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  • : Le blog d'eve anne, Madrid.
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Premiers Extraits

Rencontre en forêt

tn Foret

J’ai fait une sortie  hier soir en fin d’après midi, et je ne sais pas pourquoi, j’ai pris mon VTT plutôt que le vélo. Dans les chemins de la forêt j’ai été doublée plusieurs fois par le même gros 4x4.  J’ai eu l’impression que le mec voulait attirer mon attention. J’ai remarqué, au moment où il me doublait, qu’il ne portait rien, il était torse nu. Nos regards se sont croisés, Puis il est parti loin devant. Il faisait doux, pas de vent, la forêt sentait bon. . . . . . . . .

La Devise du Québec

tn parlement quebec

Québec hiver 1876, en fin de matinée le soleil donnait à la ville gelée, les mille feux du diamant. Le froid était vif et les passants emmitouflés étaient peu nombreux. Pourtant, sur le trottoir ensoleillé, un homme ne semblait pas ressentir de gêne à déambuler tête nue, normalement vêtu, ou plutôt anormalement vêtu dans l'air glacé. Il n'avait pas de gants, et son regard bleu était perdu dans le rêve où il flottait. Il tenait à la main un petit rouleau de papier, et ce feuillet enroulé faisait de lui l'homme le plus heureux de la terre..............................

Le Testament de Benjamin Briggs

tn 200501454

 

Les arbres du Square Victoria commençaient à dérouler leurs feuilles. Florane-Marie D'Auteuil avançait à pas légers le long de la bordure du trottoir de la rue du Square Victoria. Malgré le soleil qui avait embelli la journée, l'air était encore frais. Elle tenait bien fermé contre sa gorge le col de fourrure de son manteau d'hiver. Florane était la fille d'un diplomate  français décédé au cours de l'hiver dernier. Après un séjour de trois ans en Bavière. Elle vivait à Montréal depuis deux ans......................

Les Jours de Liesse.

tn Milani

Il faisait un temps superbe ce jour là. Dans la petite bourgade de Saint André, ce village touristique de Haute Provence près du lac du Castillon, la saison touristique était à peine commencée. Pourtant, il y avait pas mal de monde en ville, et déjà quelques nageurs courageux dans les eaux glacées. Pour certains c'était déjà les vacances, mais pour d'autres, le travail était encore d'actualité. Il faisait déjà chaud. Pourtant, le bourg est à neuf cents mètres d'altitude. Le soleil comme toujours dans cette région était de la partie. Derrière les baies vitrées des bureaux, les employés commençaient à souffrir de la chaleur. .
.


La Chapelle Saint Domice

tn amiens chapelle st domice

Depuis que Karen avait disparu, Adrianne vivait l'enfer.
Elles étaient amies de longue date, ce qui semblait être pour les autres une camaraderie d'adolescentes, était en réalité un grand amour partagé. Karen et Adrianne poursuivaient avec brio leurs études de médecine. L'une serait Sage femme, et l'autre voulait être gynéco. Elles n'en étaient pas encore là,  elles avaient encore quelques années à travailler comme des esclaves pour espérer arriver à quelque chose.

Noire d'écume

tn cadiz cate

Les voyages sont sûrement ce qui me motive le plus. Lorsque j'ai choisi de faire ce métier, je n'y avais pas pensé réellement, ou alors, ce n'était pas l'élément fondamental de mon choix. Et pourtant, c'est ce qui m'apporte le plus. J'adore voyager. Me rendre au pied levé dans telle ou telle ville, ou dans ce pays ou un autre, est pour moi le plus grand des plaisirs. Ce n'était pas à priori évident. Il faut apprendre à voyager, comme il faut apprendre l'envie de voyager

Le Chemin de Badajoz

tn Teresa

Teresa fatiguée, s’arrêta au bord de la route sur un petit refuge, à un kilomètre environ du carrefour de la route nationale,
à la sortie de Talavera de la Reina.   Elle hésita un moment avant de prendre une carte dans la boîte à gants. Elle était de mauvaise humeur. C’était un geste machinal, car en fait, elle connaissait bien la route. Mais en cette fin de journée, elle ne se sentait pas bien, ni dans son corps, elle avait froid, ni dans son esprit, elle était là à contrecœur.


L'infirmière d'Ambazac.


tn Ghylaine 9

Excusez moi de vous déranger, je m'appelle Ghylaine, et je suis infirmière à Ambazac. » Elle était un peu plus grande, très mince, les cheveux mi-longs, coiffés à la diable. Le maquillage assez discret, un rouge à lèvres  framboise, les sourcils très noirs, les paupières ombrées. Un grain de beauté sur la lèvre supérieure à gauche. Le premier examen était favorable. Ghylaine souriait, Laurence lui rendit son sourire.


Un douze Avril

tn Joelle et moi

Un 12 avril …. Oui c’était un 12 avril, je m’en souviens très bien, c’était le jour d’anniversaire de ma maman, et j’étais allée déposer une potée de tulipes sur sa tombe, des tulipes perroquets rouges et blanches, ses préférées. C’était la fin de l’après midi, à l’heure où le soleil, bas sur l’horizon, allonge les ombres, et colore la nature du vert jaune des feuilles naissantes, du bleu de ciel et de blanc nuages. Il faisait beau, il faisait doux. Sur l’autoroute il y avait peu de circulation ou du moins elle était fluide

Le Chaos de Targasonne

tn Pisc


Sur les hauteurs des Pyrénées-Orientales, la Cerdagne est un vaste plateau  ensoleillé, un encorbellement entre le mont du Carlit, et celui de Puigmal, tous deux culminants aux alentours de 3000 mètres. La Cerdagne est à une altitude de 1600 mètres en moyenne, et elle a la particularité d'être une région fertile, bien que de haute montagne, puisque l'on y récolte des céréales, du blé principalement. On y vient de Perpignan par la route qui monte à Font Romeu, ou par le côté Espagnol en traversant l'Andorre.

Le Coupe Chou

tn Le coupe chou 1

La Gare de Lyon à l’heure des grands départs, est habitée d’un esprit particulier. Peut être est-ce simplement la concentration des voyageurs en attente. C’est cette odeur particulière, faite d’humanité, d’ozone et de poussière. Ce grand espace qui fait face aux quais, animé de ses panneaux affichant les horaires, et les milliers d’yeux, levés vers les chiffres verts qu’ils ne semblent pas comprendre .Et puis ce sont tous ces jeunes avec sacs au dos, assis sur les murets des escaliers descendant au sous-sol .Ils fument, ils mangent d’énormes sandwiches, vident quantité de boîtes de bière ou de Coca. Ils dorment ou s’embrassent, l’amour des fois, se fout du décor .

La Mante


tn aigumidi

 Je la reconduisis à la porte. Les quelques pas qu'elle fit devant moi suffirent à provoquer mes plus secrètes fêlures. Sa démarche, ses bottines à hauts talons, son jean élimé aux fesses, ses fesses rondes perchées sur des jambes interminables, ce perfecto, qui était choisi sans doute uniquement pour mettre ses fesses en valeur, et cette chevelure de jais, coupée court, très bas sur la nuque, avec cette mèche savamment rebelle qu'elle remettait en place d'un mouvement de tête des plus étudié. Deux anneaux dorés apparaissaient alternativement au rythme de son pas décidé..Elle s'arrêta sur le palier, se retourna.

 

                              

 

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XXXVII-La Réale
 

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 Je n'ai pas supplié. jai adoré.
Mon cri est sans echo.

Gil Pasteur

                                        C’était la première fois que je prenais ce type d’avion. L’AIRBUS A340 était super beau, et l’intérieur d’un confort exceptionnel. J’avais pris des premières classes, pour être sûre de pouvoir allonger mes jambes, et allonger le fauteuil. Le trajet « aller » durait 7h45, alors que le retour ne durait que 6H45. Une heure d’écart ça me semblait énorme. Renseignement pris auprès de l’hôtesse, elle m’expliqua que la différence venait que le trajet aller n’était pas le même que le trajet retour, et ceci pour éviter un courant de haute altitude, qui pousse l’avion au retour, alors qu’à l’aller il opposerait une résistance très gourmande en carburant. A l’aller nous survolons la pointe sud du Groenland, au retour on va tout droit. Etonnant.
Pendant qu’elle m’expliquait le phénomène avec le sourire, je ne pouvais quitter des yeux sa bouche d’un rouge groseille, une bouche aux lèvres charnues qui me rappelait celle de Maud. Quand j’arrivai à m’en détacher les yeux, ce fut pour plonger dans son regard d’un bleu profond, et admirer sa poitrine arrogante qui se trouvait exactement à la hauteur de la mienne. Cette fille, était d’une classe inouïe. Ses cheveux blonds étaient remontés en chignon « Catherine Deneuve, » et son maquillage d’une finesse quasi professionnelle. Quand elle me laissa pour retourner à ses occupations, je la regardai marcher dans l’allée, balançant les hanches pour éviter l’un ou l’autre des passagers assis. Les jambes étaient sans défauts, et la jupe courte au-dessus des genoux les laissait se faire admirer pour mon grand plaisir. La jupe était serrée à la taille, mettant en valeur et la taille et les fesses. Je sentais des frémissements de partout.
A la prochaine rencontre, je saurai s’il y avait déclic ou pas déclic. Je savais qu’avec ce genre de fille, qui avait l’habitude de croiser des milliers de personnes, il me faudrait être perspicace, car elle maîtrisait sûrement l’image qu’elle voulait donner d’elle-même. Autrement dit, il n’y aurait déclic, que si elle le voulait. J’étais assise près du hublot, et à côté de moi, un monsieur qui jusqu’alors ne m’avait pas adressé ni un mot ni un sourire, et peut être même pas un regard. Le décollage était proche, et l’hôtesse vint s’asseoir sur son strapontin, pour s’attacher pendant la période critique. Je la voyais très facilement, elle était de trois quart, elle boucla sa ceinture. Genoux serrés, elle baissa les paupières et ses cils démesurés firent une ombre sur son regard. Je ne la quittais pas des yeux, délaissant le paysage qui rapetissait à grande vitesse dans la petite lucarne.
Elle tourna la tête vers moi, esquissant un léger sourire. Nos ondes se croisèrent, et je ressentis quelque chose de très doux, bien qu’à peine sensible. Ma belle hôtesse luttait pour ne pas se laisser deviner. Puis les pictogrammes s’éteignirent, elle se leva et disparut à ma vue. Je jetai un œil en bas, il faisait un temps magnifique, nous étions déjà au dessus de l’Angleterre. On survola Londres sur le côté sud, puis que du vert à perte de vue, avec ça et là des petits toits rouges. Puis la mer, puis l’île de Man…avec en vue l’Irlande. Je sentis une présence et je tournais la tête. Elle était là, souriante, avec un plateau chargé de flûtes de Champagne. J’en pris une, j’avais besoin d’être dans l’ambiance. On survolait l’Irlande du nord. Après, par le hublot, il n’y eut plus rien à voir que l’océan. Je remarquai sur la cloison devant moi, un écran indiquant notre trajet sur le globe, avec un petit avion qui suivait un trait rouge. A l’échelle du globe, ce n’était qu’un petit voyage. Je me plongeai dans mon bouquin, où j’allais suivre les turpitudes de la belle Erika Von Tauberg, ce bouquin que j’essayais de terminer depuis des lustres, quand l’hôtesse apparut avec son chariot de repas. Toujours avec le même gracieux sourire, elle me tendit le minuscule plateau Air France, qui ne risquait pas de porter atteinte à mon tour de taille. En plus, rien ne me plaisait que le dessert, le minuscule morceau de tarte aux pommes. Je refermai la boîte, et j’attendis qu’elle vienne m’en débarrasser. Mon voisin, lui, avait récuré le plateau avec soin, j’aurais du lui proposer le mien. Elle nous débarrassa et nous proposa du café. Elle fit le tour du petit compartiment avec son plateau et sa cafetière. Je fus la dernière à être servie. Pendant qu’elle faisait couler le café avec adresse, je la regardais intensément, cherchant le contact télépathique, pour lui dire qu’elle était belle et que j’étais conquise. Elle me tendit le plateau, et là, adresse ou maladresse ? La catastrophe ! Le café se renversa sur moi. Je sentis le chaud, le très chaud même, et mon chemisier de soie, avait soudain pris une drôle d’allure. Je la regardai; je devais avoir l’air étonné, ou furieux, ou je ne sais quoi, elle me sourit et me dit :
« Pardonnez moi, je suis confuse. Venez, on va arranger ça » Elle appela l’une de ses collègues, m’entraîna dans le petit réduit derrière la cabine de pilotage, suivie de l’autre fille. Une troisième hôtesse arriva et se planta devant la porte.
« Donnez moi votre chemisier, je vais vous le nettoyer ! » Je me demandai bien comment.
« N’ayez crainte, on a ce qu’il faut. » Je retirai le chemisier, et me retrouvai en soutien-gorge. L’hôtesse maladroite revint, et me demanda :
« Le soutien-gorge est tâché aussi ? Laissez-moi voir ! » Le soutien- gorge était un peu tâché aussi, mais très peu. Ça ne pouvait pas se voir. D’un geste précis et rapide, elle me l’avait dégrafé avant que j’ai pu répondre à sa question. Elle tendit le soutif à sa copine, et se tourna vers moi. « Il ne faudra que quelques minutes. » Et elle avança la main et me caressa le sein. Etonnée, je laissai faire, et en me regardant dans les yeux, elle accentua la caresse, qui me sembla très inspirée. Je sentais mes tétons durcir sous sa caresse. C’est sans doute ce qu’elle attendait, car elle se pencha et se mit à me sucer le sein gauche, celui qui me faisait le plus d’effet. Je ressentis une brûlure de plaisir, je fermai les yeux, et je me laissai faire avec un plaisir grandissant. Je sentis qu’elle changeait de téton. Pas de jaloux, Miss Air France faisait bien les choses. J’ouvris les yeux, et je regardai mes mamelons avec horreur ! Ils étaient tout peinturlurés de rouge à lèvres, et la surprise passée, j’eus presque instantanément le fou rire. La fille avait du rouge sur les joues, le menton, le bout du nez, un véritable clown.
Ameutée par mon éclat de rire, l’hôtesse qui faisait le nettoyage de mes vêtement se retourna, et s’adressant à la mangeuse de seins :
« Ça suffit Chloé ! Laisse-la ! ; va te laver et retourne en cabine ! Excusez-la, je vais vous nettoyer. » Elle se saisit d’un flacon de lait démaquillant et d’un coton, et commença à me nettoyer le bout des seins. Je la regardais faire avec amusement, c’était frais, c’était doux, elle avait un air absorbé, concentrée sur son « travail ». Et sur un ton des plus sérieux elle ajouta : « Quand elle voit des seins, elle ne se sent plus, elle ne peut pas s’empêcher ! Voilà, c’est mieux. Cela vous convient ? Je vais vous rendre vos effets. Impeccable ce nettoyeur à vapeur, il ne restera aucune trace. » Je me rhabillai, et la nettoyeuse me passa en revue avant de me dire :
« C’est parfait, vous êtes toute belle. Faites attention, Chloé, est une vorace ! » Je remerciai et regagnai ma place. J’ose à peine imaginer ce qui se serait passé, si nous avions rencontré un trou d’air. Je repris ma place et mon bouquin que je ne finirai pas encore cette fois ci. Héloïse pouvait dormir tranquille. Peu de temps après, je vis Chloé réapparaître, elle avait un petit sourire, elle fit comme si rien ne s’était passé. Elle avait remis son rouge groseille ! Nous survolions l’extrémité Nord du Québec, on arrivait par la baie d’Hudson je crois, et Montréal était encore assez loin. L’hôtesse réapparut, pour distribuer les cartes d’immigration, qu’il nous fallait remplir avant d’arriver sur le sol du Québec. Avec la carte qu’elle me tendit, il y en avait une autre sur laquelle était écrit :
« Hôtel Caribbean Montréal. Dix huit heures. Si no, me remettre cette carte avec l’autre. » Je pensai que Chloé n’en était pas à son coup d’essai. Je ne rendis pas la carte, et je vis son visage s’éclairer d’un sourire magistral quand elle s’en aperçut. J’étais sûrement aussi heureuse. Passer la soirée et peut être la nuit avec une créature aussi jolie me remplissait d’aise. Et je comptais bien prendre ma revanche. !! J’étais à l’hôtel Caribbean quelques instants avant elle, et j’en profitais pour appeler Odile pour avoir des nouvelles de la puce. Elle n’allait plus tarder je l’attendis dans le grand hall. C’était l’été, il faisait aussi chaud à Montréal qu’à Paris, et je passais mon temps à mater toutes les femmes qui se trouvaient là, et qui rivalisaient de décolletés, de minijupes et de talons aiguilles. Chloé arriva à dix-huit heures précises.
« Tu m’attends depuis longtemps ?
—Non, je suis là depuis cinq minutes, je ne m’ennuie pas, il y a du beau monde, je mate !
—Oui, c’est pour ça que je descends dans cet hôtel. Il est rare que je dorme seule. La moitié des filles que tu vois, sont là pour draguer, ce sont des pros. En général, elles montent avec les femmes aussi ! » Je n’avais pas vu les choses comme ça ! On entra dans la chambre, une véritable suite.
« On se rafraichit un peu et ensuite on descendra à la salle à manger, le dîner est servi très tôt au Québec. Je vais faire couler le bain. » Et ce faisant, elle eut vite fait de faire voler ses fringues un peu partout. Elle m’apparut nue, et je la trouvai vraiment bien faite. J’eus un doute sur le naturel de la poitrine, car les seins étaient vraiment ronds, et placés hauts pour une femme de son âge. Je les caressais un bon moment, et la sensation était agréable. C’est elle qui répondit à la question non dite :
« Non, ce sont des vrais, toutes les filles me posent la question. Je ne suis pas une poupée gonflable ! » Je n’avais qu’à me laisser vivre, et c’est ce que je fis. Dans le bain moussant, il y avait de la place pour deux. L’eau tiède semblait lui donner des idées. Souvent je me disais obsédée, avec elle, je crois que j’avais trouvé mon maître. Elle me fit l’amour dans l’eau, sans se soucier des éclaboussures qui jaillissaient un peu partout. Obsédée, était en dessous de la vérité. Elle était gourmande comme avait prévenu l’autre hôtesse, et c’était le moins que l’on pouvait dire. C’était une ogresse !
Quand elle vit que j’étais hors de combat, elle décida de descendre au restaurant. On quitta la baignoire, où il ne restait que la moitié de l’eau, le reste était sur le parquet.
La salle de restaurant était grandiose. Une oasis !!! Une grande piscine autour de laquelle il y avait une quantité de palmiers, et sous les palmiers, les tables du restaurant. Bien sûr, il y avait plusieurs filles en strings au bord du bassin, dont au moins la moitié était de couleurs plus ou moins sombres. Une seule était vraiment noire, le spectacle était partout. Je voyais la jolie Chloé toute frémissante de désir à regarder de tous les côtés, comme si elle faisait son choix. Je la rappelai à l’ordre, sinon elle m’aurait plantée là et serait partie en chasse. Elle se calma et l’on put passer une soirée agréable.
Le lendemain, je rencontrai « mon client » Je fus reçue avec mille égards, et j’ai trouvé un réel plaisir à passer la journée dans cette entreprise de VPC. J’avais amené quelques press-books de mes plus beaux mannequins. Le comité de direction, à l’unanimité, fit le choix de Linda pour être le mannequin vedette du futur catalogue. J’étais très fière, non seulement qu’ils l’aient choisie, mais aussi qu’ils aient apprécié mes photos. Apparemment, la forte poitrine n’était pas un critère recherché au Québec, et je trouvais cela très bien. Je quittai le client le soir, avec une très grosse « intention de commande » qu’il me resterait à chiffrer, et à négocier. Toute la publicité papier sur trois ans, deux défilés par an à Québec à Montréal, à Toronto et à Ottawa. Les vidéos des défilés et présentations. C’était la plus grosse commande de l’agence. Monsieur XXX allait devoir faire un gros chèque !!
J’appelai Linda pour lui apprendre la nouvelle. Je l’entendis sauter de joie à six mille kms et à une heure du matin. Je retrouvai Chloé à l’hôtel le soir, revenant d’un vol aller retour Calgary. Elle devait repartir le lendemain, et avait promis d’être raisonnable. Son seul petit écart, fut de se déshabiller, et de plonger, nue, dans la piscine, pour le grand plaisir des consommateurs. Les employés de l’hôtel semblaient être rompus à ce genre d’évènement, et attendirent qu’elle sorte de l’eau avec serviettes et peignoir de bain. A voir ce spectacle, je m’amusais beaucoup. Et je n’étais pas la seule, elle eût un franc succès. Inutile de s’interroger sur les raisons de la renommée de cet hôtel. Pour en rajouter une louche, je l’accueillis à la table avec sourires, baisers et caresses. Je fis envie à beaucoup de monde. Le lendemain matin, elle quitta l’hôtel très tôt, vers les quatre heures du matin. Je restai au lit, et vers les huit heures je prenais mon petit déjeuner. Je repensai bien sûr à cet énergumène de Chloé, me demandant si c’était la fête comme ça, à chacun de ses vols. Elle m’avait embrassée avant de partir, prudemment, j‘avais vérifié avant, qu’elle n’avait pas encore mis son rouge groseille. Voilà comment on se fait des souvenirs. Elle m’avait laissé sa carte que je lus machinalement, et là, j’eus une nouvelle surprise, son adresse était à proximité du manoir de la vallée de Chevreuse !!! Quand on dit que le monde est petit. Venir au Québec et faire l’amour avec la voisine de Simone, cela vaut son pesant de cacahuètes ! Dernière surprise, elle avait réglé la totalité de la note ! Je pense que je vais m’habituer à ce que l’on me récompense de mes prestations amoureuses.
Je passai la journée à visiter Montréal, qui vaut vraiment le déplacement. Le sentiment que j’en gardais, c’était celui d’une ville européenne sur le sol Américain. Avec une différence de taille, l’amabilité des gens, et leur ferveur à défendre la langue française, en bannissant tous les anglicismes qui envahissent notre langage courant.
Je passai un bon bout de temps au « Square Victoria », c’est un lieu qui me marqua, et dont je me souviendrai longtemps. Je recherchai toutes les agences de mannequins, et je pensai que je pourrai aussi faire quelque chose ici, une franchise, pourquoi pas ? A voir.
Le lendemain je partais pour Toronto, que je trouvai excessivement moche, et sale. Rien à voir avec le romantisme omniprésent à Montréal. De retour le soir, au restaurant, je fus abordée par un groupe de trois hommes qui avaient assisté à la scène de la piscine la veille. Des hommes d’affaires, (très comme il faut), qui m’invitèrent à aller dans un cabaret « pour adultes » où l’on vit un spectacle assez divertissant, surtout à cause de l’accent. Il y avait une première partie « tous publics » et la seconde partie plus déshabillée. Les filles étaient jolies, assez convaincantes, et bien sûr, l’une d’elle vint s’asseoir sur mes genoux. Les hommes pensèrent sûrement que j’allais être troublée. Il m’en fallait plus, de près, la fille n’était pas très belle. Pas de déclic, aucun intérêt, du spectacle c’est tout. L’un des hommes essaya le pied sous la table, et je refusai le contact. Il voulait sans doute se payer une lesbienne? fantasme, fantasme… De retour à l’hôtel, il restait un groupe de trois filles dans un coin du salon, l’une semblait très jolie, nos regards se croisèrent, et la fille se leva. Je pris ma clef à la réception, et elle me suivit. Dans l’ascenseur je la regardai de près, elle était toute petite, brune cheveux longs,les yeux bleus. Elle semblait bien faite, et son sourire était agréable. Elle m’adressa la parole en premier :
« Je crois que nous sommes au même étage, et peut être avons-nous le même numéro de chambre ?
—C’est exactement ce que je pensais.
—Je m’appelle Victoria.
—Moi aussi !
—C’est le signe que nous sommes faites pour nous entendre.
—Pourquoi, vous en doutiez ?
—Pas du tout, passez, je vous suis, j’ai oublié ma clef. » Dans la chambre, elle se dirigea vers le bar et déboucha une bouteille de Champagne. Victoria, pas moi, l’autre, fut une amante des plus agréable. Elle était menue, mais bien proportionnée, et les seins tous petits et pointus me firent beaucoup d’effet. Elle se montra discrète, amoureuse, et consciencieuse. Je n’avais pas l’impression qu’elle se forçait, qu’elle faisait une passe, elle ne paraissait pas pressée. Visiblement elle y prenait plaisir. Au bout d’un petit moment de pause, d’une voix timide, en me caressant la nuque, elle me demanda avec un sourire un peu triste, avec son accent inimitable :
« Tu me gardes pour la nuit, ou faut il que je parte ?
—J’aimerais autant que tu restes avec moi.
—Parce que je te plais ? Merci mille fois, Je vais t’aimer. Tu ne vas pas le regretter. » La nuit fut chaude effectivement, de ces amours de passage comme je les aime, qui laissent toujours quelques pincements au cœur quand on s’en souvient. Linda m’avait appris à aimer les petites poitrines, et moi je lui avais appris à ne pas en être complexée. Elle s’en amusait, et disait elle-même :
« Je suis une homo plate ». Le matin, je lui demandai combien elle voulait, elle me répondit que c’était l’hôtel qui encaissait. Surprise, je lui laissai cent dollars en espèce, ce qui eût l’air de la surprendre. Son sourire et son baiser me dédommagèrent largement.. A la réception de l’hôtel on me demanda si je voulais « le supplément » sur ma note, ou si je voulais le payer en espèce séparément. Je le mis sur ma note, j’étais sûre que mon patron ne dirait rien. Sur la note, on me factura un supplément de cinquante dollars. Je supposais que l’hôtel en prendrait la moitié, et le comptable la moitié de ce qui restait, et l’état peut être aussi la moitié du reste en impôt. Mon entrejambe nourrissait beaucoup de monde. À ce tarif-là, la pauvre Victoria ne devait pas chômer pour vivre ! Je repris l’avion le soir, après avoir acquitté une taxe supplémentaire pour être autorisée à sortir du pays. Moi qui croyais que l’arnaque était un mal français…….. Je fis la traversée dans un 747. Je n’aimais pas cet avion, avec cette foule entassée. Même en première classe, je ne m’y sentais pas bien. Heureusement, le trajet fut beaucoup plus court, et je débarquai à Paris à Six heures trente du matin.
Je pris un taxi pour le boulevard Malesherbes et je me couchai, je savais que le décalage horaire dans ce sens là était difficile à vivre. De retour chez moi, je retrouvai ma puce avec beaucoup de joie, je lui avais ramené un ours blanc, dont elle tomba amoureuse instantanément. Et j’appelai Luigi pour remplir mon contrat. Il me donna rendez vous pour le surlendemain.
Quand j’arrivai chez lui, il me reçut avec beaucoup de gentillesse. Je le trouvai encore plus beau garçon que dans le souvenir que j’en avais gardé. Il flottait dans l’air un très léger parfum d’eau de toilette aux senteurs tabac blond. Il me présenta le photographe qui n’était pas Gino, bien que tout aussi mignon. On se but une petite flûte, et il décida de jouer la scène de séduction du début à la fin, et je trouvai l’idée plutôt géniale, c’était mieux que de se mettre à poil et de « rentrer dans le vif du sujet »
Il me fit la cour, m’embrassa, me dévêtit, me caressa se dévêtit, et sur le divan, je le retrouvai avec plaisir dans l’état espéré. Je pris le sexe dans entre mes lèvres, mais je n’allai pas jusqu’à le faire jouir, il fallait qu’il puisse décliner tout le Kama sutra. Je tenais quand même à en profiter un petit peu. Puis je m’empalai avec délices sur le membre tendu à l’extrême. Je n’avais pas à me forcer pour la photo, j’aimais ça ! D’ailleurs, je l’avais oublié. Il me retourna pour me prendre en levrette. Le photographe n’avait jamais été à plus d’un mètre de nous. Et j’entendais le déclic de l’appareil comme une musique en boucle. Il enfila un préservatif, puis avec précaution, il se plaça entre mes fesses, et me pénétra avec douceur. Je fus déçue par la sensation du caoutchouc. L’appareil photo redoubla de déclics, puis il me sembla qu’il s’était arrêté subitement. Je relevai la tête pour voir le photographe finir de se déshabiller. Il était déjà en érection, et vint présenter son gland à l’entrée de mes lèvres. Je ne me fis pas prier, et j’acceptai cette seconde source de plaisir, avec l’espoir qu’il irait jusqu’à la fin. « Tu m’excuses Luigi, elle est trop bandante, je n’ai pas pu résister.
—Ne t’en fais pas, je ne pouvais plus me retenir. » J’adorai cette situation, une première pour moi, deux beaux garçons très agréables, très « pros », je me sentais bien, je voulais aller jusqu’au bout de nos plaisirs. Luigi, respectueux de ma personne me demanda si j’acceptais qu’ils aillent au final. Je lâchai le sexe quelques instants, juste le temps de répondre :
« Oui, mais faites durer le plus possible » Lorsque je repris le sexe à pleine bouche, il explosa tout de suite, juste ce que je ne voulais pas. Je suffoquai. Le garçon s’excusa et ajouta :
« Attends, ce n’est pas fini. » C’est vrai que le sexe ne ramollissait pas, et je continuai avec avidité. Luigi arriva au terme de son entreprise, et éclata en même temps que son ami, qui se lâchait pour la seconde fois. Je passai à la salle de bain. Luigi avait mis une capote pour me prendre, et j’appréciais de ne pas avoir à redouter de ruissellements ni d’odeurs des plus gênantes autant qu’incontrôlables.
Rhabillés, on se retrouva tous les trois autour d’un verre. J’étais heureuse, j’avais réussi à prendre mon pied.
« Si tu veux des doubles des photos, je peux te les donner, j’ai pris des photos de ta poitrine dans diverses positions.
—Non merci, je ne tiens pas à ce que mon amie tombe dessus.
—Comme tu voudras »
« Alors, et mes photos, les autres ?
—J’allais oublier, tu vois, c’était tellement agréable que j’avais l’impression que l’on avait fait ça que pour l’amour.
—Non, c’était du commerce, n’oublie pas, c’est mon métier.
—Merci de me le rappeler. Tiens voilà tes photos. » Et il me tendit une enveloppe. Je l’ouvris, et le garçon, par-dessus mon épaule, regarda les clichés qu’il avait pris de Christian.
« C’est vraiment un beau mec ! Il m’a fait jouir dans mon slip ! » Je regardais les photos, et j’hésitais un moment entre le rire et la colère. Les photos étaient de qualité, format A4, avec des couleurs magnifiques. On voyait les deux hommes, qui se livraient, « avec plaisir » visiblement, à des actes homosexuels explicites. Sur le plan artistique, je les trouvais jolies, les deux garçons étaient très beaux dans leurs attitudes, je pensai qu’ils faisaient un très beau couple.
MAIS IL NE S 'AGISSAIT PAS DE MON MARI.
Luigi était reconnaissable, son partenaire m’était inconnu. « Luigi ?
—Oui, ça te plait ?
—J’ai l’impression que je me suis fait baiser deux fois pour rien !
—Comment ça ?
—Ce n’est pas Christian, mon mari.
—Ce n’est pas possible, c’est Christian, c’est sûr !
—Peut être, mais pas le mien. Finalement, je suis plutôt soulagée.
—Je suis absolument désolé, comment ai-je pu confondre ?
—C’est de ma faute, j’aurai du te montrer une photo avant pour être certains qu’il s’agissait bien du même homme. » Je respirais mieux. Je n’aurais pas aimé pour l’homme que j’avais choisi qu’il se fût abaissé à ce point : Etre homo, et me démolir comme lesbienne ! J’étais plutôt contente, Ils m’avaient bien fait l’amour, deux garçons en même temps, c’est sûrement cochon, mais c’est drôlement bon. Je ne m’en vanterai pas, c’est tout. Ce que j’aime, c’est que ça me donne du plaisir, et que ça soit conforme à mes attentes. De l’amour à profusion, du sexe, et de la nouveauté à la tonne !
« Bon, n’en parlons plus. Tu me devras toujours un service.
—Bien sûr ! Tout ce que tu veux !
—Et si je veux trois garçons ?
—On arrangera ça ! Et si tu as envie, ou si tu as une amie qui s’ennuie, pense à moi !
—Je peux t’envoyer qui je veux ?
—Si elle est jolie femme !
—Et les femmes noires ?
—Pas de problème pour moi, Au contraire.
—Et avec deux femmes, tu es preneur ?
—Si la seconde est aussi jolie que toi Ok !
—Et si elle est plus jolie que moi ?
—Ce n’est pas possible !
—Ben voyons ! »



Les hommes sont tous les mêmes, ils ne sauront jamais mentir !






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tn galeres G 

 

 

Par eve anne
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