chemin de Badajoz

tn Teresa

Teresa fatiguée, s’arrêta au bord de la route sur un petit refuge, à un kilomètre environ du carrefour de la route nationale,
à la sortie de Talavera de la Reina.   Elle hésita un moment avant de prendre une carte dans la boîte à gants. Elle était de mauvaise humeur. C’était un geste machinal, car en fait, elle connaissait bien la route. Mais en cette fin de journée, elle ne se sentait pas bien, ni dans son corps, elle avait froid, ni dans son esprit, elle était là à contrecœur.


L'infirmière d'Ambazac.


tn Ghylaine 9

Excusez moi de vous déranger, je m'appelle Ghylaine, et je suis infirmière à Ambazac. » Elle était un peu plus grande, très mince, les cheveux mi-longs, coiffés à la diable. Le maquillage assez discret, un rouge à lèvres  framboise, les sourcils très noirs, les paupières ombrées. Un grain de beauté sur la lèvre supérieure à gauche. Le premier examen était favorable. Ghylaine souriait, Laurence lui rendit son sourire.


Un douze Avril

tn Joelle et moi

Un 12 avril …. Oui c’était un 12 avril, je m’en souviens très bien, c’était le jour d’anniversaire de ma maman, et j’étais allée déposer une potée de tulipes sur sa tombe, des tulipes perroquets rouges et blanches, ses préférées. C’était la fin de l’après midi, à l’heure où le soleil, bas sur l’horizon, allonge les ombres, et colore la nature du vert jaune des feuilles naissantes, du bleu de ciel et de blanc nuages. Il faisait beau, il faisait doux. Sur l’autoroute il y avait peu de circulation ou du moins elle était fluide

Le Chaos de Targasonne

tn Pisc


Sur les hauteurs des Pyrénées-Orientales, la Cerdagne est un vaste plateau  ensoleillé, un encorbellement entre le mont du Carlit, et celui de Puigmal, tous deux culminants aux alentours de 3000 mètres. La Cerdagne est à une altitude de 1600 mètres en moyenne, et elle a la particularité d'être une région fertile, bien que de haute montagne, puisque l'on y récolte des céréales, du blé principalement. On y vient de Perpignan par la route qui monte à Font Romeu, ou par le côté Espagnol en traversant l'Andorre.

Le Coupe Chou

tn Le coupe chou 1

La Gare de Lyon à l’heure des grands départs, est habitée d’un esprit particulier. Peut être est-ce simplement la concentration des voyageurs en attente. C’est cette odeur particulière, faite d’humanité, d’ozone et de poussière. Ce grand espace qui fait face aux quais, animé de ses panneaux affichant les horaires, et les milliers d’yeux, levés vers les chiffres verts qu’ils ne semblent pas comprendre .Et puis ce sont tous ces jeunes avec sacs au dos, assis sur les murets des escaliers descendant au sous-sol .Ils fument, ils mangent d’énormes sandwiches, vident quantité de boîtes de bière ou de Coca. Ils dorment ou s’embrassent, l’amour des fois, se fout du décor .

La Mante


tn aigumidi

 Je la reconduisis à la porte. Les quelques pas qu'elle fit devant moi suffirent à provoquer mes plus secrètes fêlures. Sa démarche, ses bottines à hauts talons, son jean élimé aux fesses, ses fesses rondes perchées sur des jambes interminables, ce perfecto, qui était choisi sans doute uniquement pour mettre ses fesses en valeur, et cette chevelure de jais, coupée court, très bas sur la nuque, avec cette mèche savamment rebelle qu'elle remettait en place d'un mouvement de tête des plus étudié. Deux anneaux dorés apparaissaient alternativement au rythme de son pas décidé..Elle s'arrêta sur le palier, se retourna.

 

                              

 

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XXXIII-La Réale.

 

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Pour engloutir mes sanglots apaisés 
 Rien ne me vaut l'abîme de ta couche

C. Baudelaire

                                           Marie-Noëlle était repartie le matin. Je l’avais conduite directement à la Gare de Lyon. Je pense qu’elle emportait avec elle le souvenir de nos amours démesurées. Cet après midi passé avec Maud, me laissa à moi aussi un sentiment d’émerveillement. Faire l’amour à trois, avec un peu de maîtrise, est un moment absolument exceptionnel. Le lendemain, Linda était venue retrouver Marie-No à l’appartement, et là, je les avais laissé s’aimer. Elles ne se connaissaient pas, mais j’étais sûre et certaine que leur rencontre serait une réussite.
Le lendemain, j’étais allée au camp des Sablons rencontrer Henri, qui m’avait priée de passer le voir.
« Ce que j’ai à te dire est difficile. Je n’ai pas voulu en parler devant Marie-Noëlle pour ne pas assombrir son retour et vos retrouvailles.
-J’ai peur de ce que tu vas me dire.
-Comme c’était prévu de longue date, le 15 ème RGA de Toul est dissout, ses effectifs seront incorporés au 25ème BGA, qui deviendra le 25ème RGA ; et le tout va déménager à Istres près de Marseille.
-Mon dieu, et c’est pour quand ?
-La décision est prise, et j’attends les ordres de mouvement. En réalité, nous devrions déjà être là-bas depuis Septembre dernier. Je ne connais pas les raisons de ce retard.
-Alors Marie-No ?
-Elle ne reviendra plus ici.
-Et toi ?
-Je pars aussi, c’est le Colonel Dumas qui viendra fermer le site.
-Et voilà, je reste seule. Ma femme s’en va, et mes amis aussi. Ai-je réellement mérité cette punition ?
-C’est aussi difficile pour nous de te quitter. Mais c’est la vie, tu le sais, un militaire ne doit jamais ranger son sac !
-Oui, je le sais. Mais pourquoi êtes-vous encore militaire ? L’armée nous a donné bien des plaisirs, et maintenant nous allons en payer le prix fort. C’est une fatalité ? Et comment vas-tu le dire à Marie-No ?
-Je vais lui faire parvenir les ordres officiels. Je sais qu’elle ne fera aucune réflexion.
-Oui, comme pour son départ à Sarajevo. Mais trop c’est trop. » Cette nouvelle me fit l’effet d’une condamnation à vie. J’avais l’impression que c’était ce qui pouvait arriver de pire. Je savais que je ne pouvais sous aucun prétexte, me laisser aller au désespoir. J’avais des responsabilités qu’il m’était impossible de négliger. J’en parlais à Maud, je n’avais plus qu’elle. C’est Marie-No qui eût le courage d’en parler la première.
« Alors mon chat ? On dirait que le sort s’acharne contre nous ?
-Oui, c’est à peu près ça. Henri m’a mis au courant. Je ne sais comment il faut prendre la chose.
-Comme elle vient, que veux-tu ? Ça devait fatalement arriver un jour.
-Oui, et ce sont nos connards de maris qui vont rigoler.
-Ho ! Ceux là, je les ai totalement oubliés. Je vais réfléchir à la suite de ma carrière, si je continue ou si j’arrête. Mais il vaut mieux que je continue, sinon je vais te piquer ta gazelle.
-Linda ?
-Oui, Linda, quel bonheur cette fille !
-Oui, mais c’est toi qui m’importes, tu le sais bien. Linda c’est pour vieillir un peu moins vite.
-En attendant, je reviens te voir Dimanche ça te va ?
-Evidemment mon cœur. Je t’aime ! » Le matin suivant, j’avais un coup de fil de Simone. Cela faisait plusieurs semaines que je n’avais pas reçu de nouvelles. Elle m’annonçait que le manoir était vendu, et que si je voulais rencontrer Axel, il fallait prendre date. Il était très heureux de ma proposition. Elle me demanda également d’amener Linda pour elle, si elle le voulait bien.
Linda accepta sans la moindre hésitation. On prit rendez vous pour la semaine suivante. Maud fut un peu triste, elle aurait aimé que Simone ait envie d’elle plutôt que de Linda. J’aurais mieux fait de ne pas lui en parler. Mais elle se fit une raison, le corps de Linda était, il fallait bien l’avouer, une merveille de fraîcheur. Et puis Maud pouvait très bien rencontrer aussi Linda quand elle le voulait. Mais le dimanche suivant, fut un tête à tête. A part notre sortie à vélo glacée, il n’y eut pas de troisième personne. Marie-No ne semblait pas affectée plus que ça de sa mutation, et avec le pragmatisme qu’elle arborait en toutes circonstances, elle disait que tant que durerait le chantier de Dijon, il n’y avait rien de changé. Ce qui était vrai. A Dijon, il y avait Guillemette sa jolie maman, et comme elle ne payait le train qu’à hauteur de 25%, elle pouvait venir me voir aussi souvent qu’elle le voulait. Et pendant que j’étais disposée, j’appelais Jocelyne. Elle parut heureuse que je l’appelle, on se donna rendez vous à Amiens. Et comme je ne l’attendais pas, Patricia m’invita à passer une soirée avec elle.
Ma maman manifesta le désir de me voir, cela faisait plusieurs mois que l’on ne s’était vues. Je pensais qu’elle était en panne de nouvelles pour Radio Madrid. C’est mon père qui m’appela au téléphone, pour me demander de passer chez eux.
« Et l’autre débile sera là ?
-Non, elle s’est mise en ménage avec son ami !
-C’est très bien ! Ça lui fera les pieds ! » J’allais donc dans la petite maison chargée de souvenirs. C’est vrai que ma maman n’était pas brillante. Je la trouvais en pleurs. Elle commença par m’accuser d’être une fille indigne, de la priver de sa petite fille etc. etc. Je lui faisais remarquer qu’elle n’avait jamais demandé à la voir, et qu’elle ne s’était jamais déplacée non plus. Elle me répliqua qu’elle réprouvait mon aventure avec Maud.
« Mes aventures sont mes problèmes, et ne regardent personne. Si je dois rendre des comptes, on remettra ça à plus tard. Y a-t-il autre chose que tu voudrais savoir ? » Et notre entrevue se termina une nouvelle fois sur une impasse, au grand déplaisir de mon père.
« Je t’appellerai » me dit-il en me reconduisant.
Patricia, elle, me reçut avec une joie non dissimulée.
« Il faut bien que je t’appelle puisque tu m’as oubliée !
-Je ne t’ai pas oubliée, mais je ne sais pas ce que tu attends de moi.
-J’attends de toi que tu m’aides à virer ma cuti.
-Tu veux que je sois ton amourologue ?
-En quelques sortes, oui…
-Mais tu sais, on ne fait pas ça sur commande, tu dois d'abord me séduire.
-Je sais, mais je ne sais pas faire non plus.
-Ce n’est pas difficile; Avec la poitrine que tu as, tu devrais me recevoir sans soutien gorge !
-Oui, mais c’est mieux avec ?
-Et tu devrais ne pas avoir de slip non plus, ni de collants ?
-Tu crois ?
-Et il faudrait te couper les ongles…. Il faudrait que tu te fasses épiler…
-Mais j’aurais l’air de quoi ?
-D’une gouine, comme moi. C’est un choix ! Regarde, je n’ai pas de soutif, je n’ai pas de culotte, j’ai les ongles ras, et je ne porte pas de parfum, ni de maquillage qui pourrait te tâcher. Embrasse-moi, déshabille-moi plutôt. Caresse-moi les seins, et puis zut, viens sur le lit. Et Patricia perdit sa virginité avec plaisir et osa même certaines choses qui me plurent énormément. Je n’eus pas besoin de me forcer pour passer un bon moment. Elle avait un corps sublime, et la peau douce comme un matin de printemps. On se promit de se revoir souvent. En la quittant, je pensais qu’il faudrait que Maud s’en occupât un peu. Le Mardi suivant, accompagnée de Linda, je me rendis au manoir de Simone. Linda s’était fait une beauté, elle était resplendissante. Les filles à la peau noire qui savent se maquiller, réussissent des merveilles. Je vis le regard de Simone pétiller de plaisir en la voyant. Axel fut impressionné aussi, il eût du mal à dissimuler sa surprise.
« Si tu veux changer d’avis Axel, je ne me vexerai pas, elle est divine cette fille.
-Oui, je le vois bien, mais je préfère la femme expérimentée que tu es, et je ne suis pas habitué aux jeunes filles.
-Tu ne le regretteras pas. Les vieilles pouffes comme moi, ont quantité de ressources !
-Je le sais ma belle. Pour que tu aies réussi à séduire Simone durant tout ce temps il faut bien qu’il y ait quelque chose ! Mais pour bien débuter, Linda nous fit un strip tease à sa façon, pour apparaître dans le plus simple appareil, avec cependant des pinces d’or au bout de ses tétons, les aréoles maquillées, une chaîne d’or autour de la taille et une autre à la cheville, et un anneau d’or traversant le capuchon du clito. Avec un brillant au nombril, c’était très érotique. Simone l’emmena dans sa chambre, et je me déshabillai devant Axel, qui en fit autant. A ma grande surprise, allongé sur le lit, on ne voyait rien de son infirmité, et quand il fut nu, je m’approchai pour constater que le sexe était tout à fait capable de me faire jouir. C’était la première fois que je touchais un homme depuis ma séparation d’avec Christian. C’était peut être le geste salutaire qui me permettrait de reprendre quelques plaisirs hétéros. Je commençais à le caresser, et je vis tout de suite qu’il réagissait bien. De voir se dresser ce bel engin, me rappela quelques sensations en sommeil dans mon subconscient. Je sentais que mon entrejambes commençait à se lubrifier, et je profitais de cette sensation pour me pénétrer avec douceur. Le plaisir m’arriva comme un éclair, et j’eus mon premier orgasme quand son sexe fut en moi totalement. Cela eût l’air de le rassurer, et je sentis qu’il affirmait son érection. Il me prit les seins, et caressa le bout avec adresse. Je n’eus pas besoin de me forcer pour profiter de mon plaisir. J’avais compris qu’il savait se maîtriser pour me faire jouir le plus de fois possible. J’avais perdu la notion du temps, et ouvrant les yeux, je vis que Simone et Linda étaient là, assises sur le lit, et nous regardaient, enlacées. Simone qui me connaissait bien osa une caresse de son doigt entre mes fesses, et cela me fit repartir aussitôt. Combien de fois avais-je crié mon plaisir ? Je ne le savais pas. Je m’échappais de son sexe, pour le prendre avec ma bouche, tout parfumé de mes humeurs. Je n’en eus pas le temps, Linda l’avait pris avant moi. Et Simone me tira à elle pour m’aimer comme elle savait si bien le faire. Après quelques instants, Linda me tira par la main en me disant,
« Viens, je te laisse la fin. » Et la fin était proche. Je ne m’attendais pas à une éjaculation aussi abondante. J’avalai ce que je pus, et quand je me redressai, une nouvelle fois pour reprendre mon souffle, Linda se précipita et avala le reste. Axel venait d’avoir une éjaculation extraordinaire. Nous en avions profité à deux, et nous avions été rassasiées. Quand Linda se redressa pour reprendre sa respiration, Simone se saisit du sexe et se mit à le masturber avec frénésie. Quand elle sentit le moment venu, elle le prit en gorge profonde, et avala la deuxième éjaculation. Quelle surprise, ce sexe de belle taille entièrement avalé par la jolie bouche de Simone ! Quelques gouttes suintaient aux commissures de ses lèvres. Linda se colla à moi, et chercha mes lèvres. Nous partîmes dans la chambre de Simone, la laissant avec son mari. Linda qui semblait encore pleine d’ardeur, s’occupa de mon corps avec douceur et passion. Puis Simone entra : « Venez voir. Axel va recevoir ce qu’il aime » Dans la chambre d’Axel, se trouvaient deux jeunes garçons que nous n’avions pas entendu entrer. Ils étaient nus, seize ans, peut être un peu plus, très minces, presque maigres. Leurs sexes épilés étaient déjà dressés. L’un était assez long, et l’autre un peu plus court. Ils étaient rasés, ce qui les faisait paraître encore plus nus. Les garçons ne firent pas attention à nous, et s’installèrent sur le lit d’Axel. Simone nous entraîna, et l’on sortit de la chambre.
« Laissons les, ça ne sera pas long. » Mais nous eûmes quand même le temps, à nous deux d’emmener Simone là où elle aimait aller.
«Dis donc, Linda, je ne savais pas que tu étais gourmande de sperme ?
-Moi non plus, c’est la première fois. J’en avais envie, mais avec les hommes, j’ai peur. Là c’était l’occasion rêvée.
-Et alors, tu as aimé ?
-Oui, c’est curieux mais très agréable.
-Moi aussi, j’ai bien aimé. Je suis devenue une avaleuse, mais depuis quelques mois, je suis plutôt privée.
-Ne t’en fais pas cocotte, tu apprécies d’autant mieux.
-Tu as sûrement raison » L’un des garçons entra, toujours nu, mais détendu.
«Nous avons terminé madame. Avez-vous encore besoin de nous ?
-Non, je vous remercie, vous pouvez partir, vous trouverez votre enveloppe sur la crédence dans le corridor.
-Je vous remercie, madame, si vous avez besoin, n’hésitez pas. »
«Tu aurais dû le garder celui là, il était mignon comme tout.
-Non, trop jeune pour toi.
-Bien patron. Allons retrouver Axel. » Aidé sans doute par les deux garçons, Axel était rhabillé, et réinstallé sur son fauteuil roulant. Il était souriant, il venait de passer des instants excellents. Au moment de partir Simone me dit à voix basse :
« Je suis heureuse d’avoir offert ce festival de plaisirs à Axel. Trois femmes et deux garçons, c'est un beau cadeau !
-Je suis heureuse d’y avoir participé.
-Je passerai à ton bureau demain.
-Ok ma grande tu es toujours la bienvenue. » Il était tard. Pour ne pas faire le détour pour reconduire Linda, elle vint dormir avec moi. Le lendemain, au bureau, le sérieux était de retour, nul n’aurait pu imaginer ce que fut notre après midi de « rendez vous ». Comme promis, Simone arriva en début d’après midi.
« Je ne reste pas longtemps, cocotte, je viens te dire que nous avons pris la décision, Axel et moi, de te laisser l’appartement du Boulevard Malesherbes. Nous, nous allons partir pour le midi, et il ne nous sera plus d’aucune utilité. Comme pour le reste, le Notaire d’Axel trouvera la meilleure solution. Tu pourras l’utiliser comme moi, ou le louer. Attends, si tu veux le revendre que le fisc ait fini son travail. C’est en quelque sorte un acompte sur ton héritage.
-Vous êtes fous, je n’ai rien fait pour ça !
-Si, alors que j’étais plus âgée, grosse et moche, tu m’as aimée d’amour. Et tu m’aimes encore. En dehors d’Axel, tu es la seule personne qui m’aime d’amour. Les autres aiment le plaisir que je leur donne. Et souvent grâce à toi en plus. Tu m’as donné les femmes que tu aimais, sans hésiter. Tu m’as choisie comme amie et confidente. Et tu as travaillé pour moi mieux que les autres. Les trente pour cent des parts que tu as reçus de la vente du journal, ce n’est pas un cadeau, c’est une juste rétribution de ton travail. Mon chiffre d’affaires avait augmenté de trente pour cent depuis que tu travaillais avec moi. Tu es plus que mon amante, tu es ma fille, mon amie, ma confidente, et aussi ma conseillère. Tu m’as empêchée de faire des bêtises, tu as permis de réaliser la vente au plus haut prix. Et tu voudrais que je te considère comme une employée ?
Je pleurais, je ne pouvais rien faire d’autre.
La semaine suivante, le mardi, je me rendis à Amiens pour rencontrer Jocelyne. Elle me reçut à l’usine qu’ils venaient de reprendre, et dont ils voulaient transformer l’activité dans une branche plus porteuse. C’était un bel endroit, d’une architecture récente, situé sur une zone industrielle de la banlieue d’Amiens. Elle me fit entrer, et la fille à l’accueil me plut au premier regard. Jocelyne saisit l’échange visuel, le déclic, et sourit :
« Pour le même prix, autant qu’elles soient jolies !
-Oui, elle est très jolie. » Elle m’emmena dans le bureau de Louis, qui me reçut assez froidement, ce qui me déplut. Jocelyne s’en rendit compte aussi.
« Ne t’en fais pas, ça lui passera.
-Je ne suis pas décidée à attendre que ça lui passe. Je préfère que l’on mette les choses sur la table, et qu’ensuite on puisse se sourire. Si c’est pour me faire la gueule, je ne suis pas preneuse.
-Tu as raison, on va arranger ça. » Elle me fit entrer dans son bureau, un bureau de femme, visiblement, avec des photos de ses enfants, et des fleurs. Un petit bureau discret, rien à voir avec mon bureau de ministre de Paris, où les photos de mannequins étaient grandeur nature.
« Voilà, c’est là que je travaille. Je me charge de la gestion et de la comptabilité. J’ai une aide comptable avec moi. Si ça démarre bien, il me faudra une personne supplémentaire. Il faudra que tu me parles de ton agence de Paris.
-Oh, tu sais, ce n’est pas grand-chose. Et ce n’est pas compliqué. Tu viendras voir par toi-même si cela t’intéresse. Avec plaisir. Il est normal que tu aies envie de voir notre installation, je te ferai visiter l’usine tout à l’heure. Mais dis-moi en premier ce qui te tracasse. Ce qui me tracasse, c’est de savoir s’il y a encore d’autres surprises qui vont me tomber dessus. Je suis avec vous, pour accompagner mon père, dans une aventure qui lui tient à cœur. Mais je ne connais rien à votre métier. Et je veux avoir ta version de ce qui s’est passé. Et ce qui va se passer à l’avenir. En premier lieu, je voudrais avoir des infos sur votre relation avec Michèle. Et savoir comment vous vous êtes connues, où elle est, ce qu’elle fait, et ne pas la voir surgir comme ça à l’improviste.
-Ok, je n’ai pas de raison de te cacher quoi que ce soit. J’ai rencontré Michèle le 1er octobre 1989. Je travaillais comme comptable dans une multinationale spécialisée dans les tissus synthétiques. J’ai été chargée de rédiger son contrat de travail quand elle est entrée dans cette société. J’ai appris à ce moment là, qu’elle était prof d’Espagnol, mais aussi d’Anglais et de Français ; Elle avait postulé pour un poste de public-relations et elle fut choisie parce qu’elle était trilingue. Je ne sais rien des raisons qui l’ont poussé à quitter l’enseignement. Je ne sais rien de sa vie privée. Mais nous sommes devenues amies. Michèle a toujours été très réservée sur son passé. Je n’ai jamais posé de questions non plus, j’ai toujours respecté sa discrétion, et c’est peut être pour cela qu’elle avait confiance en moi. Nous ne parlions jamais d’hommes de femmes, de nos vies privées, de relations amoureuses. Jusqu’au soir de la réunion, j’ignorais totalement qu’elle était homosexuelle. Elle ne m’a jamais fait la moindre proposition de ce genre. Elle a gravi les échelons hiérarchiques à grande vitesse. Elle était considérée comme compétente et courageuse. En plus, les gens l’adoraient parce qu’elle avait un caractère constant, une excellente présentation, elle plaisait à tout le monde, et elle savait garder les hommes à distance. Je ne lui ai jamais connu d’aventures. Elle fit bientôt partie du comité de direction, principalement pour les contacts avec les filiales à l’étranger. Puis un jour, se posa le problème de la restructuration de la filiale espagnole. A la surprise générale, elle posa sa candidature pour reprendre en main le secteur hispanique de la société. Elle précisa que si sa demande était acceptée, elle présenterait un projet de réforme et de développement de cette filiale. Avec à la clef une augmentation importante du chiffre d’affaires, obtenue par une diversification des ventes. Elle précisait aussi que si le résultat était là, elle autorisait la société à utiliser ses méthodes pour les autres filiales. La direction de la société demanda un temps de réflexion. Le fait de ne pas connaître à l’avance le plan proposé, les ennuyait bien. Michèle proposa que sa nomination soit acceptée pour un an, et qu’elle remette sa place en jeu si le résultat n’était pas là. La direction accepta. Le plan de Michèle fut décortiqué et analysé par les spécialistes, et considéré comme valable et inventif. Son salaire fut multiplié par trois, avec intéressement aux résultats, et avec tous les avantages qui allaient avec. Elle partit s’installer à Madrid. Je ne la voyais plus, et je n’entendis plus parler de rien. Comme je ne travaillais pas dans le secteur export, je n’étais pas au courant. Je sus simplement qu’un an après, elle avait réussi son pari, bien au-delà des prévisions. Je la revis au cours du voyage qu’elle fit à Paris à cette occasion. Cette fois ci comme d’habitude, elle fit très peu de confidences, elle me dit simplement que ça marchait bien, que la vie là bas lui plaisait, et chose étonnante, elle me laissa son numéro de téléphone. Ensuite, j’ai rencontré Louis, nous nous sommes fréquentés quelques mois, et nous nous sommes mariés. J’ai quitté mon emploi pour travailler avec mon mari. Je n’avais pas revu Michèle, et c’est par hasard, que je l’ai appelée pour lui proposer de participer au capital de notre société, si cela n’allait pas à l’encontre de son métier. On s’est rencontrés l’été dernier à Perpignan où nous avons un mas, une maison de vacances, puis après à Compiègne, ce fameux soir.
-C’est une belle histoire. Et cela correspond à sa personnalité. Je suis très heureuse, de savoir qu’elle a quitté l’enseignement et heureuse aussi de sa réussite. Je regrette d’avoir vendu la mèche le soir de la réunion, mais je me suis trouvée en porte-à faux, partagée entre l’étonnement et le sentiment d’avoir été piégée.
-Et comment ton mari a-t-il su ?
-Ma garce de sœur a su par mon père que nous nous étions rencontrées, et quand Christian a téléphoné pour savoir où j’étais, elle lui a dit. Elle lui a dit ça et tout le reste. Ce qui s’est traduit par deux divorces. Le mien et celui de Marie-Noëlle, parce qu’elle et moi, nous n’avons jamais cessé de nous voir.
- Mais pourquoi, vous êtes vous mariées alors ?
-Pour avoir des enfants dans un cercle familial comme tout le monde. Nous n’avons jamais juré à personne de ne plus nous voir. Nous étions amoureuses de nos maris. Et heureuses en ménage. Pour nous, il n’y avait rien d’incompatible. Mais tu ne pourras jamais comprendre. A la place de Christian, tu aurais sûrement fait pareil.



Les homosexuelles seront toujours persécutées avec bonne conscience !




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tn galeres G 

 

 

Par eve anne
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